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Michael78420
45 abonnés
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3,0
Publiée le 3 novembre 2023
On reprend les mêmes et on recommence, mais en un peu moins bien. Le personnage de Bridget Jones (Renée Zellweger) ne progresse guère, toujours aussi pataude. Pourtant on la suit volontiers dans ses aventures amoureuses bien que cette fois-ci on ne voit jamais son journal. Le spectateur se contentera de la voix off de l'héroïne. Le personnage de Mark Darcy (Colin Firth) frise le mannequin challenge tant il semble dénué de tout forme d'émotion, et pourtant il est plus expressif que dans le premier opus. Quant à Daniel Cleaver (Hugh Grant) fidèle à lui même il reste un indécrottable infidèle. Le titre du film est ainsi trompeur : on s'attend à ce que les personnages passent un cap, eh bien non, ou encore en filigrane. La bande son reste excellente. J'y ai découvert le titre Loaded de Primal Scream dont on ne m'enlèvera pas de la tête qu'il est inspiré de Sympathy For The Devil des Rolling Stones.
Bridget Jones nage dans le bonheur ! Après des années de célibat déprimant, la voilà avec Mark Darcy, bel avocat un peu coincé mais terriblement charmant. Tout se passe bien mais Bridget commence à douter : elle ne fréquente pas le même milieu que Mark, ne voit pas d'un bon œil la beauté qui lui tourne autour et elle constate leurs différences. Alors quand Daniel Cleaver se met à traîner dans le coin, elle se retrouve une fois de plus confrontée aux aléas de la vie et à ses propres maladresses. Suite dispensable d'un premier opus sympathique, cet "âge de raison" parvient à se maintenir au niveau en proposant de nouveaux enjeux même si le terrain est terriblement balisé. L'impertinence du ton général et les mimiques de Renée Zellwegger en irrésistible gaffeuse font le job et permettent à l'ensemble de nous faire passer un bon moment alors qu'on voit venir la plupart des situations du film excepté un petit détour improbable en Thaïlande. Sympathique et efficace dans l'écriture de ses dialogues, voilà un divertissement sans prétentions qui permet également de retrouver Colin Firth et Hugh Grant au sommet de leurs charmes.
Trois ans après, elle revient ! Toujours adapté de Helen Fielding, la suite des aventures de Bridget Jones nous fait retrouver la même équipe (ou presque) que le premier volet : Renée Zellweger reprend encore du poids si ce n'est même plus, Colin Firth, Gemma Jones, Jim Broadbent et même Hugh Grant sont là pour faire vivre cette séquelle désormais dirigée par Beeban Kidron (Extravagances, Au cœur de la tourmente...). Et si le premier film était une surprise originale et décalée, cette suite ne change pas la donne et propose quasiment la même chose... Le Journal s'intéressait au célibat chez les trentenaires, L'Âge de raison se penchera sur l'inverse, soit la vie de couple avec ses doutes, ses différences et ses disputes. Le long-métrage est donc une suite logique qui propose d'autres thématiques tout en restant dans le même univers anglais peuplé de personnages décalés et de situations cocasses exagérées. C'est d'ailleurs probablement le seul point négatif du film : son humour. Reprenant des gags du précédent film pour en faire des échos parfois amusants parfois lourds, les nouvelles péripéties de Bridget Jones sont comme dans toutes les suites : encore plus folles et par conséquent encore plus improbables. Là où le premier mettait notre pauvre héroïne dans des situations plus inconfortables qu'autre chose, en faisant une constante victime dont on se moquait avec empathie, Bridget est ici un véritable clown dont on attend la prochaine inévitable bourde. Le point faible est donc maintenant le trop-plein de séquences souvent poussées à l'extrême comme spoiler: cette chorégraphie en prison thaïlandaise sur du Madonna, rigolote mais dispensable, contrastant parfois maladroitement avec les sujets sérieux que le film aborde. Pour le reste, on peut naturellement compter sur les quiproquos par dizaines, les malaises communicatifs et les grimaces de Renée Zellweger qui nous refait sa bouille potelée à la perfection.
On est clairement dans le réchauffé. La répétition des gags et des situations issues pour la plupart du premier volet réduit fortement sa teneur humoristique et attractive. Pas sûr qu’à ce régime-là, Bridget Jones atteigne un jour l’âge de raison.
Dans ce second opus, Bridget Jones est toujours aussi craquante et gaffeuse dans sa vie professionnelle et affective. Mais ses atermoiements et ses marivaudages entre ses deux amants sont quand même moins comiques que les efforts qu'elle avait déployés dans le premier pour les accrocher...
Pour ma part je trouve cette suite encore meilleure que le premier épisode, ce qui est assez rare. C'est plus rythmé, plus enjoué, une très bonne surprise.
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12 423 critiques
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2,5
Publiée le 11 août 2016
Dans cette suite sympatoche de "Bridget Jones's Diary", Renèe Zellweger retrouve en 2004 son personnage de trentenaire gaffeuse en quête du grand amour! Plus que jamais partagèe entre ses deux chevaliers servants, Daniel (Hugh Grant en sèducteur cynique) et Mark (Colin Firth en fiancè coincè), elle poursuit son exploration de la carte du tendre au grè d'une aventure encore plus adaptèe du best-seller èponyme de Helen Fielding! Cette fois, Jones aura maille à partir avec une bombe sensuelle (et atomiquement belle, Jacinda Barrett) qui lorgne sur son petit ami tandis que Grant, son ex, profite de la situation pour la relancer! De quoi provoquer diverses rèactions en chaîne prètextes à des scènes savoureuses! On notera l'excellence de la B.O avec quelques slows planètaires qui collent parfaitement à l’histoire: le mythique "I'm Not In Love" de 10 CC, le romantique "Stop" de Jamelia...En attendant la Bridget Jones troisième du nom dont on ignore encore la date de sortie...
Est-ce bien raisonnable ? Même trio de comédiens. Même histoire à peine revisitée histoire de convaincre qu'il s'agit bien d'une suite. Mêmes gags presque aussi lourds que l'héroïne. Même cynisme et même complaisance à se vautrer dans la guimauve et le pathos, alternativement toutes les cinq minutes. L'intérêt de tout ça ? Aucun. Juste encore un nouveau film qui pue le fric facile. Renée Zellweger, plus grasse que jamais, prouve en rempilant pour ce second opus, qu'elle est aussi stupide que son personnage. Grosse erreur également de la part des scénaristes qui délaissent le personnage d'Hugh Grant, pourtant de loin le plus réjouissant du premier volet. A la place, on parle de cul à toutes les sauces, histoire d'être " tendance ". Pathétique. Pas grand chose à rajouter, ce film est une merde sans nom et sans forme. Même les fans de la première heure ne s'y sont pas trompés. Une question subsiste quand même : Qu'est-ce qu'ils lui trouvent tous à cette grosse truie violette ?
Suite des aventures de notre célibataire trentenaire qui va peut-être ne plus le rester longtemps, avec son gros côté gaffeur qui ne va pas manquer de réapparaître souvent provoquant bien sûr quelques beaux éclats de rire. Bon on est toujours en chemin balisé et même plus qu'avant puisque les chemins balisés avaient déjà été balisé par le premier volet donc on est absolument pas en terrain inconnu. Donc c'est les neurones en mode off et les zygomatiques prêts à réagir qu'on regarde sans déplaisir ce film hyper-prévisible qu'on ne peut tout de même pas s'empêcher de trouver drôle. Tiens au passage, il y a toute ma playlist dans la BO (sauf Madonna, j'aime pas Madonna désolé...!!!), même "I'm Not In Love" de 10cc, la plus belle chanson d'amour de tous les temps...génial... Plaisir coupable 2, le retour...
On reste dans le droit fil du premier volet, en comptant encore largement sur l'abattage et l'entrain de Renee Zellweger pour faire le spectacle. Rien de franchement surprenant, même si la mise en scène assure le rythme et que les rebondissements arrivent à point nommé pour relancer l'intérêt. Les interprètes masculins sont en revanche moins la noce et le film tourne un peu au one-woman-show, dans un récit pas toujours équilibré. Le charme, en tout cas, opère encore et toujours.
Ce deuxième opus de la trilogie "Bridget Jones", réalisé cette fois par Beeban Kidron et sorti en 2004, n'est franchement pas terrible. Bon en même temps, étant donné que j'ai déjà eu un peu de mal avec le premier, je ne m'attendais ici à pas grand -chose, ce n'est donc pas vraiment une déception. Toujours adapté du roman éponyme de Helen Fielding (que je n'ai pas lu non plus et que je ne pourrais donc pas comparer), le film nous donne la suite des aventures de Bridget et de sa nouvelle vie en compagnie de son petit ami, Mark. Bon voilà, rien d’extraordinaire, on continue sur la même lancée que le premier film et dans le même ordre d'idées. Néanmoins, par rapport au premier film qui, même s'il n'était pas très original dans le fond, offrait tout de même quelques surprises, celui-ci ne nous étonne plus du tout. D'une part car nous connaissons la tournure que peuvent prendre les évènements, étant donné qu'il garde plus ou moins le même fond et la même forme que ceux du premier film et puis surtout, pour qu'il y ai un scénario, on se doute que les choses vont bouger et que l'idylle avec Mark ne va donc pas durer très longtemps. J'en profite d'ailleurs pour parler du retour du personnage de Hugh Grant qui n'a absolument aucun intérêt, est cliché et est très prévisible. Prévisible comme le film en lui-même, malgré les mésaventures de l'héroïne (notamment une en particulier), rien n'est surprenant, nous sommes une nouvelle fois dans la comédie romantique classique et clichée qui ne fait aucun effort pour se démarquer de ses semblables. Malgré tout, l'humour anglais est toujours aussi présent et si on aime bien le personnage principal, alors cette suite peut être plaisante mais ça s'arrête là. La vraie question est finalement de savoir que si le film se revendique comme tel, c'est-à-dire une comédie romantique clichée mais plaisante, alors il en est quelque part plutôt réussi, à l'image du premier d'ailleurs (qui est culte mais on se demande toujours pourquoi). En ce qui concerne le casting, il n'y a rien à dire puisque nous retrouvons la même équipe que celle du premier et les acteurs jouent toujours aussi bien. En dehors de quelques longues scènes devant lesquelles on s'ennuie, "Bridget Jones : l'âge de raison" peut donc nous faire passer un bon moment si nous ne sommes pas trop regardant sur le scénario.
Une suite poussive qui ne parvient pas à se hisser au niveau du premier épisode et qui aura du mal à ne pas décevoir les fans du roman culte. Est-ce le remplacement de Sharon Maguire par Beeban Kidron au poste de réalisateur ou le cahier des charges imposé par les producteurs (et alourdi par de nombreux passages obligés, suite au succès de l’opus précédent) qui est venu dénaturer l’univers de la trentenaire la plus célèbre du moment ? Difficile à dire mais une chose est sûre, ce second opus donne dans la redite avec une fainéantise certaine (on retrouve le gag de la culotte géante, l’engueulade avec Darcy sur fond de quiproquo et le combat entre les deux prétendants) quand elle ne sombre pas carrément dans le grotesque de mauvais goût (les scènes dans la prison pour femmes thaïlandaise, le coup de la rivale qui s’avère être lesbienne…). Concernant la mise en scène, on sent une vague volonté de coller formellement à l’opus (avec la voix off de Bridget en guide) mais les trous d’airs sont beaucoup plus nombreux, le film n’étant pas aidé, il est vrai, par son scénario terriblement décousu. Cette suite pourrait d’ailleurs se résumer par le look arboré par sa star, Renée Zellweger. Si l’actrice avait su emporter tous les suffrages dans l’épisode précédent avec ses rondeurs pleines de charme, sa prise de poids est ici bien moins harmonieuse, au point que le personnage est désormais plus proche de la grosse rougeaude que de l’anglaise un peu gironde. Pour autant, le public féminin sera heureux de retrouver un de ses personnages cultes ainsi que le duo de mâles composé par le strict Colin Firth et le cynique Hugh Grant, sans oublier quelques sympathiques second rôles (Jim Broadbendt et Gemma Jones en parents atypiques, Sally Phillips en meilleure amie, Jacinda Barrett en rivale potentielle…). Dépourvu de la place de son illustre prédécesseur dans la culture populaire et maladroit dans sa forme, "L’Age de raison" ne vaut donc pas mieux qu’un banal film romantique avec ses rebondissement si attendus et son happy end convenu. On pourra difficilement s’en satisfaire…