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Xavier D
64 abonnés
1 073 critiques
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3,0
Publiée le 26 juillet 2021
Le brillant Paul Newman qui ont a attribué un rôle pas facile, dans ce drame sous le signe de la vengeance. Pour récupérer sa belle, fille d'un homme influent, qui la envoyer en guerre pour le séparé d'elle, joue de ses atouts de gigolo pour arriver à faire échouer la carrière du père, aussi bien dans la politique qu'en privé. La réalisation est un peu vieillotte, mais les dialogues sont plutôt amusants et divertissants.
Tout est outrancier et vulgaire dans ce film : le scénario, les personnages, les dialogues, le jeu des acteurs. Une caricature d'un thème souvent rebattu. Un désastre hollywoodien où Paul Newman s'est perdu.
Adapté d’une pièce de Tennesse Williams, un drame cinglant mais qui manque d'intensité, où l’on retrouve les thèmes chers du dramaturge, de la peur de vieillir au pouvoir de l’argent en passant par l’impossibilité amoureuse et la solitude, qui fait la part belle aux acteurs avec notamment l’excellente interprétation de Geraldine Page en actrice vieillissante et alcoolique, bien secondé par Paul Newman en gigolo et par Ed Begley, Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.
Richard brooks comme a son habitude nous parle de personnage fort et c'est certainement celui là qui atteint les sommets. On est tout de suite pris par ces personnages fort en couleur a commencer par PAUL NEWMAN. C'est du tres bon tenesse willimas...
Les fans de Tennessee Williams seraient idiots de crier cette fois au scandale car,spoiler: expédiant le happy end de rigueur, Richard Brooks embrasse la noirceur de "Doux oiseau de jeunesse", royalement servi par Paul Newman et Geraldine Page, tous deux magistraux dans ce film étouffant.
Le début de la carrière de Paul Newman a été fortement marqué par les auteurs sudistes qui sont alors la principale source d'inspiration de réalisateurs comme Elia Kazan, John Huston, Martin Ritt, Richard Brooks, Joseph Mankiewicz, ou Sydney Lumet. Marlon Brando, Montgomery Clift et James Dean ont emprunté la même trajectoire que Paul Newman . Il s'agit le plus souvent de rôles paroxystiques dans des adaptations de pièces de théâtre basées sur des drames familiaux ou sentimentaux exhalant tous les tourments de l'âme humaine. La mode avait été lancée en 1951 par Kazan qui avec "Un tramway nommé désir" avait fait éclore l'icône Brando. A la suite il était de tradition que tous les élèves de l'Actor's Studio fassent leur gamme sur ce répertoire devenu classique. Malheureusement avec le temps la plupart de ces films font étalage d'une lourdeur due à une mise en place des personnages trop artificielle. Richard Brooks et Newman avaient collaboré trois ans plus tôt sur "La chatte sur un toit brûlant" de Tennessee Williams qui avait été un véritable succès. Une fois de plus, Newman campe un jeune homme devenu paria dans le pays qui l'a vu grandir. Dans un Sud où la mixité sociale et raciale n'est pas de mise il n'est pas de bon ton pour un jeune barman aussi beau soit-il de séduire la fille du magnat local (Ed Begley magnifique) qui gère en coupe réglée le comté. Mais comme un papillon attiré par la lumière, Chance Wayne (Paul Newman) aux sentiments embrouillés entre ambition et amour sincère n'a de cesse de revenir se mettre à l'épreuve du "Boss" Finley qui lui au contraire use de tous ses pouvoirs pour l'éloigner de sa fille. C'est au bras d'une star alcoolique et droguée sur le déclin qu'il est de retour au pays. Brooks auteur du scénario nous éclaire progressivement par de courts flash-backs sur la genèse du parcours de Chance et tente par le biais de sa relation avec les deux femmes de dépeindre la personnalité duale de son héros. Il y réussit assez bien malgré une tendance appuyée au manichéisme et ceci même si la relation avec la star en détresse est la plus captivante. Geraldine Page non prévue initialement pour le rôle s'inscrit dans la lignée de la Norma Desmond campée douze ans plus tôt par Gloria Swanson dans le chef d'œuvre de Billy Wilder "Sunset Boulevard". Sa prestation est en tout point troublante et pathétique. De son côté Newman piégé comme Brando ou Clift avant lui par l'alliage entre la fameuse méthode et les enluminures dramatiques de Williams n'échappe pas à une tendance à la pose bien trop visible à certains moments pour tenter de donner un peu de crédibilité et de chair à ce drame "bigger than life". Mais il faut croire que le jeu de ces grands acteurs n'a pas été trop affecté par ces exercices imposés de leurs débuts car ils ont pu montrer après et ailleurs toute l'étendue de leurs talents
On retrouve dans ce film, adapté d'une pièce de Tennessee Williams, les thèmes chers au dramaturge : la peur de vieillir, l'obsession de la célébrité, l'arrivisme, les frustrations sexuelles, le pouvoir de l'argent... Si l'intensité dramatique n'atteint pas le niveau de La Chatte sur un toit brûlant (autre adaptation d'un texte de Tennessee Williams par Richard Brooks), si l'histoire d'amour, avec ses obstacles, est assez classique, le film n'en est pas moins intéressant, ponctué d'excellents (et cinglants) dialogues. Comme d'habitude, la mise en scène de Brooks est discrète, intelligente et précise. Il s'appuie ici sur trois brillants acteurs : Paul Newman, touchant, Geraldine Page, dans un rôle décadent et pathétique, et Ed Begley, impressionnant en ogre despotique (Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1962).
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4,0
Publiée le 20 mai 2012
La musique d'Harold Gelman l'annonce dès le gènèrique: ce sera un drame! Après avoir rèalisè, en 1960, le très impressionnant "Elmer Gantry", pamphlet contre les fausses religions, Richard Brooks tourna en 1962 ce magnifique film sur le sexe, la drogue, l'alcool, mais surtout sur l'incommunicabilitè et la profonde solitude, d'après une pièce du grand Tennessee Williams! Les hèros de Brooks cachent toujours un secret: Le personnage de Paul Newman n'ètant pas totalement mauvais, ce dernier cache malgrè tout un èvènement qui conditionne sa destinèe et qu'il ne veut pas oublier! En gigolo aux dents longues, Newman est remarquable comme à l'habitude, mais celle qui retient l'attention dans "Sweet Bird of Youth" c'est sans aucun doute l'immense Geraldine Page qui incarne superbement cette star finissante, alcoolique et droguèe! Avec ègalement l’excellente qualitè du travail des seconds plans, plus particulièrement la prestation du gènial Ed Begley qui campe un dèmagogue cruel et corrompu avec beaucoup d'autoritè! Sa composition lui vaudra à juste titre l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle! Presque un chef d'oeuvre donc, "Sweet Bird of Youth" est un film majeur de Brooks avec un Scope qui fait plaisir à voir et un technicolor à tomber par terre dans certaines scènes...
Après l'excellent La chatte sur un toit brulant, Richard Brooks adapte une nouvelle pièce de Tennessee Williams et reprend Paul Newman. Malheureusement Doux oiseaux de jeunesse n'atteint pas le niveau de Cat on a hot tin roof, mais reste un bon film. Pour le rôle principal qui de mieux que Paul Newman pour jouer le gigolo sex-symbol de cette œuvre ? Certainement personne, il est encore fois grandiose dans son interprétation, même si ce rôle est bien moins marquant que celui de l'alcoolique Brick Pollitt dans La chatte sur un toit brulant. Il n'y a rien à reprocher au scénario, mais peut être au montage qui n'est pas spécialement réussi et au rythme trop inégal.
Cinéaste engagé, intellectuel et réaliste, Richard Brooks réussit pourtant avec un matériau très difficile, à savoir une pièce de Tennessee Williams, à réaliser une oeuvre assez passionnante. Le miracle avait déjà eu lieu avec "La Chatte sur un toit brûlant", il se reproduit ici avec ce film. La fluidité et l'énergie que le cinéaste met dans sa réalisation et dans son écriture y sont certainement pour beaucoup. Mais il dirige aussi comme à son habitude magistralement ses comédiens. Ed Begley a eu un Oscar mérité pour son rôle d'un politicien pourri et puissant (l'un allant rarement sans l'autre!), Paul Newman joue à fond et à raison sur son magnétisme et Geraldine Page prouve définitivement qu'elle était une des plus grandes actrices américaines à travers la composition tout en nuances d'une star déchue et alcoolique. Une réussite majeure dans la carrière du réalisateur et de ses comédiens.
Le problème de ce film, c'est que le rythme est vraiment différent d'un passage à l'autre. Un coup on est vraiment interessé par l'intrigue, un coup on s'ennuie ferme (du moins c'est mon avis).
Dommage, car le scénario est vraiment sympa, et les divers personnages rendent l'intrigue encore plus intéressantes.
Tout de même, ce film qui dure un peu moins de deux heures, m'a beaucoup ennuyé durant certains passages, alors que d'autres m'intéressaient vraiment.
Le tout donne l'impression d'avoir vu un film inégal. Dommage.
Un des meilleurs films de Richard Brooks. Certes, la trame de ce drame est des plus classiques, mais l'intensité vaut surtout par l'interprétation magistrale du couple Newman/Page. Dommage que l'intrigue soit si longue à se mettre en place. Le montage aurait ainsi pu être mieux soigné. Qu'importe, Brooks prouve là qu'il peut aussi réaliser des drames d'une rare intensité.