AlloCiné
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Votre avis sur Ma mère ?
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Christophe Honoré s'attaque au mythe oedipien avec intelligence. Huppert, Garrel et Emma de Caunes composent habilement des personnages au bord du gouffre... gouffre de la vie.
J'aime le côté subversif du film et les jeux pervers (et pas seulement du point de vue sexuel) ainsi que la relation de la mère et de son fils. Mais au final je ne vois pas un grand intérêt (je suis pas grand fan de ce genre de long-métrage). Tout les acteurs sont convaincants et heureusement car le scénario n'est pas passionnant juste un peu intriguant.
Avec Ma Mère, Honoré repousse les limites de la bienséance en entrant au plus profond de personnages blasés, rongés même par le quotidien. Ce film n'est pas qu'un doigt d'honneur à tous les codes de censure du cinéma. C'est un voyage dans les bas-fonds de la nature humaine, parfois capable de tout et n'importe quoi pour ne pas penser au lendemain. Les pratiques décrites dans ce film sont filmées avec un réalisme qui peut mettre mal à l'aise les plus fragiles, mais ce n'est pas le centre du film. Les gens qui sont dès le départ dégoutés par les scènes suggestives ou le thème tabou de l'inceste passent à côté d'une plus grande profondeur, une réflexion sur l'Homme, sur ses désirs, ses vices, appuyé par un parallèle mythologique présent tout au long du film. Un jeu d'acteur correct, Louis Garrel vraiment pas mal, Emma "veux-tu m'épouser" De Caunes sublime, quant à Isabelle Hupert, égale à elle-même, prétentieuse et détestable, sexy et fascinante aussi, tous ces traits de caractère qui lui sont propres et qui servent très bien son rôle de femme fatale. En bref, malgré quelques longueurs, un film très intéressant, qui va plus loin que le simple choc visuel.
Attendez-vous a un film inédit sur la relation mère fils.Ma mère se réduit donc à une succession de scènes dites scandaleuses où une mère (Isabelle Huppert) va plonger son fils Pierre (Louis Garrel) dans l’enfer du vice. Parties à plusieurs, viol, tortures, nuits sans issue enfumées et alcoolisées.Des scénes inaboutit qui ne donne aucune suite pour la moral de l histoire ....C est lent,incompréhensible sans aucun tabou qui donne le mal de vivre avec un scénario digne d un telefilm avec des scénes chocs pour faire croire que ce film fait parti des long metrages dites inoubliable .... CE FILM NE VAUT RIEN ....
Moche, con et chiant. Dialogues écris en dépit du bon sens cinégénique, Honoré ne sait pas comment raconter son histoire, le cinéma c'est clairement pas son truc, il ferait mieux de se contenter d'écrire des bouquins. Le film ne va nulle part, les acteurs sont très mauvais, la direction d'acteur de Honoré devait se résumer à "fous toi à poil, nique, branle toi, lèche...", du grand cinéma subversif et subventionné par le CNC, on peut être fier de notre exception culturelle française (lawl). J'ai pas jugé bon de la préciser au début mais je le dis quand même, c'est évidemment affreusement chiant et parfois à la limite du non-sens (enfin il y aura toujours du monde pour trouver du sens à des films vides et mal branlés). Pour enfoncer le clou définitivement, sachez que le film est produit par Bernard-Henri Lévy, CQFD.
Il y a du bon et du moins bon. Le réalisateur cherche à aller loin, à illustrer une forme d'étrange perversité, et d'une certaine façon, il y réussit, mais pas assez viscéralement à mon goût. Un coté surfait, intello, trop "french", qui me gêne sans doute. Trop de "tête" et pas assez de "corps", dans ce film. Pourtant, bravo à Isabelle Huppert et à Emma de Caunes. A mon avis, Gaspard Noé aurait fait un meilleur travail.
Ca se veut génant, subversif avec des dialogues profonds, pour finalement se retrouver ennuyant. Et pourtant les comédiens payent de leur personne, Louis Garrel en tête. Monsieur Honoré souhaitait faire un film dérangeant, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'est servi de tous les ingrédients les plus convenus. Aurait-il peur de l'originalité ? Bref, sexe sous quasiment toutes ses formes (initiation, collectif, violent etc...) et un seul thème, traité sans raffinement d'ailleurs, le complexe d'oeudipe.
Une interprétation en demi teinte, I. Huppert pas vraiment expressive (pour changer)et L. Garrel qui peine à rendre crédible l'amour démesuré qu'il a pour sa mère, ce que n'arrive pas à pallier le déluge de scènes "choc". Le seul à tirer son épingle est le comédien qui joue "Loulou", mais l'interprêtation, aussi bonne soit-elle, d'un personnage aussi mineur, ne peut sauver un film... malheuresement.
Honoré arrive toutefois à éviter le côté racoleur qui caractérise souvent les films de ce registre. Pour conclure, tant qu'à visionner un film d'Honoré, autant voir "La belle personne", véritablement dérangeant et bien plus subtil !!!
Une interprétation en demi teinte, I. Huppert pas vraiment expressive (pour changer)et L. Garrel qui peine à rendre crédible l'amour démesuré qu'il a pour sa mère, ce que n'arrive pas à pallier le déluge de scènes "choc". Le seul à tirer son épingle est le comédien qui joue "Loulou", mais l'interprêtation, aussi bonne soit-elle, d'un personnage aussi mineur, ne peut sauver un film... malheuresement.
Honoré arrive toutefois à éviter le côté racoleur qui caractérise souvent les films de ce registre. Pour conclure, tant qu'à visionner un film d'Honoré, autant voir "La belle personne", véritablement dérangeant et bien plus subtil !!!
Un film avec beaucoup de queues mais pas de tête.
Quelle claque ! Il s'agit d'une des films les plus dégueulasses qu'il m'ait été donné de voir. Voir le héros passer son temps à se taper la quiche, franchement c'est pas classe du tout. D'un autre côté, je suis admiratif devant autant de courage. Produire, réaliser et jouer dans un tel film, à une époque où la censure fait rage, où on porte plainte devant la justice pour tout et rien, où on prône le retour aux soi-disant vraies valeurs... bravo. Au final, je suis tout de même dubitatif. Je reste hermétique au message véhiculé par le film. Mon dégoût l'emporte largement sur ma fascination.
J'ai découvert Christophe Honoré récemment et je dois dire que j'adore! Il dispose à mes yeux d'une lucidité rare. Dans "Ma Mère", l'histoire peut certes paraitre choquante, voir insupportable pour les bien-pensants, mais finalement, nous n'avons que les limites que nous nous imposons à nous-même. En particulier dans ce genre d'histoire qui n'implique finalement que les protagonistes. Avec des moments insolites (la scene finale), j'ai trouvé ce film hilarant dans son audace. Souvent de l'humour noir, mais de l'humour quand même. Le tout saupoudré d'une certaine beauté picturale. Je dois malgré tout concéder au film quelques défauts. Mais pour avoir osé traiter un tel sujet, sans peur des tabous. Je lui mets 4 étoiles.
Aucun intérêt, comme tous ses autres films, malsain et tordu, probablement comme son esprit.
Adapter une oeuvre de Bataille est délicat et la relation complexe mère/fils difficile à transposer. Honoré n'a pas ce sens de l'adaptation et manque clairement de subtilité malgré de bons acteurs qui donnent tout dans un film bien creux. Préférez largement le livre.
Faire un film choc,malsain,dérangeant et psychologique oui mais faut il encore savoir mené ce film a bien.Car ici c'est remplit de longueur et de rien,le tout étant extrêmement mal réalisé.Honoré croit bousculé les codes du cinéma et son spectateur,mais ce n'est rien de plus qu'une bande d'acteurs mis devant une caméra a qui un réalisateur cherche a donner une décadence sans jamais y parvenir.
Une mère pervertit son fils.
Un mélange indigeste de scènes pornographiques et de phrases pompeuses tirées sans doute du livre de Georges Bataille qui a servi de base au film. Le thème principal semble être de vouloir démontrer qu’il y a un lien entre le sexe et la mort, un lieu commun exploré déjà par d’innombrables auteurs. Cela se veut choquant, c’est surtout ridicule (Exemple : le héros urinant sur les revues pornographiques de son père décédé). Isabelle Huppert semble jouer au second degré, Emma de Caunes, la jeune partenaire de son fils, est assez envoutante, mais l’ensemble fait beaucoup plus bailler que fantasmer. Tant pour les réflexions philosophiques que pour l’érotisme, il y a infiniment mieux. A éviter.
Un mélange indigeste de scènes pornographiques et de phrases pompeuses tirées sans doute du livre de Georges Bataille qui a servi de base au film. Le thème principal semble être de vouloir démontrer qu’il y a un lien entre le sexe et la mort, un lieu commun exploré déjà par d’innombrables auteurs. Cela se veut choquant, c’est surtout ridicule (Exemple : le héros urinant sur les revues pornographiques de son père décédé). Isabelle Huppert semble jouer au second degré, Emma de Caunes, la jeune partenaire de son fils, est assez envoutante, mais l’ensemble fait beaucoup plus bailler que fantasmer. Tant pour les réflexions philosophiques que pour l’érotisme, il y a infiniment mieux. A éviter.
Une oeuvre subversive et audacieuse.
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