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Malevolent Reviews
985 abonnés
3 207 critiques
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3,0
Publiée le 4 mai 2013
Dessin animé sur les pirates plaisant à défaut d'être vraiment épique, L'Île de Black Mór possède autant de qualités que de défauts. Le réalisateur Jean-François Laguionie revient cinq ans après le remarqué Château des singes et propose une animation équilibrée, lisse et homogène, avec des héros très attachants suivant une aventure des plus classiques... Ceci dit, le tout manque cruellement de punch et cette aventure s'avère au final un tout petit peu plate, les mésaventures de notre héros Le Kid et de ses compagnons de fortune n'étant pas très mouvementées. Les quelques scènes d'action sont également mal mises en scène et l'on ne ressent aucune palpitation, le souffle épique propre aux aventures des pirates manquant hélas à l'appel. Heureusement, l'histoire sympathique, les touches d'humour et la bonne humeur du long-métrage en font un spectacle tout au plus agréable.
Un excellent film d'animation pour les petits et les grands tant sa portée symbolique et presque philosophique et grande. Si on ajoute à ça la beauté des images et la qualité de la bande son, cette nouvelle production de Laguionie apparaît comme absolument incontournable !
Je suis plutôt partagé en fait. Le dessin est sympa mais l'animation en soit n'est pas top. On est vraiment très, très, très, très loin du niveau asiatique (et je pèse mes mots). Autant sur le fond que sur la forme, nous avons pas mal à apprendre d'eux. Au niveau du scénario, rien de bien folichon mais on se laisse quand même emporté avec une atmosphère bien réussie avec une certaines noirceur qui n'est pas pour me déplaire. Le protagoniste, parlons en ... il est prétentieux, il croit savoir tout connaître, parle mal aux autres sans cesse, il a une voix insupportable ; sacré leçon de vie pour les enfants qui regardent ce film. Bon après, il faut avouer, je suis assez sévère mais il y a quand même de bonnes choses dans "L’Île de Black Mor". Les autres personnages sont divers et plutôt attachants, l'époque assez bien retranscrit et le temps passe assez vite car on ne s'ennuie pas trop. J'avais aussi vu "Le Tableau" qui est sorti bien après, et comme dans son cas précis, je reste donc sur ma faim à cause des bonnes (voire très bonnes) critiques qui ont été émises à leur sujet respectif. En bref, sympa mais sans extase. 11/20.
Cet animé n'est pas de ceux qui illuminent notre quotidien et déclenche des passions. L'animation est sobre et assez terne. La lumière perce et révèle des couleurs dans une conclusion à peine inattendue. Cette histoire de fils de pirate laisse entrevoir une aventure en demi-teinte.
Magnifique, captivant, envoûtant : mes enfants ne cesent de le redemander depuis qu'ils l'ont vu. Une oeuvre simple, sobre, dont le trait et la musique nous plonge inéluctablement au sein de cet univers de jeunes pirates.
très planant, et nettement mieux qu'un Disney. je l'ai vu par hazard comme on ouvre une BD à fnac, et puis je me suis laissé prendre par cette histoire portée par une musique,...comment dire...et bien très planante, aller savoir pourquoi!
Vu en version bretonne. Le héros est un jeune orphelin enfermé dans un pensionnat dans lequel on pratique le travail forcé. Tous les soirs, les gosses ont droit à la lecture du récit des aventures d'un célèbre pirate. Un beau jour, notre jeune ami parvient à s'échapper et va tenter de retrouver son père et de suivre les traces de Black Mor le pirate légendaire. De son évasion à ses rencontres en passant par les choix qu'il aura à faire, l'Île de Black Mor est un récit initiatique malin qui plaira aux petits comme aux grands. L'animation et le trait sont simples voire sommaires mais ils participent à une ambiance mystérieuse. L'humour est assez fin pour satisfaire les adultes et en même temps assez visuel pour faire rire les gamins. Bref, une histoire touchante et drôle et une réussite.
seconde critique, 4 ans plus tard : C’est grâce au chouette travail de Dizale qui est à l’origine de la version en breton du film que mon attention s’est à nouveau portée sur ce 3ème long métrage de Laguionie.
Nous sommes au XVIIIème siècle (probablement). Kid est un ado qui a été placé dans un orphelinat. Son quotidien, c’est l’exploitation comme main d’œuvre gratos et, le soir, la veillée pendant laquelle on lui raconte l’histoire du fameux pirate Black Mor. Celui-ci aurait laissé derrière lui un trésor planqué sur une île inconnue. Quand Kid parvient à s’enfuir, il va se trouver des compagnons, un bateau et un objectif, trouver cette île et découvrir ses origines.
« Tout vient à point » semble toujours dire Laguionie. Et c’est vrai qu’il prend son temps. Il y a dans ce récit une torpeur aérienne et rêveuse. L’intrigue met un moment à s’installer et elle avance sans à-coups mais pas sans quelques surprises. Les personnages s’ajoutent au fur et à mesure, chacun mettant ses compétences dans l’aventure. L’humour est omniprésent mais il s’agit plus de sourires que d’éclats de rire. Le design graphique est fidèle à ce que j’avais vu auparavant de Laguionie. De grand aplats, de doux dégradés, un trait simple et presque enfantin. C’est joli. L’animation est de qualité mais il lui manque du mouvement. Et c’est en gros le reproche qu’on fera au film dans son ensemble. Un grain de folie, même contenu aurait été le bienvenu. Il aurait nourri un suspens qui manque cruellement de mordant. Du coup, l’aventure se déroule sagement et le risque de somnolence est parfois réel. Dommage car c’est une belle histoire que celle qui nous est contée, un bel hommage à Stevenson.
En résumé, un film sage et agréable mais sans relief. Ce que sera aussi le Tableau. En fait, j’en déduis que je n’aime pas trop ce que propose Laguionie.
On se laisse naviguer malgré deux vagues de malaise. Au début, l'enfant qui s'échappe de l'orphelinat et désir devenir un vrai pirate s'arroge du pouvoir, comportement bien opportuniste. Après tout, c'est le fils spoiler: de Black Mór . Il y à aussi l'apparition d'un bateau fantôme, aucune idée du pourquoi, j'ai rien compris...
Le titre fait référence à l’île volcanique Erewhon (anagramme de nowhere, nulle part en anglais) du pirate Black Mór, à la main droite en fer, dont un adolescent de 15 ans, Kid, possède une carte et qui s’évade de son orphelinat-bagne, en 1803. C’est un beau film d’animation (en 2D) qui reprend les codes du film de pirates avec des références et/ou des clins d’œil à Hergé (1907-1983) [« L’île noire » (1938), « Le secret de la Licorne » (1943)], à Robert-Louis Stevenson (1850-1894) [« L’île au trésor » (1883)] avec l’unijambiste Long John Silver et à Hayao Miyazaki, pour les paysages tropicaux. Il traite aussi de la filiation, mâtinée d’une touche féministe avec le personnage de Petit Moine. Sans oublier la musique de Christophe HERAL dont c’est la 1ère collaboration sur 2 avec le réalisateur.
Agréable surprise cette animation de 2004 aux accents celtiques, histoire d'aventures maritimes située en 1803 et qui débute dans un orphelinat dirigé comme un bagne. Une histoire qui nous présente quelques personnages bien composés et un singe. Des allures de Dickens et de Stevenson pour l'île au trésor, mais ce n'est que l'inspiration car c'est un récit complet plutôt optimiste mais sans manque de réalisme. Un côté intimiste dans l'aventure non spectaculaire qui s'écarte de standards américains et autres.
Film d'animation magnifique qui a berçé mon enfance. Magnifiquement bien réalisé et les dessins sont magnifiques. Ce film d'animation séduira aussi bien les enfants que les parents.
Des budgets restreints, des techniques d’animation à l’ancienne, un trait influencé par la bande dessinée européenne et une distribution en salles qui reste hyper modeste au regard de la médiatisation de n’importe quelle production américaine,...c’est presque un miracle que les films d’animation de Jean-François Laguionie, ancien élève de Paul Grimault, aient pu continuer à exister au 21ème siècle. On aurait tendance à croire que ce sont les adultes, ou les critiques de cinéma, qui aiment ces productions feutrées, aux traits amples, au scénario ténu et aux dialogues un peu plus châtiés que la moyenne : du début à la fin, tout y est très lent, très posé, comme dans un vieux livre d’images. Pourtant, aussi habitués soient-ils à la frénésie et à l’ampleur des productions hollywoodienne, ‘L’île de Black Mór’ passe plutôt bien auprès de 5-10 ans. Il est vrai qu’en s’inspirant de l'île au Trésor de Stevenson, il n’y avait guère de risques de s’aliéner ce public.