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Jérôme H
169 abonnés
2 295 critiques
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4,0
Publiée le 28 mars 2008
Superbe adaptation du roman qui réussi a conservé la tristesse du personnage ainsi que l'impact de chacun des personnages secondaires sur ce jeune garçon. Quelques scènes trainant un peu en longueur opar moment mais à chaque fois compenser par une maitrise de la réalisation et des acteurs. Surement pas le meilleur film de Roman polanski car brider par une histoire mondialement connu mais un film qui se voit comme le livre.
C'est impeccablement fait à tous les niveaux et d'une fidélité sans reproches à Dickens. La seule question est l’utilité d'un tel film : alternative à la lecture du roman ? Je ne vois pas d’autre raison...
Un film vraiment fabuleux que cet "Oliver Twist" ! Je me rappelle encore avec émotion du dessin animé de mon enfance, et là j'ai retrouvé l'ambiance... Quel suspence ! Je n'en pouvais plus à un moment tellement j'étais stressé pour Oliver ! ça s'adresse plus a des enfants, mais j'ai toujours mon ame d'enfance et ce film m'a vraiment enchanté ! Les acteurs sont fabuleux, et que dire de Ben Kingsley ? Il a joué Moise, Isaac Stern, Gandhi... Et là, en Fagins, il se transcende à nouveau et explose littéralement l'écran ! Vraiment un superbe film que j'aurais applaudit a la fin si on n'avait pas été que 4 dans la salle ce mardi matin de bonne heure... Un chef d'oeuvre, pour moi ^^
J'ai été déçue parce que j'avoue que j'attendais mieux d'un réalisateur ayant fait Le Pianiste !! Cela dit, le film est tout de même divertissant et se regarde avec plaisir et l'enfant jouant Oliver Twist est trop mimi ! Un film paradoxal car il traite des enfants et c'est pour cela qu'il y a certains dialogues assez puérils mais je ne pense pas qu'il soit pour les enfants car certaines situations sont assez dures, l'atmosphère est froide et l'image, grise et triste, reflète bien l'histoire !
Grande déception... Roman Polanski devait être malade. Il avait pourtant les moyens financiers et ça se voit ! Les décors et les costumes sont superbes, tellement beaux que le film sur la pauvreté en devient aseptisé et sans personnalité. Tout est justement trop beau trop propre ; où est la saleté, la crasse, la dur vie des rues ?! Le film sent le savon et le cahier des charges suivis à la lettre. La mise en scène est efficace et le film est fidèle à l'histoire mais on ne croit pas assez au drame des enfants des rues, on ne ressent pas la vraie pauvreté. Film académique, techniquement réussi mais sans âme. Voyez ou revoyez plutôt "Oliver Twist" (1948) de David Lean.
Oliver Twist ou comment tout le malheur du monde semble s'abattre sur un pauvre gamin innocent. Oliver subit jusqu'à la fin ces malheurs pendant deux heures et nous, plongés dans le film et dans le Londres crasseux recréé par Polanski, on aurait limite voulu qu'il lui en arrive encore des malheurs juste histoire de rester encore un peu avec Ben Kingsley et sa trogne irrésistible de vieillard ou encore avec Mark Strong et sa tignasse rousse. Si Barney Clark campe un très bon Oliver Twist, c'est Kingsley et Jamie Foreman qui lui volent la vedette, empêchant ainsi une identification au personnage, presque toujours passif. Le cinéaste a été plus inspiré et il est meilleur avec plus de cynisme et de cruauté mais ce film reste très réussi. La reconstitution est impressionnante et promet de belles images.
Sattaquer en 2005 à une énième adaptation dOliver Twist relevait presque dune hérésie. Dabord parce quil est quasi impossible de transcrire en image la flamboyance des mots de Dickens. Ensuite parce que passer derrière la version de Lean (1947), la plus accomplie jusque là, allait entraîner des comparaisons. Mais Polanski, en plus dêtre un éminent cinéaste est également un admirateur de luvre. Deux atouts qui font de son film une réussite. Celle que lon nosait attendre. Il contourne la difficulté de ladaptation fidèle à la virgule en extirpant lessence du roman quil sublime avec sa propre interprétation des faits et son vécu. Il ne cherche aucun artifice dune adaptation moderne, qui ferait dOliver un « pti gars des banlieues ». Au contraire Roman Polanski se veut très respectueux de lhistoire en lillustrant au mieux. Pour cela il sest entouré dune équipe de techniciens admirables, et sest doté dun casting brillant à commencer par les gamins. Quant à Ben Kingsley, il est de loin le meilleur Fagin quil nous ait été donné de voir. Il pousse son personnage vers la caricature : monstrueux, repoussant, tendre, cupide. Tel, que notre imaginaire denfant lavait créé il y a quelques années en le lisant.
Malgrès des images magnifiques et des décors gigantesques, Oliver Twist de Roman Polanski est plombé par un académisme flagrant (Les gentils sont vraiment gentils et les méchants sont des monstres impitoyables) et par des acteurs qui en font beaucoup trop, bien que Ben Kingsley s'en sorte pas mal du tout. En espérant que Oliver Twist n'est qu'une parenthèse dans la carrière de Polanski et que son prochain film sera dans la veine de Frantic, de La Neuvième Porte ou de Rosemary's Baby.
Il y a quelque chose de frustrant de bout en bout dans ce film. On sent que l'histoire, tirée d'un classique de Charles Dickens (que je n'ai pas lu), possède un énorme potentiel. Les aventures de ce jeune garçon, balloté dans l'Angleterre victorienne, qui rencontre tour à tour la cruauté, l'amitié, la violence, le danger, l'espoir et l'injustice a quelque chose de beau et de prenant. Tristesse et suspense: voilà ce que ce film est capable d'offrir deux heures durant. Mais au delà de ce suspense et de cette beauté, c'est la frustration qui domine, comme je l'ai dit. Pour moi l'un des points noirs de ce film est le personnage d'Oliver Twist lui-même. On a l'impression irritante qu'il subit tout ce qui se passe, que c'est un pantin sans volonté ni âme ni émotions aux commandes du réalisateur: le personnage manque de profondeur et de crédibilité. Ensuite, le film est décousu. On assiste à une succession de scènes réussies, mais elles sont malheureusement soit trop courtes, soit sans rapports entre elles. Le film possède un je-ne-sais quoi d'artificiel, qui donne l'impression que Polanski adapte certains passages du livre de Dickens sans cohérence ni logique. Le film est riche et dense, mais où veut donc en venir le réalisateur? Critique de l'injustice sociale? Réflexion sur la fidélité? Vision pessimiste de l'humanité? Sans doute les trois à la fois, mais aucune de ses pistes n'est menée à son terme ou exploitée de manière satisfaisante. Le final est quand à lui irritant d'improbabilité (mais qu'attend donc Oliver Twist pour fuire?...). Lorsqu'on en arrive au générique, les émotions mêlées que l'on a éprouvé durant tout le film arrive à leur paroxysme; on a l'impression d'avoir assisté à une oeuvre riche et belle; mais on a aussi le goût amer de frustration que laisse un film qui semble inachevé. Roman Polanski (passons sur les déboires de sa vie personnelle) ne livre donc pas une adaptation bouleversante comme l'était son film précédent, l'extraordinaire "Pianiste", mais un film curieux, beau et frustrant, prenant et irritant tout à la fois.
C'est dans un style romanesque que nous suivons le parcours difficile du jeune Oliver Twist. J'ai donc été surprise au départ par le sur-jeu des acteurs, pour finalement m'apercevoir qu'ils créaient cette ambiance propre au roman. Mais cette démarche m'a parfois gêné, d'autant plus que les doublages de la version française sont mauvais. En effet, les protagonistes perdent de leurs crédibilités ; Barney Clark (Oliver Twist ) m'a peu convaincu. On peut tout de même apprécier son visage d'ange mélancolique convenant bien au personnage. En revanche, Ben Kingsley (Fagin) incarne parfaitement ce vieux truand, rendant bien à la fois la fourberie et la tendresse de l'homme. Parmi les autres acteurs se démarque Jamie Foreman (Bill), impulsif et terrifiant, ainsi que Leawe Rowe (Nancy, sa compagne), douce et attachante. Même si le scénario est parfois trop prévisible, il tient en haleine le spectateur qui fait siennes les souffrances et les angoisses d'Olivier Twist. Les quartiers de Londres reconstitués,accompagnés des costumes et des maquillages contribuant à restituer l'atmosphère de l'époque sont un plus qui me fait conclure que ce film qui vaut la peine d'être vu le serait plus encore avec un meilleur doublage.
Ce film m'a beaucoup plus, par sa simplicité et son ambiance, de sublime costumes et décors. Oliver Twist est très mature pour son âge, il a un courage tout simplement admirable, il veut se sortir de la misère par touts les moyens mais surtout par lui même, il est est honnête et courageux ; ce film m'a fait découvrir un jeune garçon adirable !
Depuis ses deux ou trois derniers films (je pense par exemple au magnifique "Pianiste" ou encore à "La Neuvième Porte"), Roman Polanski semble avoir pris goût aux grandes superproductions. A chaque fois qu'il s'y attèle, le résultat n'est pas toujours exceptionnel mais le spectacle reste souvent de qualité (un peu à l'image de celui-là). Cette fois ci il s'attaque à une nouvelle version d' "Oliver Twist". Le chef d'oeuvre de Dickens a pourtant été adapté à maintes reprises au cinéma, c'est dire si la tâche était difficile pour le cinéaste qui allait se risquer à une nouvelle relecture. Et au final c'est la frustration qui domine. Car oui l'ensemble est visuellement bien reconstitué et très (ou trop ?) fidèle au roman mais dieu que c'est gentil, dieu que c'est lisse ! Polanski ne fait que réediter une énième adaptation sans surprises ou l'on ne fait qu'observer à nouveau le jeune orphelin errant dans les rues de Londres. Si j'insiste sur ce point, cela ne veut pas dire que "Oliver Twist" est un mauvais film ; non il s'agit même d'un divertissement rythmé et idéal pour passer une soirée en famille. Seulement le cinéaste (et ses acteurs par la même occasion) ne se surpassent aucunement, ils donnent l'impression d'avoir assuré le service minimum, point barre ! Soigné mais classique.
Le film manque définitivement de peps. On s'ennuie pendant tout le film, l'ambiance nécessaire à ce genre de film n'a pas été créée, il manque une touche personnelle. C'est vraiment plat et lisse, et on attend impatiemment la fin. Entre temps, on a eu le temps de se rendre compte que le Oliver Twist choisi n'est pas du tout attendrissant avec ses yeux de chien battu, il n'a aucune présence (il n'est pas mauvais, bien sûr, mais on a vu mieux en jeune talent). Ben Kingsley, méconnaissable, joue un Fagin plutôt sympathique (bizarrement, j'avais l'impression que Fagin était beaucoup plus cruel, mais ça fait longtemps que j'ai lu le livre). Mark Strong, dont j'attendais l'apparition avec impatience, m'a bien fait rire avec sa perruque rousse (désolée, c'est tout ce que j'en retiens). Bref, c'est un mauvais film, et on peut même pas dire que cela se regarde facilement, car on s'ennuie.
Vous voulez un bon petit film pour le dimanche après-midi : allez voir Oliver Twist de Roman Polanski ! Qui aurait put croire que ce realisateur s'atele au celebre roman de Dickens: d'après ma mère il la fait pour ses enfants ! Et effectivement, c'est bien un film pour enfants ! Ils se regaleront devant les blagues burlesques, les costumes grossiers et le jeu trop exagéré des acteurs. Le petit Oliver Twist touche beaucoup avec sa petite tête d'ange ....mais il n'a pratiquement que ça. Son jeu n'ai pas toujours très convainquant mais on lui pardonne vite vu son jeune age. Il endosse tout de même avec maturité son rôle.