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    Les Gaîtés de l'escadron
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    11 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 177 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Bon, soyons franc, ce film n’est pas antipathique, mais il ne présente pas vraiment d’intérêt. A l’image de beaucoup de films choraux (ce que ce métrage est car aux noms les plus connus aujourd’hui s’ajoutent beaucoup de noms d’acteurs, surtout de comiques bien connus à l’époque), on se retrouve plus devant une succession de numéros d’acteurs que devant un film.
    Il n’y a pas franchement d’histoire. Il y a une succession de sketchs dans un univers militaire, plus ou moins heureux, qui se succèdent pendant 1 heure 25 environ, et ça se termine comme ça a débuté, c’est-à-dire sans véritablement de scénario. Alors ok on ne s’ennuie pas vraiment, mais le rythme ultra-découpé, le manque d’enjeux, l’humour qui reste peu subtil et assez rébarbatif, tout cela rend le film peu digeste sur la longueur. Il semble que Tourneur avait déjà adapté le livre de Courteline en court-métrage par le passé, je crois que c’était un format plus judicieux.
    Le casting est évidemment prestigieux, et aujourd’hui on retient surtout le trio Fernandel-Raimu-Jean Gabin. En fait seul le seconde des trois est franchement en tête d’affiche, Jean Gabin étant dans ses débuts et héritant d’un second rôle sans grand relief, Fernandel assurant quelques gags mais sans plus. Il faut dire qu’il y a beaucoup d’acteurs et de personnages, peu on vraiment une place notable, si ce n’est Raimu qui truste l’affaire, et dont on sent en fait que c’est la grosse star du film. Très bon, il apporte un plus dans de nombreuses scènes, et la dernière partie qui lui voit bien plus présent est un cran très net au-dessus du reste du film. Il livre aussi un très bon monologue !
    Sur la forme pas énormément de chose à signaler. Une photographie noir et blanc qui n’a pas de spécificité particulière, une bande son très martiale qui pourra vite agacer par sa présence intempestive, une réalisation sans grand relief de Tourneur qui ne se force pas outre mesure, le métrage pourra éventuellement plaire par son atmosphère pas trop mal restituée d’armée de la fin du XIXe siècle, mais enfin, rien de très signifiant.
    Les Gaietés de l’escadron est peut-être un métrage qui souffre de se passer dans une atmosphère et un contexte qui parle peu aujourd’hui, et ce qui ne facilite pas forcément l’efficacité de l’humour parfois. Néanmoins, objectivement, le film est faible, souffrant, comme je l’ai dit, de sa construction pas du tout adaptée au format long, et de son casting, pléthorique, ou chacun doit venir faire son petit numéro, au détriment malheureusement de l’histoire et de la fluidité du film. 1.5
    bsalvert
    bsalvert

    356 abonnés 3 510 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 novembre 2023
    Une histoire basique portée par des acteurs qui se révèleront quelques années plus tard. A voir pour le casting.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    702 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2010
    Ce long métrage de Maurice Tourneur possède un casting de choix ( Raimu, Fernandel, Jean Gabin ) et il faut bien avouer qu'il s'agit de la plus grosse qualité de l'oeuvre, tant ces trois comédiens nous font bien rire, mention spécial d'ailleurs à Fernandel dans le rôle du soldat Venderague qui est vraiment hilarant sur certaines séquences. Malgré tout, il ne s'agit pas non plus d'un classique du genre, car la mise en scène est tout de même assez classique et malheureusement certains dialogues sont très difficiles à comprendre, en grande partie evidemment dù à une bande-son vraiment médiocre. Ceci dit, il s'agit d'un long métrage à découvrir pour les aficionados des trois comédiens principaux.
    Gonnard
    Gonnard

    226 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2009
    Que de grands noms à l'affiche. Pourtant le résultat final est bien décevant. Pas de franches rigolades, c'est tout juste divertissant. Le personnage campé par Fernandel est même sacrément énervant. Jean Gabin joue quant à lui les seconds couteaux, ce qui est fort dommage.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 068 abonnés 4 115 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2024
    « Les Gaietés de l’escadron » est le septième film tourné par Jean Gabin, ici sous la direction de Maurice Tourneur, réalisateur français très expérimenté et reconnu qui a fait de 1914 à 1926 une brillante carrière à Hollywood avant de revenir en France pour y tourner son troisième film parlant, comédie militaire, remake d’un film que Tourneur avait lui-même réalisé en 1914. Jean Gabin a un an auparavant été dirigé par le fils de Maurice, Jacques Tourneur (« Tout ça ne vaut pas l’amour ») qui fera lui aussi une carrière prestigieuse aux Etats-Unis. À ses côtés, Jules Raimu et Fernandel.
    Le scénario de Georges Dolley est l’adaptation du premier roman de Georges Courteline paru en 1886 et rapidement adapté au théâtre. La pochade plutôt roborative brosse le portrait satirique de l’armée française de la fin du XIXème siècle après qu’elle a subi la fameuse débâcle de Sedan (1er septembre 1870) restée dans toutes les mémoires de l’époque. Maurice Tourneur né en 1876 a bien connu les heures de gloire du « comique troupier » qui perdurera de manière parcellaire avec plus ou moins de bonheur jusque dans les années 1970 avec la saga de la « Septième Compagnie » qui, la fin de la conscription aidant, sonnera en fanfare le glas d’un genre passé de mode.
    Tourneur en expose doctement avec les « Gaietés de l’escadron » tous les artefacts à travers les ordres ineptes qui se propagent en cascade jusqu’au troufion de base et relayés par des sous-officiers jouissant sans vergogne de leur petite parcelle de pouvoir. Portrait d’une armée empêtrée dans sa verticalité hiérarchique et qui semble alors selon Courteline très loin d’être en mesure de reprendre au nom de la France l’Alsace et la Lorraine qui lui ont été arrachées. Jules Raimu tout à son affaire dans le registre qu’il affectionne du bougon au cœur tendre campe le capitaine Hurluret, sans doute le dernier auquel il fallait confier le commandement d’un régiment de chasseurs à cheval ou de quoique ce soit d’autre, incapable d’incarner l’autorité suprême qui fait que toute cette pompe militaire peut avoir un sens. Fernandel et Gabin respectivement le soldat Vanderague et le soldat Fricot incarnent les deux figures emblématiques du comique troupier. Le soldat naïf sans doute d’extraction rurale, éternelle victime des brimades de ses supérieurs et le soldat roublard à l’affût de toutes les contradictions du système pour se la couler douce.
    Au-delà de l’aspect répétitif et lourdaud des gags on ne peut que constater l’incapacité du jeune Gabin à adapter son jeu à une gestuelle et à une tonalité qui lui sont étrangères. Jules Raimu et Fernandel tous deux méridionaux sont à l’inverse complètement dans leur élément. Dans le dernier tiers de sa carrière alors qu’il est revenu au sommet et que son physique s’est épaissi, l’acteur chevronné montrera des dispositions comiques parfaitement efficientes qui lui vaudront de se confronter avec brio aux trois monstres comiques de leur époque. Bourvil tout d’abord dans la fameuse « Traversée de Paris » (1956) de Claude Autant-Lara, Louis de Funès dans « Le Gentleman d’Epsom » (1962) de Gilles Grangier puis dans « Le tatoué » (1968) de Denys de La Patellière et Fernandel à nouveau dans « L’âge ingrat » (1964) de Gilles Grangier. Comme quoi tout arrive à point à qui sait attendre. Pour conclure sur « Les Gaietés de l’escadron », il faut convenir que ce film mineur de Maurice Tourneur ne fait pas partie des plus convaincants de la grosse douzaine précédant l’avènement que constituera en 1935 « La Bandera » de Julien Duvivier
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 613 abonnés 12 265 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2010
    "Les gaietès de l'escadron" de Maurice Tourneur nous font remonter le temps jusqu'en 1932 rèunissant en autre un trio de lègende avec Fernandel, Jean Gabin et Raimu! Cette oeuvre fut d'abord un roman puis une pièce de Georges Courteline qui connut un grand succès à la fin du XIXe siècle! On n'y suit le quotidien mouvementè de l'escadron du 51e règiment de chasseurs à cheval, rythmè par son lot de brimades, de corvèes, de dèsertions d'hommes tyranisès par la fèrocitè de leur supèrieur et d'agissements de fortes têtes assez dèsopilantes! A la suite de Courteline, Tourneur dènonce ici l'absurditè de la hièrarchie militaire et jette aussi un regard volontiers attendri sur les soldats! Un comique troupier divertissant dont certaines scènes furent colorièes au pochoir...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    19 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2024
    D'après Courteline, la comédie de de Maurice tourneur se déroule vers1900 dans un régiment de cavalerie plutôt pittoresque. Cette caricature des moeurs militaires, qui oppose les soldats du rang à leurs officiers, est souvent savoureuse...bien davantage que les bidasseries futures de Claude Zidi!
    Gabin, Fernandel (tous les deux dans des séquences épisodiques) et Raimu se partagent la vedette tout en ayant peu de scènes communes. Ils s'imposent dans des rôles typés et adapté à leur personnalité d'acteur. Gabin est ce soldat tire-au-flanc et réfractaire abonné au "trou"; Fernandel est Vanderague, souffre douleur récoltant invariablement ses " quat jours" ; enfin, Raimu, la star du film, est le capitaine Hurluret, le chef ronchon et paternaliste, toujours bienveillant à l'égard de ses secondes classes.
    Le film de Tourneur porte bien son nom. Cette suite d'anecdotes militaro-comiques est joyeuse, qui se fait un plaisir de railler l'autoritarisme des petits chefs, au demeurant salué par l'indifférence du troufion, et les effets grotesques d'un commandement très hiérachisé. spoiler: La visite surprise d'un général
    , patelin mais insidieux, offre à la fin quelques belles scènes de comédie.
    En définitive, le film, un peu décousu faute d'intrigue, montre bien, au-delà de son témoignage d'une autre époque, ce qu'a toujours été le rapport entre l'appelé et le service militaire: une farce.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Il s’agit d’une satire de la vie militaire, de ses aberrations et de ses illogismes. Comme la pièce, tout le film se déroule dans la caserne (à l’exception d’une scène dans un cabaret) et aucune histoire sentimentale ne vient se greffer sur cette caricature. Bien entendu, ce style d’humour amuse beaucoup moins aujourd’hui, l’armée n’ayant plus la même place dans notre société qu’il y a un siècle, mais le film reste remarquable pour sa distribution : si Raimu était déjà un acteur fort célèbre, Fernandel et Gabin n’étaient alors qu’au début de leur carrière et tous deux campent avec une certaine assurance des personnages hauts en couleur. Les Gaîtés de l’escadron est donc un film à voir avec un certain recul, son humour était dans les années trente bien plus corrosif et subversif qu’il ne paraît aujourd’hui.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    101 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Vieux. Mais : étonnant. C'est une histoire de guerre dans l'entre-deux-guerres. Et une histoire critique. L'humour y est basique (démodé, pour être subjectif), les gags exagérés, et l'histoire un peu bête. Mais à l'époque, ce devait être une vision explosive. Surtout que même de nos jours, le petit monologue final du capitaine vaut son pesant de cacahuètes en émotion. Fernandel et Jean Gabin y sont des faire-valoir mais attrayants.
    vivaBFG
    vivaBFG

    11 abonnés 1 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Joyeux petit film dont le scénario tient sur une feuille de papier à cigarette.On y traite de l'armée, de ses ordres stupides et ses punitions qui ne le sont pas moins; mais aussi de cette franche camaraderie, et de cet humanisme qui manqua a beaucoup de gradé durant la première guerre mondiale.
    Ce film est à voir ne serait-ce que pour l'affiche prestigieuse avec deux grands acteurs à leur début : Fernandel et Gabin...et en plus il y a Raimu!
    Il n'y a donc aucun excuse pour rater ce film
    Barnabé l'abricotier
    Barnabé l'abricotier

    4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    Pour ses 80 ans, ce film se porte plutôt comme un charme. Point de déception à avoir comme j'ai pu le lire, on ne se "désopile" pas et ce n'est pas fâcheux ; en revanche, l'on ne s'y ennuie pas et à ce simple égard, il mérite sa revoyure.
    La mise en scène, simple sans être simpliste, est légère dans son approche, l'interprétation sans failles - il faut dire qu'à l'époque, la plupart des comédiens étaient acteurs - et la tenue d'ensemble excellente.
    Le duo Gabin-Donnio est énorme en soldats récalcitrants, Fernandel s'en sort bien en conscrit brimé à fort roulements de "r" et Raimu... bah Raimu quoi !...

    À noter que je l'ai visionné en DVD, que l'image et le son ont été restaurés et qu'ainsi, je n'ai pas eu à souffrir du moindre problème technique.

    Du même Tourneur, préférez "La Main du Diable", qui n'a strictement rien à voir mais qui demeurera à jamais l'un des plus grands films fantastiques jamais réalisés en France.
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