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reymi586
471 abonnés
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4,0
Publiée le 3 août 2010
Je n'ai pas été déçu de cette adaptation à l'écran de Vipère au poing. Des décors et des costumes très bons. Jacques Villeret , égal à lui même, joue toujours très justement. Très sympa!
Vipère au poing est hélas un échec , un lamentable échec . Il semblait pour commencer extrêmement difficile de faire un film qui atteigne le niveau du roman d'Hervé Bazin , un chef-d'oeuvre de la littérature puissant , poignant et bouleversant . Mais faire un film si mauvais relevait quand même d'une vraiment mauvaise volonté de cinéaste . Qu'est ce qu'a voulu faire Philippe de Broca avec ce long-métrage d'une bêtise et d'une mièvrerie aberrantes ? On est effectivement parfaitement en droit de se le demander à la vue de ce film navrant . Alors que l'oeuvre littéraire d'Hervé Bazin se concentrait notamment sur le passage à l'âge adulte de Jean dit "Brasse-Bouillon" après ce traumatisme , l'injustice à laquelle il a été confronté , sa tentative d'analyse et de reconstruction etc . Rien de tout ceci qui était un des intérêts du roman n'a été respecté et pris en compte par le cinéaste qui ne fait que faire un film terriblement caricatural mais aussi puéril et enfantin où les marmots ne font que crier ,"faire la guerre à Folcoche" . Il n'y a pas la force psychologique et dramatique du roman d'autant plus que les acteurs ( et notamment Jules Sitruk ) surjouent à l'exception de Catherine Frot et de Cherie Lunghi . Tout cela que ce film arrive au niveau du navet et ce , malgré les décors et la musique du film de Brian Lock .
seul l'interprétation austère, froide et calculateur de Catherine Frot, et l'un des dernier grand rôle de Jacques Villeret, fait la force du récit, bien filmé sur un décor de vieille France, l'image et les lieux et même les costumes sont réalistes et somptueux, le reste est très peu convaincant, on décroche au milieu du film à peu près au moment où "folle côche" part à l'hôpital, et après une lutte sans nom voir comique alors que cela ne devrait pas entre Jules Sitruk et la mère pour savoir qui tiendrait tête, et pour une fin ma fois semi triste, semi surprenante, Philippe de Broca nous avait habitué à vraiment mieux!!
Après un début de film plutôt catastrophique où l'on voit les acteurs jouer, Philippe de Broca se concentre sur l'affrontement entre la mère et le fils et sur cette relation très particulière de haine proche de l'amour. Ce sont ces confrontations qui font tout le sel d'un film très conventionnel dans sa forme et qui pousse l'empathie avec son sujet au point de faire jouer ses acteurs comme dans les années 30. Ainsi, Catherine Frot plisse beaucoup des yeux et semble sortir d'un film expressionniste allemand des années 20. Son jeu sans nuance convient pourtant à ce personnage qui n'est qu'un bloc de haine (même si on finit par lui trouver quelques circonstances atténuantes). Finalement, on se retrouve devant un film sympathique mais dont la seule qualité est d'avoir restitué fidèlement l'esprit du roman. En bref, du vrai "cinéma de papa" avec ses petites qualités et ses énormes limites.
Un scénario bien ficelé, et une adaptation narrative bien réussi. Cependant une pointe d'ennui c'est installé chez moi durant le film, peut être du a la lenteur du général du film. Des décors et des costumes de bonne qualité, et le casting est plutôt pas mal, avec un Jacques Villeret , égal à lui même joue juste, et malheureusement sa prestation est ternie par Catherine Frot que j'ai trouvé particulièrement mauvaise dans ce film, elle surjoue toute ces scènes c'est insupportable. Jules Sitruk n'est pas mauvais Bref je n'est pas lu le livre mais ce film, pour moi se laisse regardé gentiment.
Il est assez bien qu'un film parle de la maltraitance d'origine féminine. Enfin. Mais c'est dommage que ce film soit fait par des vieux qui prlent aux vieux. Ma marâtre votait socialiste et était européiste. Le point commun? Le conformisme.
Comme dans le version des années 70, on met en lumière tout a la fin l'éducation malheureuse de la mère qui explique sa méchanceté. Tout est là et l'auteur a le mérite de dire la vérité. Ce n'est pas pour s'amuser qu'elle martyrise ses enfants. Elle ne sait pas faire. En cela j'ai trouvé la dernière partie beaucoup plus intéressante que la première. On sent le duel terrible entre la mère et le fils "qui se ressemblent trop". Les autres enfants disparaissent. Ainsi que le père (que j'ai trouvé moins interessant quand dans la version de 1970) Au final donc une autre lecture trop frivole dans son début alors qu'avec Alice Sapritch, la tension et la dureté était présente dès le début; mais une fin tout aussi humaine, dure et terrible pour ses deux êtres qui se méprisent à mort.
Un grand cru de la litterature tres bien rettranscrit au cinema dans cette adaptation qui, meme si certaines scenes sont longues, donne un petit coté sympatique
Un film systématique, mais très classique, qu'on a déjà eu l'impression de voir mainte fois. Après j'aime l'alchimie du trio: Jules Sitruk;Catherine Frot et Jacques Villeret.
Je vous trouve sévère... ou alors vous n'aimez pas l'histoire dès le départ. Car je trouve l'adaptation relativement fidèle au livre, Catherine Frot convaincante dans son rôle de tyran, Jacques Villeret dans son rôle de paternel émasculé et flagada... reste les enfants, qui m'ont bien moins convaincu. Et les seconds rôles sont quasiment absents.
Je n'ai pas lu le livre donc je ne peux pas comparer mais j'ai trouvé ce film trés moyen.Catherine Frot est exellente,Jacques Villeret aussi mais les autres...