Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 649 abonnés
12 394 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 2 avril 2009
Le visage ènigmatique et le regard aussi froid que son automatique, Charles Bronson règle ici ses comptes avec l'organisation du crime! Rythmè par des accords d'Ennio Morricone, ce thriller de Sergio Sollima donne au comèdien l'occasion de retrouver à l'ècran sa propre femme Jill Ireland! Contrairement à ses prècèdents rôles, elle est ici son ennemie et l'oblige à affronter des personnages dangereux et avides de puissance: Telly Savalas, un chef de bande rèpugnant et richissime, Umberto Orsini, un jeune avocat sans scrupule, et Michel Constantin, un truand droguè! Un produit de bonne facture ou Bronson tient un rôle à la mesure de son tempèrament et de son physique...
C'est avec une course poursuite que s'ouvre le film,il n'y a rien de tel pour accrocher que de l'action,enfin encore faut il que ça soit bien fait et là c'est bien fait. Le rythme du film ne va pas rester celui de l'introduction,on est ici dans un polar efficace et bien mené. Pendant un bon moment on est dans le flou sur ce qui se passe,les cartes vont se dévoilées une à une. Durant tout son début le film est muet,afin de situer les personnages on fait intervenir d'autres personnages comme ces prisonniers qui vont expliquer le passif du personnage central incarné par Branson,c'est le genre de fautes qui a tendance à me gonfler,j'ai horreur que l'on explique des choses avec ce procédé aussi peu subtil. Car si on place pendant un temps ce genre de personnages explicatifs ils n'ont pas vraiment d’intérêt pour l'histoire,ils ne servent qu'à une seule est unique chose expliquer ce qu'on ne connait pas et ceci pour situer les choses. Évidement il faut bien que l'on situe le personnage,mais en le distillant dans l'histoire et en apportant les choses l'air de rien tout cela passerait beaucoup mieux et surtout plus subtilement. Hors comme dans beaucoup de films on nous balance tout d'un coup pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute. Il y a d'autres petits détails amusant comme les mains du garagistes horriblement noires,l'acteur à du se frotter les mains pour qu'aucun bout de peau ne soit visible sur 20cm,bon alors je veut bien que les garagistes aient les mains noires mais à ce point c'est tout de même exagéré.
Cela dit si le film possède d’incontestable défauts,l'intrigue est bien ficelée et c'est assez tendu et bien tenu pour que le film soit plus qu’une simple petite série B. La construction de Sergio Sollima emporte le film sur une autre voie que celle de la série B. En voyant ce titre ''La cité de la violence'' je m'attendais à tout autre chose je dois bien le reconnaitre,je m'attendais à un film d'action peut être balourd et c'est tout le contraire que j'ai vu. Le film prend de l'ampleur au fur et à mesure qu'il avance. LE tout est relevé par l’excellent thème de Morriocone qui comme bien souvent est entêtant. La cité de la violence est une heureuse découverte.
Je m'attendais à un bon d'action bien musclé et mouvementé mais il n'en est rien car La Cité de la violence (où la violence est peu présente ainsi que l'action) n'est jamais prenant à cause d'un scénario mal écrit. Charles Bronson est fait pour incarner ce type de personnage (un tueur à gages solitaire) et la mise en scène est correcte mais l'histoire se perd trop dans du mélo et l'approche dramatique ne fonctionne pas. Il n'y a pas eu les fusillades et l'action que je souhaitais.
Un film avec de nombreuses longueurs et où les scènes d'action sont très rares. Les acteurs eux-mêmes ont l'air de s'ennuyer. Rien à voir avec "Un justicier dans la ville" avec le même Bronson qui nous avait habitué à mieux (comme Michel Constantin et Telly Savalas d'ailleurs).
Tout juste deux étoiles. La fin est forte et bien filmée et la musique de Morricone vraiment bonne. Mais les défauts ne manquent hélas pas. Le scénario, qui oscille entre lutte de pouvoir pour contrôler l' "Organisation", une structure mafieuse, et jeu amoureux entre Charles Bronson et Jill Ireland, n'est pas franchement captivant. Le rythme est lent, la mise en scène le plus souvent plate et laborieuse. On n'est jamais transporté par l'action, si ce n'est la course-poursuite initiale en voiture, très bien filmée, la fin tragique du pilote de la voiture n°7 de la course automobile, et le final dans l'ascenseur de verre. Autant Bronson est plutôt crédible en tueur impénétrable, autant il apparaît complètement décalé et hermétique dans les scènes sensuelles. Il ne dégage absolument rien de tel, rendant les scènes avec Jill Ireland grotesques. Quant à cette dernière, elle peine à incarner cette fofolle qui se mue on ne sait trop comment en femme de tête qui s'impose à la tête de l'Organisation. Scénario bâclé, mise en scène juste acceptable, interprétations inégales... A voir une fois, mais guère plus !
Le film débute avec une course poursuite à la mode seventies, mais si la course est en elle-même prenante et sous tension, on ne peut qu'être surpris par l'inertie façon poisson rouge de la passagère interprétée par Jill Ireland. Le vrai soucis réside dans un scénario un peu fouilli, qui sème des flashbacks à tord et à travers, pas aidé par un montage cacophonique qui coupe et découpe de façon brutale et/ou aléatoire ce qui donne un récit saccadé et pas toujours digeste. Sollima a bien quelques élans de réussite, et le film offre son lot de passages icôniques inhérents au genre mais on constate surtout que le casting est l'atout majeur de ce film oubliable. Site : Selenie
On n'est pas en présence d'un très grand thriller, néanmoins "La Cité de la Violence" nous permet de voir l'excellent Charles Bronson dans le rôle d'un tueur à gages pris dans l'engrenage de la violence. La mise en scène de Sergio Sollima est également de qualité, comme le prouve cette séquence de course-poursuite en voiture qui est présent au début du film. Par contre, je n'ai pas été totalement convaincu par le déroulement de l'intrigue qui manque tout de même de rebondissements. Un long-métrage qui est donc imparfait, mais qui se visionne sans réel ennui grâce aussi aux charmes de Jill Ireland qui n'a rarement été aussi attirante.
Sollima dans un film de commande, met en scène les pérégrinations du couple Bronson-Jill Ireland. Le scénario est bancal, le jeu des acteurs indigent ! Quelques beaux plans de Sollima, un casting intéressant avec un Telly Savalas qui se complaît dans les rôles d'affreux et un Michel Constantin dans un rôle de junkie !! Même la musique de Morricone n'est pas terrible ! Bref, une curiosité nanardesque à consommer avec modération !
Quelques longueurs en moins, un personnage féminin à l’ambiguïté plus affirmée auraient plus faire de ce film un grand classique. Reste un très bon Bronson et l'élégante mise en scène de Sollima. C'est déjà bien.
Plutôt une bonne surprise. Le couple Bronson / Ireland fonctionne bien, tout comme Umberto Orsini est excellent dans le rôle d'un avocat manipulateur. La surprise du casting vient de la présence de Michel Constantin (hélas doublé dans la VO), qui joue le rôle d'un junkie (!), meilleur ami du héros. La mise en scène est fluide et la scène de la poursuite automobile au début du long-métrage est remarquablement filmée. De même, on peut louer la musique de Morricone, parfaitement en phase avec la pop psychédélique de cette époque. En revanche, on peut regretter quelques mollesses scénaristiques et les facilités d'une intrigue qui enferment le personnage de Vanessa dans la peau d'une vénale intrigante dont les trahisons répétitives sont trop prévisibles.
Un film mal fichu qui ne vaudra que pour les admirateurs de Charles Bronson. Lent, soporifique, sa durée eût gagné à être réduite d'une bonne demi-heure. L'absence de suspense pèse lourdement sur la trame des évènements lesquels sont par ailleurs téléphonés. Le scénario est mal exploité, la bande-son qulconque et standardisée. Vieillot.
Le grand public, et c'est normal, a pour réflexe de dater l'entrée de Charles Bronson dans le cinéma d'action dés lors qu'il a joué Paul Kersey. En réalité, Charlie a fait ses premiers pas dans le cinéma d'action avec cette "Cité de la violence". Ça commence bien avec une scène d'action qui, si elle n'est pas filme avec virtuosité, remplit son office. On se dit que ça va être bas du front, mais bien burné comme on aime. En fait non. Le soufflet retombe rapidement. Et le film s'enlise dans un rythme plombant et en devient même interminable sur la fin. Et ni Bronson, qui a l'air de s'ennuyer comme pas possible ni Telly Savalas ne sont en mesure de limiter les dégâts. Très pauvre. Très anecdotique.
Malgré quelques longueurs, La cité de la violence n'est pas un trop mauvais film. Et puis on est toujours content de trouver un film avec une musique d'Ennio Morricone qui reste le plus grand compositeur de musique de cinéma.
Cette histoire de vengeance manque souvent de rythme, l'enclenchement des séquences nuit aussi à l'efficacité. Pourtant Sergio Sollima a réuni des acteurs déjà chevronnés à l'époque : Charles Bronson, Jill Ireland, Michel Constantin, Telly Savalas. Jeff (Charles Bronson) est un ancien tueur à gages qui veut se venger de la tentative d'assassinat dont il a failli être victime. Il choisit pour ce faire l'évènement d'une course automobile. Bronson est un habitué de ce genre de rôle mais le scénario est inconsistant, il y a trop de scènes ennuyeuses, le titre est ronfleur. Bref, tous les éléments concordent à produire une série B de qualité passable. Dommage car ce film méritait une meilleure réalisation pour être vraiment attrayant. D'ailleurs, à part un Bronson toujours aussi énigmatique, les seconds rôles principaux ne parviennent pas vraiment à persuader.