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Estonius
3 315 abonnés
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2,0
Publiée le 2 décembre 2018
Film inclassable que l'on qualifiera de surréaliste ce qui en l'occurrence ne veut pas dire grand-chose, bien que ce soit quand même du côté de Buñuel qu'il faudrait en chercher un soupçon de parenté, l'anticléricalisme et l'antimilitarisme en moins. C'est un film à message, et si le message n'est pas clair, c'est exprès c'est pour que les spectateurs se grattent le cerveau après avoir vu le film. Personnellement ça ne m'a donné nulle envie de me gratter la cerveau ! La vision brute du film est surprenante surtout au début, ensuite ça devient carrément lourd. La photographie et la distribution féminine sont très jolies, ça aide à vaincre l'ennui qui nous gagne au fur et a mesure qu'avance ce film bizarroïde et foutraque.
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1,5
Publiée le 18 mars 2020
Film inclassable (et plus complexe qu'il n'y parait) oscillant entre le surrèalisme et le merveilleux! Dans "Savages", James Ivory dècrit un choc des civilisations à travers un puzzle symbolique faisant èclater le temps et l'inconscient collectif! Très bizarre! La rèèvaluation de cette oeuvre des seventies ne peut pas manquer! Faut-elle encore qu'elle soit apprèciable ? Croissance, floraison, dèclin et mort! L'homme se reflète dans ses actes! Ici, le retour sauvage, avec une sociètè qui retombe à un stade primitif! C'est l'originalitè de ce Ivory mineur! Le retour sauvage...puis le relâchement! Les deux extrèmitès de la dècadence de l'homme rèunies dans une seule et même pèriode où l'ègoïsme ètablit son système! On y dècouvre dèjà tous les maux et les tourments d'une sociètè! Le savoir faire du metteur en scène amèricain et la très belle photo sauvent le film de l'ennui! On reconnaîtra dans le casting, Martin Kove, le mèchant de "Karatè Kid"...
James Ivory, après sa période indienne et avant sa meilleure décennie artistique( celle des années 80 ) revient sur son continent originaire pour y tourner "savages".
Peu vu, c'est un opus de Ivory qui n'est pas passé à la postérité. Le plus européen des réalisateurs nord américain, se propose de nous rappeler à nous les modernes, ce que l'être humain est fondamentalement.
D'une façon métaphorique il nous montre une tribu qui découvre une riche demeure. Ses membres se transforment en individus "civilisés". Pourtant les scories de nos origines sont toujours bien là.
Reprenant à sa matière un sujet abordé au cinéma par exemple par les frères Taviani avec " le signe du scorpion" ou Peter Brook dans l'adaptation du livre de Goldwin " sa majesté des mouches", Ivory ne réussit pas son meilleur film.
Si la première partie se suit avec intérêt, la seconde s'effondre malheureusement peu à peu et finit par perdre presque complètement de son rythme.
La mise en scène est soignée et la distribution féminine très bien choisie. Il faut noter que "savages" dégage une part non négligeable de sensualité et de sexualité parties essentielles de la nature humaine.
Un film intéressant, malheureusement un peu raté malgré tout. C'est dommage.
C'est vraiment un film indéfinissable, sorte de fable allégorique sur le monde, la vie, le progrès, la civilisation. Sur un rythme lent, agrémenté de quelques doses d'humour cynique, on a surtout des scènes brutes, souvent crues, parfois empreintes d'une certaine sensualité. Les plus bas instincts y sont décryptés : cupidité, agressivité, intolérance, égoïsme Le pari était risqué. Il est quasiment atteint pour qui saura l'apprécier.