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Une réalisation terne et une intrigue policière un brin tarabiscotée pour cette série B mineure à cause de cela. En plus, l'histoire est assez longue à se mettre en place prenant même toute la première moitié pour cela. Heureusement que la seconde s'avère beaucoup plus soutenue et donc intéressante. Mais "L'Amazone aux yeux verts" mérite le détour pour trois choses : John Wayne bien sûr, mais aussi le fait qu'on est le droit à une enquête policière (même si celle-ci est trop compliquée !!!) dans un contexte westernien, et qu'il y ait un personnage de femme forte, interprétée par la superbe Ella Raines, qui arrive même à effrayer le "Duke" lors d'une séquence savoureuse. Dans les mains d'un grand metteur en scène, ça aurait même pu être très bon. A voir pour celui qui aime les intrigues policières peu claires, pour celui qui aime les femmes de caractère (idéal pour François Hollande donc !!!) et pour les fans de John Wayne.
Certes ce western ne peut faire parti des meilleurs qui ont été tournés durant les années 40, la faute à une histoire assez banale et sans véritable surprise, mais cela n'empêche pas que l'on passe un moment agréable en le visionnant. Au niveau du casting, nous retrouvons un John Wayne bien à l'aise dans le rôle d'un cowboy mysogine, mais c'est surtout la performance de Ella Rains qui surprend. En effet, cette charmante actrice interprète d'une bien jolie façon le rôle d'une femme au caractère bien trempée. Précisons également que la mise en scène d'Edwin L.Marin est dans l'ensemble assez réussi et que la partition musicale de Roy Webb est plutôt plaisante à écouter. Il s'agit donc d'un western à découvrir pour les aficionados de John Wayne.
Le casting avec John Wayne et Ella Raines est de qualité. La réalisation ainsi que la musique rendent agréables les 90 minutes d'un film au sénario convenu. Un bon western, ni excellent, ni navet ...
Aussi à l'aise dans le thriller que dans le western, Edwin L. Marin signe une sèrie B plaisante à dèfaut d'être inoubliable! John Wayne n'est pas le bienvenue en ville mais il a la chance d'être plus futè que la moyenne! L'histoire, très alambiquèe, importe peu ici! Morceler les ranchs aux petites exploitations pour les revendre ensuite, c'est finalement ce que recherche Ward Bond en jouant le mèchant de service! Heureusement, il y a « The Duke » qui veille au grain, secondè par le très soiffard George Gabby Hayes, pour qui le Whisky est un antidote quand les situations deviennent pèrilleuses! Le rèalisateur a mis des mots tellement vrais dans sa bouche: ( « Le whisky et les femmes : ils nous piègent mais on ne peut pas s’en passer » ). Poker, bagarres, amazone indèpendante et agressive, ce petit western de la R.K.O vaut surtout pour la prèsence de John Wayne qui sait user de son intimidation pour parvenir à ses fins...
Une série B plaisante qui montre que Wayne n'a pas fait que de grands westerns, avec une telle filmographie, il ne faut pas s'attendre qu'au meilleur, mais tout de même, ce film est agréable dans son ensemble, Wayne est à son aise, dans ce rôle taillé sur mesure pour lui...pour l'accompagner dans cette histoire, quelques vieux de la vieille qui nous délectent de leurs grimaces et de leur rôles de grincheux; commence une longue série de bagarres avec Ward Bond, tantôt contre, tantôt avec le héros Wayne...cette fois ci se sera contre.
Le film commence fort avec la scène cocasse du vieux cocher bougon et sa diligence dans une descente endiablée. Puis le rythme chute d'entrée pour passer à une banale partie de poker. De plus, la vieille pimbêche accompagnée de sa nièce guindée, est particulièrement agaçante et n'apporte rien au scénario. La suite offre peu d'intérêt. John Wayne campe un cowboy quelconque juste bon pour quelques coups de poing et en imposer de sa personne. Tous les seconds rôles sont pitoyables et d'une fadeur abominable. Les rôles féminins sont aussi minables que le Duke est misogyne dans ce film. Ward Bond joue un rôle à contre emploi. Au final, c'est l'un des plus mauvais films de John Wayne, dans un western d'une platitude à plonger le spectateur dans une profonde léthargie basé sur un scénario débile et une intrigue indigente. Décevant.
Ah, le charme des petits films de série B des années 40/50 (en noir et blanc). Action, humour romance… « Tall in the Saddle » (traduit mystérieusement en « L’Amazone aux yeux clairs ») est un western sans prétention qui part sur de bonnes bases avec une traversée en diligence plutôt drôle et une paire d’ivrognes dans le relai qui s’en donne à cœur joie. Le film perd ensuite progressivement en rythme jusqu’à s’essouffler pour retrouver un regain d’énergie dans la troisième partie. « L’Amazone aux yeux clairs » mélange enquête policière et intrigue/rivalité amoureuse (de la blonde et de la brune, je ne sais pas laquelle est l’Amazone). John Wayne en impose, comme dab, et quelques seconds rôles savoureux (Gabby Hayes, Elisabeth Risdon…). Très honorable et globalement « sympatoche ».
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
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Un bon film agréable à regarder, avec un scénario assez bon. Du bon John Wayne.
Même après « La Chevauchée fantastique », John Wayne a continué à tourner quelques westerns de série B, à l’image de cette « Amazone aux yeux verts » dont il est l’instigateur. Faute d’unité, l’ensemble laisse quelque peu perplexe. Alors qu’elle est d’une limpidité exemplaire, l’intrigue est incroyablement alambiquée et perd parfois le spectateur. Si c’est la règle dans les films noirs, on est ici loin de cette ambiance. Les femmes de l’histoire sont davantage partantes pour la romance plutôt que pour les coups de poignard dans le dos. Le ton est globalement à l’humour, notamment avec la présence de Gabby Hayes en vieux compagnon bougon porté sur la bouteille.
Dans le même temps, l’aspect western reste plutôt mineur. Une petite chevauchée, une partie de poker, un saloon, quelques grands espaces, mais pas de véritables scènes d’action propres au genre. Le dénouement ne donne même pas lieu à un gunfight. L’amateur de western peut donc être déçu face à la mollesse de l’ensemble.
Il ne reste du coup que le Duke, qui n’a jamais été aussi misogyne qu’ici, Ella Raines en cowgirl au tempérament de feu (mais qui tombe amoureuse au premier coup d’œil), Ward Bond en méchant et Gabby Hayes en vieux ronchon pour tenir un film qui, s’il reste divertissant, manque singulièrement de rythme. Ne sachant que très rarement sur quel pied il doit danser, il échoue dans sa volonté de combiner western, film noir, comédie et romance. Il faut dire que même un John Ford, avec un tel scénario, n’aurait pas réussi à trouver cet équilibre.
Dans le même temps, l’aspect western reste plutôt mineur. Une petite chevauchée, une partie de poker, un saloon, quelques grands espaces, mais pas de véritables scènes d’action propres au genre. Le dénouement ne donne même pas lieu à un gunfight. L’amateur de western peut donc être déçu face à la mollesse de l’ensemble.
Il ne reste du coup que le Duke, qui n’a jamais été aussi misogyne qu’ici, Ella Raines en cowgirl au tempérament de feu (mais qui tombe amoureuse au premier coup d’œil), Ward Bond en méchant et Gabby Hayes en vieux ronchon pour tenir un film qui, s’il reste divertissant, manque singulièrement de rythme. Ne sachant que très rarement sur quel pied il doit danser, il échoue dans sa volonté de combiner western, film noir, comédie et romance. Il faut dire que même un John Ford, avec un tel scénario, n’aurait pas réussi à trouver cet équilibre.
Une série B avec un budget limité, qui a la bonne idée d'essayer de se recycler en intégrant sur la traditionnelle trame de western une trame policière. Dommage, l'intrigue policière est très limite, on n'y croit pas vraiment. Reste du coup un petit western avec des côtés sympathiques et John Wayne à l'affiche.
Une bonne surprise que ce western, qui ne fait pas partie des classiques du genre, mais qui mérite le détour, d'abord parce qu'il entretient le suspense avec un principe de whodunit, ensuite parce que les personnages féminins possèdent une vraie épaisseur et ne sont pas réduits à la portion congrue comme dans bcp d'autres productions de la même période. Ella Raines, déjà, dont le personnage énergique et flamboyant a manifestement incité les distributeurs français à s'éloigner du titre original, Elisabeth Risdon, ensuite, qui campe une redoutable virago qu'on se plaira à détester.
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