Et hop je suis sorti hier soir du ciné complètement abasourdi ,la tête complètement allumée comme c'était pas arrivé depuis Kill Bill et Old Boy ...
J'avais pas lu de critiques ,juste une ptite remarque de Première déplorant le virage psy et limite incompréhensible du cinéma de Ritchie,et merde j'ai pris un TGV en pleine tête , 250 km/h,de métal hurlant ....
Un jour après j'en retiens le visage fermé de Jason Statham (barbe inégal et cheveux longs ,monstrueux ),Ray Liotta en train de pleurer (monstrueux),et une madonne masquant son intimité avec une bouteille de champagne .
Guy Ritchie déchaine les enfers ,plonge tout un genre ,le films de truands ,dans une apoplexie baroque(monstrueuse) .
Un genre dont il étire et sublime les codes ,après les avoir déjà malmenées mais/et subtilement et joyeusement servis dans Snatch ou Arnaques,crimes et botaniques.
Un truand sort de 7ans de prison ,7ans en isolement ,coincé entre un joueur d'échecs et un arnaqueur de premier plan .
A leur contact ,il a acquis la formule de l'arnaque ultime , il en est persuadé .
Dans les casinos,il ammasse une fortune jusqu'a jour ôu il croise le chemin d'étranges maitres-chanteurs .
La caractérisation des personnages est sans aucun doute le talent majueur de tous les Guy Ritchie ,Revolver n'échappe pas à la règle ,et la transcende,comme de juste : les chef de clans habitent des tours d'ivoire oû ils sont encadrés d'hommes de guerre tremblants ou totalement psychopathes et de putains à demi-nues,le parrain vit dans un temple et est craint comme un dieu .
Personnages imagées à l'extrème(une scène de film est même reprise en animation pour un résultat ébourrifant),stylisation absolue des décors (chaque plan est luxueux et complètement sur-travaillé),des situations ,de la narration qui s'évade aux contingences et ajoute élipses et mirages autour de phrases-chapitres sybilines ...
Délire baroque, psalmodié par une musique classique ,omni-présente ,transformant le moindre