Kill Bill : volume 2 réussis l'exploit d'être à la hauteur de son prédécesseur, et ce, en tout points. On va être sur un long métrage au rythme beaucoup plus lent, calme et posé que dans le 1er, et cela va se ressentir au niveau des dialogues, dialogues parfaitement maîtrisé au passage. La mise en scène est toujours excellente, grâce à de nombreux effets ( insert, contre plongée et plongée, passage du noir au blanc, zoom, gros plan, etc...) Tarantino maîtrise sa caméra de À à Z. Les musiques utilisé sont toutes géniales et donnent au film une atmosphère reconnaissable entre toutes. L'hommage au film d'art martiaux, mais surtout au western dans ce deuxième volet va encore plus loin, avec de nombreuses musiques ou plan qui rappelle bon nombres de films de cette époque. L'on va suivre dans cette suite, la suite du parcours de vengeance de Beatrix Kiddo, un parcours semer d'embûches.... Que ça soit avec le sans foi ni loi, Budd, interpréter par Michael Maddsen ou bien la redoutable et sans pitié Elle Driver, joué par Daryl Hannah, un personnage d'un sadisme aussi élevé que son maniement du sabre ou que sa capacité à trahir ses alliés ; un antagoniste de taille. Car oui, le rythme est certes plus long mais quand l'action débarque, elle est bien présente : le combat dans la caravane est certes, moins impressionnant que le combat final du premier film, mais il reste fun, dynamique et très violent. Le passage du film où l'on suit l'entraînement de Beatrix avec le maître chinois Paie Maie est très intéressant et nous en montre plus sur le passé de the Bride, tout comme les flash-back la montrant avec Bill, scènes donnant de la profondeur aux deux personnages. Et pour finir bien évidemment, parlons de l'antagoniste principal du film : Bill. Un personnage aussi calme et sage que imprévisible et dangereux. Le dialogue entre les deux à la fin, et le combat final ( très rapide) viennent conclure cette aventure de manière spectaculaire.