La seconde partie de Kill Bill était, avant un nouveau visionnage, un Tarantino que je n’arrivais pas à apprécier pleinement ou même à entrer dedans en termes d’action ou d’ambiance. La première fois, j’avais fais la bêtise d’espérer un film aussi taré et bourré d’affrontement que le premier volume et du coup j’ai senti comme une grosse baisse d’ambiance et j’arrivais pas à apprécier le film tel qu’elle, et en plus de cela j’étais un peu trop jeune, ce qui n’aide pas.
Mais, et bien que je me répète, "The Hateful Eight" arrivant dans quelques temps, je me suis promis de revoir chaque Tarantino jusqu’au dernier sorti et il fallait bien sur que j’entame ses "Kill Bil"l pour avoir un avis à jour du réalisateur et de son cinéma. Si vous avez lu ma critique sur le premier, vous savez que je l’adore pour un paquet de raison. Alors est-ce que pour cette fois, "Kill Bill : Volume 2" a réussi à faire partir mes vieilles reproches que j’éprouvais à l’égard de ce film il y a maintenant pas mal de temps ?
Et bien à ma grande surprise, non seulement j’ai kiffé à fond ce second volet, et je peux même dire qu’il arrive à surpasser la première partie, déjà exceptionnelle encore une fois. Si le premier film posait les questions et favorisait l’action, ce film favoris le dialogue et répond à nos questions.
Retrouver Uma Thurman pour son rôle de mariée,
alias Béatrix Kiddo,
était déjà un vrai bonheur. Toujours aussi charismatique en tant que vengeresse maître du sabre et des arts-martiaux, il est intéressant ici de voir
comment elle est devenue la femme forte et maître dans l’assassinat mais on creuse aussi sa relation avec le fameux Bill, qui se révèle être une histoire d’amour hors norme mais aussi séduisante entre deux meurtriers qui sont, au final, aussi humain que mortel, et dont l’une voulait mettre fin à sa nature pour élever sa fille et avoir une nouvelle vie.
Il est aussi agréable de pouvoir la voir
en réel difficulté et situation de faiblesse ici en dehors de la scène du mariage, là ou dans le premier film elle surclassait absolument tous ses adversaires.
En plus, le film se permet même
de révéler sa vraie identité avec humour avec un appel de classe ou elle répond présente à son nom et prénom.
Donc, excellent point concernant notre héroïne.
Le regretté David Carradine, que Tarantino reconnait comme son héros d’antan dans une série du nom de Kung Fu, mais que nous, nous reconnaîtrons comme le beau salopard mais charmant personnage qu’est Bill, apparaît enfin physiquement et il est tout juste énorme.
Sa première apparition est mystique et marque aussi bien la mariée que le spectateur,
chacune de ses scènes et des citations qui lui sont faites aide à connaître et à se fasciner pour ce bourreau implacable, mais également parent aimant
qui n’aime définitivement pas voir sa copine le plaquer pour refaire sa vie.
Sa relation avec chacun des personnages mis au premier plan dans ce film est intéressante à découvrir, autant dire tout simplement que Tarantino sait faire des grands méchants à la fois plus connard que la normal mais avec de la profondeur, Bill en est la preuve.
Parlons maintenant des deux dernières vipères de la liste de Black Mamba, en commençant par Budd joué par Michael Madsen pour sa seconde collaboration avec Tarantino et qui reviendra pour The Hateful Eight. On retiendra son personnage pour cette phrase-ci :
« Cette femme a le droit de se venger et… nous méritons de mourir… mais cela dit, elle aussi. », inutile d’en dire plus.
L’acteur joue un cow-boy
menteur comme il respire,un bon vieux frère à Bill et une cible pas si débile qu’il n’y paraît,
et il le fait comme il doit le faire, par contre
sa mort est limite... foireuse, ouais désolé mais j’espérais quand même un peu plus de robustesse de sa part, seul déception mais bon.
Daryl Hannah revient également pour le rôle de Elle Driver, qu'on va vraiment adorer détester dans cette seconde partie. Elle n’apparaît pas autant qu’espéré mais
rien que pour voir le duel des blondes entre elle et Black Mamba dans un camping-car, amis du bon goût et de la poésie bye bye, amis du fun et des scènes d’action féministes, bonjour.
On sent encore
comment elle est devenue la femme forte et maître dans l’assassinat mais on creuse aussi sa relation avec le fameux Bill, qui se révèle être une histoire d’amour hors norme mais aussi séduisante entre deux meurtriers qui sont, au final, aussi humain que mortel, et dont l’une voulait mettre fin à sa nature pour élever sa fille et avoir une nouvelle vie.
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On retrouve certains acteurs secondaires du premier film comme Michael Parks pour une scène plutôt plaisante, Gordon Liu qui joue le fameux Pai Mei et on a même un caméo sympathique d'un acteur que vous avez peut être reconnu. Comme toujours, Tarantino prouve qu’il sait tenir un casting, et écrire des personnages riches et d’exception.
Au niveau de la musique, pour cette fois, c’est Robert Rodriguez qui est venu lui faire une musique à la place du rappeur RZA. On retiendra celle qu’il a faite en particulier pour une scène en particulier. Mais on notera également que Tarantino a opter pour une musique d’Ennio Morricone et certains de Luis Bacalov, preuve que sa passion pour les westerns spaghettis et celui qu’il va sortir prochainement n’est pas sorti de nulle part. Et bien sur, l’ambiance s’installe très bien avec chacune des musiques.
Tout cela étant aidé par la mise en scène de Tarantino qui devient plus un hommage centrée sur les westerns spaghettis, les films d’arts martiaux ainsi que les films en noirs et blanc.
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Concernant l’aspect action ici, elle est beaucoup plus réservée et l’imagerie est bien plus occidentale et américanisé là ou le premier film était très oriental. Tarantino n’en oublie pas de faire un salut aux arts martiaux
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que ça soit en terme de plan ou de cadre qui rend un bel hommage à ce style. Ceci étant dit, l’émotion a une place plus importante,
comment elle est devenue la femme forte et maître dans l’assassinat mais on creuse aussi sa relation avec le fameux Bill, qui se révèle être une histoire d’amour hors norme mais aussi séduisante entre deux meurtriers qui sont, au final, aussi humain que mortel, et dont l’une voulait mettre fin à sa nature pour élever sa fille et avoir une nouvelle vie.
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Et donc bien sur, vu que le scénario était simple dans le premier film, il est donc normal qu’il soit davantage complexifié ici. C’est le cas, et ça me permet donc de rappeler une chose : l’univers que l’on suit ici est celui de tueur et meurtrier, donc globalement et comme dans beaucoup de Tarantino, on suit un ensemble de méchant mais qui n’en sont pas moins des êtres humains.
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Ce qui est bien surtout avec ce film, c’est l’équilibre que Tarantino impose entre les scènes d’action, les dialogues et ce qui se passe ici. Là ou "Jackie Brown" enchaînait énormément de dialogue pour très peu d’évènement au final, "Kill Bill : volume 2" arrive à gérer l’aspect action, les dialogues et les péripéties, ça ne va jamais trop dans un sens ou dans l’autre. Et encore une fois, quand on laisse à Tarantino le soi d’écrire des dialogues, ça donne souvent des répliques géniaux comme
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Et bien sur, enfin, les références culturelles que l’on retrouve dans la plupart de ses films, ici on retiendra surtout
comment elle est devenue la femme forte et maître dans l’assassinat mais on creuse aussi sa relation avec le fameux Bill, qui se révèle être une histoire d’amour hors norme mais aussi séduisante entre deux meurtriers qui sont, au final, aussi humain que mortel, et dont l’une voulait mettre fin à sa nature pour élever sa fille et avoir une nouvelle vie.
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Seul point que lequel je reste vraiment perplexe, c’est sur :
comment elle est devenue la femme forte et maître dans l’assassinat mais on creuse aussi sa relation avec le fameux Bill, qui se révèle être une histoire d’amour hors norme mais aussi séduisante entre deux meurtriers qui sont, au final, aussi humain que mortel, et dont l’une voulait mettre fin à sa nature pour élever sa fille et avoir une nouvelle vie.
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Excusez-moi si je râle constamment sur ce point, mais avouez quand même que c’est trop gros ? Même pour du cinéma à la Tarantino.
Mais à part ça, que dire de plus si ce n’est que dans l’ensemble : Kill Bill est une œuvre exceptionnel dans la filmographie du réalisateur. Chacun aura forcément son volume favoris, chacun rend hommage à des genres cinématographiques, la mise en scène est toujours aussi lisse et prenante dans chacun des films, Tarantino s’est fait plaisir à réaliser chacun de ses films et ça se sent, ça se voit si on se laisse prendre au jeu. Allez les voir si ce n’est déjà fait et si vous aimez le réalisateur, je peux que vous encourager.