Des qu’on évoque Jackie Chan, on pense instantanément à comédie. Que ce soit les comédies pur et dur, les parodies, les comédies policières ou les comédies d’action. Le bonhomme s’étant fait connaitre grâce à son style évoquant Charlie Chaplin et Buster Keaton, ce qui ne la pas empêcher, loin de là, de passer maitre dans l’art des coups de tatanes en pleine gueule. Normal dès lors, de penser que New Police Story sera dans la même veine que ses précédents films. Monumental erreur. Car si on retrouve, lors de quelques courtes scènes, l’humour de Jackie, ainsi que ses bastons spectaculaires et suicidaires, le film lorgne plus du côté de la…tragédie. Celle d’un flic, qui, en l’espace d’une nuit perdra toutes son équipe. Celle d’un homme, qui verra mourir sous ses yeux, ses amis parmi lesquels figurais celui qui aurait du devenir son futur beau frère. Celle d’une âme seule errant dans l’alcool et les larmes incapable de s’en sortir et qui a en plus, conséquence directe perdu son job et sa fiancé, tout ça, juste, parce qu’il est incapable de ce pardonner. Jusqu’au jour où un mystérieux jeune homme viendra l’aider à sortir la tête du trou en lui donnant la chance de se venger, puisque les coupables (une bande de jeune casse cou amateur de sensation forte) refaits surface 1 ans après la tuerie. Dans ce rôle borderline, l’acteur est tout simplement bouleversant. Et c’est là que réside la plus grosse surprise du film (avouons le, personne n’aurait misé un copeck la dessus). Surprise d’autant plus grosse que, paradoxalement, ce sont les scènes d’action qui sont le moins réussit. Effectivement quand le réalisateur se focalise sur ses acteurs et leurs relations chaotiques (Chan et sa fiancée mais aussi le chef de la bande et son père), une émotion sincère apparait. Mais lors ce qu’il veut en mettre plein les mirettes aux spectateurs, là, c’est une autre paire de manche. La faute à une réalisation parfois mollassonne qui se repose trop souvent sur des CGI guère convaincant, à une troupe de méchants trop peux charismatique (il faut dire que les acteurs sont en faites des pops stars locale, comme si on France on prenait les 2BE3 et Lorie pour jouer des psychopathes) et même Jackie n’est pas a la fête. Il faut dire qu’il n’est plus tout jeune et que dorénavant ses combats sont câblés là où avant, l’artiste jouait sans filet ce qui ce ressent considérablement lors des phases d’actions, qui reste tout de même regardable. Des menus défauts qui n’entache pas le plaisir prit devant le film qui ce conclut, par ailleurs, sur une révélation final bouleversante et inattendue.