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Norbert Sautelles
7 abonnés
555 critiques
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3,5
Publiée le 24 décembre 2024
Avec Lifeforce le réalisateur Tobe Hooper compose une histoire de vampires de l'espace où se mêlent science-fiction, film d'horreur et films de zombies. Nous y retrouvons les qualités des œuvres de Tobe Hooper : un sens des décors, multiples ici eu égard au budget dont à bénéficié pour le film ; une bonne direction d'acteur pour une interprétation à la serpe, peu subtile, qui fonctionne, servie ici pas de bons acteurs, les personnages donnant l'impression en permanence que la destinée du monde est en jeu, parfois à la limite du ridicule. Et le film a le mérite d'introduire le plus bel effet spécial qu'il puisse être, Mathilda May dans sa première apparition à l'écran, inutilement nu pendant une bonne partie de ses apparitions, mais nécessaire à l'hystérésis du film. Comme ces vampires de l'espace qui viennent aspirer la force de vie des hommes (celle du titre donc), ils ont besoin d'un hameçon adapté. Le scénario aménageant de multiples personnages secondaires autour de Steve Railsback et Peter Firth qui donnent une chair certaine à cet ensemble. Avec des apparitions de Frank Finlay et Patrick Stewart. Rajoutons que la musique, signée Henry Mancini, est extrêmement lyrique. Et le mélange de maquillage, matte painting, maquettes, et effets visuels de John Dyrkstra, donnent une patine unique au film. Le film est aussi un jalon historique pour la Cannon Group qui le finance, société indépendante qui travaillait en dehors des grands studio : le film est un exemple de superproduction indépendante comme les années quatre vingt en ont produit.
Il faudra reconnaître que le genre de Lifeforce des années 80 à bien souffert. Mis à part quelques exceptions (The Thing chez Carpenter, La Mouche chez Cronenberg....) Si si, pour beaucoup de films, le temps n'a rien arrangé et tout ça a plutôt très mal vieilli... Notre cher Hooper, si dans Massacre à la Tronçon. en 1974 était un arpète avant-gardiste en réalisant un chef d’œuvre opérant une petite révolution du Slasher Movie, voire d'en inventer le genre, en traçant une route qui sera empruntée (bien trop de fois) par toute(s) une(s) génération(s) de réalisateurs, ici 10 ans après, c'est raté. Malgré les quelques (très) bonnes idées, le concept du film, son noyau, la découverte d'un trouple à poil (humain) en hyper sommeil dans des cristaux, dans un spacecraft alien (avec des chauves souris géantes momifiées, qu'est ce qu'il lui ai passé par la tête ? On ne saura jamais...!), dans les "cheveux" de la comètes de Halley.... C'est trop, même à écrire.... Tout lui échappe ou presque... Sauf la jolie Alien Mathilda May nue qui malheureusement n'a pas grand chose à faire, mis à part se promener et rouler de mortelles galoches. Hooper se perd dans ses miches et en oubli l'arc narratif de son film qui devient bien bancal et fait plus que friser le ridicule sur la longueur. A aucun moment, on ne comprend l'origine (même un peu) de tout ce cirque, dans l'espace au début comme sur terre ensuite, pourquoi ce triptyque ramené sur notre planète est humain mais aussi Alien et le pourquoi du comment de ce besoin vital d'énergie... etc, etc... Ma foi, je me demande si notre réal (vue sa filmo quand même franchouillarde) ne serait pas une sorte de Patrick Hernandez, un seul hit, mais quel hit !
Bonne série B mélange de Sf et d horreur qui a un côté sympathique et réalisée avec un budget conséquent. Lorgnant sur Alien avec un retour sur terre on y voit des vampires de l espace d apparence humaine avec une fin zombiesque.. cela ne brille pas pour sa mise en scène ni son scénario mais c est original et largement au dessus des croûtes des années 80 , comme c est Tobe Hooper on en espérait un chef d œuvre mais n est pas spielberg qui veut.. mais franchement ça reste du bon cinoche honnête du samedi soir et intriguant à souhait, un plaisir à revoir . Hooper rate pour ainsi dire sa résurrection et son plus grand rendez vous mais le film reste un de ses meilleurs avec poltergeist, massacre à la tronçonneuse et le crocodile de la mort
De la série b de luxe ou film à grand spectacle un peu kitschouille selon comment on voit les choses. Lifeforce démarre comme de la science fiction très inspirée par la direction artistique d Alien et plutôt bien tenue même si comme je le disais certains effets spéciaux sont ratés même pour l époque. Puis le métrage vire au film de vampire pour le coup assez original et où Tobe Hooper démontre sa maîtrise du genre horrifique. La nudité de Mathilda May est bien trop présente pour être honnête (mais soyons honnête on a vu des choses plus désagréables). Le casting est réussi et fait lui aussi regretter les quelques pétouilles techniques qui gâchent un film malgré tout très plaisant.
Voilà un gros navet des années 80 avec un budget pourtant conséquent pour l'époque (25M de dollars !). Le film fut complètement boudé à sa sortie et on peut aisément comprendre pourquoi.
D'abord, l’entièreté du budget a été mis dans les 25 premières minutes du film. Le seul passage plutôt correct du métrage et qui se passe dans l'espace. Franchement pour l'époque, c'est plutôt pas mal et surtout, on sent la patte d'un réal. Alors je ne sais pas quel réal parce que si vous connaissez Tobe Hooper, on ne perçoit pas du tout son style dans ce film !
La suite sur terre est assez ridicule avec une Mathilda May complètement nue (alors qu'il y a 3 aliens dont deux hommes, qu'on ne verra quasiment pas du film !!!) et qui tue au gré de ses envies, toujours nue. C'est débile, complètement 80s mais plutôt marrant à voir. Après cette scène, on se retrouve dans un truc complètement foutraque. Le scénario est hyper fouillis et on ne comprend tellement rien que les personnages doivent tout nous expliquer via des monologues ultra longs et sans aucun intérêt ! Mention spéciale à Steve Railsback qui campe un héros complètement à côté de la plaque. Patrick Stewart (qui décidément aura toujours eu l'air d'avoir 70 ans) ne fait pas mieux dans une sorte de mini apparition complètement nanardesque.
Le film n'est que vaguement horrifique qui plus est et des vampires, on ne voit quasi rien. Le budget étant tellement riquiqui après la scène d'intro que Tobe Hooper passe son temps à meubler un film affreusement long de quasi 2 HEURES. Franchement, le film aurait du durer 80 min. C'est hallucinant de faire autant traîner les choses dans 3 pauvres décors. Les effets spéciaux étant en plus ultra mauvais même pour l'époque. Cette fin tournée dans un minuscule studio avec 3 bouts de ficelle est franchement honteuse.
Bref c'est une bouse sans aucun intérêt. Si vous voulez vous farcir ce navet, regardez les 3/4 du film en avance rapide. Conseil d'ami.
Un film flattant peu le 7eme art traditionnel mais aspire avec charme le genre nanaresque qui a fait les beaux jours des video-club de notre enfance. Des effets spéciaux qui ont Certes un peu vieillit mais ne perdent rien de leurs aura... Un montage des plus douteux nous privant d'ailleurs des superbes décors de l'Ovni. L'essence Gothique Re interprétant le mythe du vampire à travers la Science Fiction est des plus originals !!!
Lifeforce part d’une idée plutôt bonne qui aurait pu aboutir à une œuvre à la croisée de la science-fiction, de l’épouvante et de l’érotisme : soit la création d’un personnage-corps féminin dont les formes sensuelles révèlent la faiblesse congénitale du masculin, incapable de résister aux charmes – à entendre dans la polysémie de son étymon latin, aussi bien les attraits sexuels que les sortilèges – de la belle nue. Aussi, nous étions en droit d’attendre une réflexion plus poussée sur les représentations de la femme dans un certain cinéma bis et les effets produits sur le spectateur, sur cette banalisation de la nudité que Tobe Hooper exacerbe, mais qu’il n’interroge pas assez. Tout se passe comme si Hooper lui-même était fasciné par ce corps déambulant de façon lascive et oubliait à mi-parcours ses intentions initiales. Au bout du compte, son film ne vaut que pour son ouverture assez impressionnante – l’intérieur du vaisseau exploré ressemble à une grotte Art déco, ses chauves-souris statiques à des installations d’art contemporain – et ses transformations/dégradations sources de dégoût et de fascination mêlés. Car il faut bien reconnaître que l’écriture des dialogues s’avère des plus piteuses, à commencer par ce personnage-narrateur, le professeur Hans Fallada, qui n’est là que pour expliciter les situations et faciliter la compréhension d’un ensemble qui aurait gagné à cultiver l’opacité, à s’engouffrer dans des zones d’ombre. Divertis nous le sommes, certes, dans la mesure où Tobe Hooper est un bon faiseur. Mais nous restons quand même sur notre faim, d’autant que quelques mois après Lifeforce sortait Terminator avec, cette fois, un homme tout nu.
Pour beaucoup de cinéphiles un peu « borderline », Tobe Hooper (« Poltergeist », « Massacre à la tronçonneuse ») est un cinéaste culte et « Lifeforce » compte parmi ses œuvres principales. Je suis d'ailleurs totalement de leur avis et j'ai une vraie tendresse pour ce film que j'ai découvert il y a maintenant plus de 30 ans. On y retrouve plein d'inspirations différentes, du « space opera » en passant par le film de vampires, pour finir en beauté avec une reconstitution « nanardesque » de la ville de Londres, envahie de zombies sanguinaires. Il se murmure même parfois que « Lifeforce » aurait en partie inspiré le fameux « Alien » de Ridley Scott. Alors, certes, l'ensemble a quand même beaucoup vieilli... pour autant, je trouve que l'histoire fonctionne toujours aussi bien ce qui me réjouit profondément. Il faut dire que la splendide Mathilda May, qui traverse tout le film sans le moindre vêtement, envoie son lot d'ondes positives. Bref, les cinéphiles curieux seront ravis de découvrir cette véritable perle, aujourd'hui largement oubliée. Ceci dit... bonne chance pour trouver le DVD !
Réalisé par un T. Hooper bénéficiant alors de gros moyens (25 M$ tout de même), le tout au sein de la Cannon qui n'a pas assuré un grand contrôle sur le tout, un scénario co-signé par D. O'Bannon, avec un tournage en Angleterre et un large dépassement de planning de tournage (4 semaines supplémentaires), voilà donc "Lifeforce", ce qui aurait pu être son plus grand film. Oui, mais voilà, Hooper était-il vraiment un grand cinéaste ? Mal rythmé, bancal d'un point de vue narratif, trop long, avec des acteurs statiques et un manque d'ampleur flagrant lors de son final, on peut sans mal assumer de dire que Hooper a raté son coup. Rien que d'un point de vue narratif, c'est raté. On passe trop de temps au début dans l'espace avec un perso qui disparaît bien vite, remplacé par un autre qui disparaîtra lui aussi de l'intrigue tandis qu'un 3ème larron, le colonel du SAS, débarque, présenté comme un héros charismatique, avant qu'on ne se rende compte qu'il ne fait rien du tout durant tout le film. Et puis le perso du colonel de l'espace revient, sauf qu'il n'est jamais attachant ou crédible en sauveur de la situation. C'est le bazar complet, l'ennemi n'est jamais complètement terrifiant, les dialogues se répètent d'une scène à l'autre, tandis que le scénario enchaîne les rebondissements et les péripéties inutiles. Et quand Hooper veut en faire un grand mélo, on n'y croit plus du tout. Les effets spéciaux sont par contre assez dingues, avec des maquettes et des créatures assez bien faites. spoiler: Le final apocalyptique est sympa mais manque d'ampleur , encore une fois. Bref, c'est ennuyeux, mal écrit, mal joué, mal réalisé, et ça reste culte pour d'obscures raisons (si ce n'est M. May nue durant la 1ère partie). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Ce film réalisé par Tobe Hooper, adapté du roman "Les Vampires de l'espace" écrit par Colin Wilson et sorti en 1984 est vraiment moyen et c'est bien dommage ! Une mission spatiale découvre un vaisseau extraterrestre abritant des humanoïdes et ils sont ensuite rapatriés sur Terre afin de les étudier mais leurs intentions sont mauvaises. Je ne sais pas si le scénario respecte le livre, ne l'ayant pas lu, mais en tout si le début est plutôt pas mal, la fin part vite en cacahuète. Ayant vu les critiques du film qui ne sont pas spécialement bonnes, je ne m'attendais pas à un grand film mais j'avais tout de même l'espoir qu'il serait pas mal mais si j'ai vite accroché au début, j'ai très vite décroché vers le milieu du film. Effectivement, je suis très vite rentré dans le film car l'histoire m'intéressait et elle était plutôt bien partie mais lorsque la femme de l'espace commence à spoiler: répandre une épidémie qui transforme presque tout le monde en sorte de zombie , j'ai complètement décroché. Et c'est bien dommage d'être parti dans ce délire là car l'idée de prendre la force vitale des gens était intéressante et surtout jamais vu (enfin pas à ma connaissance du moins) au cinéma avec le thème de la science-fiction et plus précisément des extras-terrestres. La fin est quant à elle vraiment poussive et m'a beaucoup déçu, elle est de surcroît très prévisible. Je ne suis pas vraiment à l'aise avec la filmographie de Hooper car dans ses films, j'ai juste adoré "Poltergeist" et je n'ai pas vraiment aimé le reste mais je trouve que c'est dans ce film où il s'exprime le moins en tant que réalisateur. En effets, si le début du film empreinte quelque peu au style de Stanley Kubrick (plus précisément "2001, l'Odyssée de l'espace") pour ce qui est des plans dans le vaisseau, on tombe ensuite très vite dans la réalisation académique et il n'y a plus du tout d'originalité, on ne reconnaît même pas le style de Hooper qui pourtant, dans sa mise en scène, pouvait faire de très bonnes choses. Il y a donc en plus du scénario poussif, la réalisation qui me déçoit. Pour ce qui est des effets spéciaux, on peut avoir du très bon comme du très mauvais, il y a des scènes plutôt réalistes et d'autres où l'on voit trop le trucage (je pense notamment aux maquettes de Londres). On repère aussi que pour certains effets, "Poltergeist" est passé avant car on retrouve certaines choses et si cela à mal vieillis, cela reste assez sympa au moins pour le côté nostalgique des années 80. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Steve Railsback, Peter Firth et Mathilda May qui jouent plutôt bien mais sont quelques fois trop dans le surjeu, ce qui est assez dommage. "Lifeforce, L'Étoile du mal" aurait donc pu être un bien meilleur film de science-fiction mais il tombe malheureusement trop souvent dans le poussif et même parfois même dans le ridicule, ce qui en fait un film bas de gamme.
Un mélange de science-fiction et de film d'horreur qui prend bien et qui demeure sympa à voir, accompagnés d'excellents effets spéciaux et d'une Mathilda May savoureuse à contempler. Seule la deuxième partie stagne et ennuie assez.
Certes Tobe Hopper mélange beaucoup de genre dans son film, de la SF des années 50 en passant par la Hammer des années 60 pour finir façon Romero année 70, mais le tout bien qu'impersonnel n"est pas désagréable.Sans être un chef d'oeuvre du genre Lifeforce se regarde sans ennui et permet d'admirer les superbes effets spéciaux au service d'un scénario pas maladroit.Il serait réducteur de n'apprécier dans son film que la superbe plastique de Mathilda May et on peut penser qu'avec le temps Lifeforce malgré tout ces défauts pourrait devenir une petite référence du genre.
A la suite d'une mission d'exploration autour de la comète de Halley, des astronautes ramènent sur Terre une créature extra-terrestre capable d'absorber la force de vie. Malgré le fait qu'il s'agisse d'une production Cannon (firme qui a produit une grosse quantité de séries Z dans les 80's), "Lifeforce" bénéficie d'un budget confortable, et d'un réalisateur compétent. Le film a ainsi vieilli sur certains aspects (effets lumineux notamment), mais plusieurs décors, maquillages, et situations tiennent étonnement toujours la route. Et malgré un début expéditif un peu maladroit (l'introduction de la version cinéma a subi des coupures en post-production), l'intrigue est assez intéressante, mêlant extra-terrestres, vampires, et zombies, sans pour autant décalquer des classiques du genre. Cela donne lieu à un ensemble horreur SF asez satisfaisant, par contre le rythme par moment lent peut en déstabiliser certains, de même que le kitsch léger de certains décors et éclairages. A noter également que les producteurs ont visiblement tout tenter pour attirer le public masculin, puisque Mathilda May expose généreusement sa poitrine tout au long du film ! Un choix toutefois non payant, "Lifeforce" ayant été un échec commercial à sa sortie.