Derniers Avis : Narco - Page 19

je suis déçu par ce film qui commence vraiment tres fort, avec des personnages vraiment ^poilants et attachants, mais qui devient nettement plus mou et ennuyeux au bout d'une heure.
mais la premiere heure reste quand meme super, elle.

Des acteurs loin du sommet de leur art à part zabou peut être,

un scénario des plus simplistes,


rien d inoubliable quoi,

mais y a des bonnes scénes de rigolade.

L'argument de départ parait un peu mince, une idée originale mais courte, matière idéale pour une de ces pochades "atypiques" et creuses dont le cinéma français nous abreuve régulièrement.
En fait le film transforme singulièrement l'essai et devient pour le coup une divine surprise. D'abord par l'interpretation et la direction d'acteurs. Inutile de revenir sur ce casting d'enfer ou chacun donne son meilleur, mention spéciale au retour en grace de B. Poelvoorde après l'abject Podium et le pétard mouillé "Atomic circus". Pour ce qui est de la mise en scène elle fait preuve de beaucoup d'invention sans jamais etre tape-à-l'oeil. Rien n'est gratuit, même dans l'avalanche d'effets spéciaux de la 1ère partie.
Ce qui m'a le plus touché, c'est la tendresse évidente avec laquelle les auteurs traitent leurs personnages, même dans la caricature. Tendresse qui faisait tellement défaut à des films bêtes et méchants comme le récent "La confiance règne". Les références sont multiples et subtiles. L'idée de ce couple de tueurs à gage patineurs est une merveille d'élégante absurdité, digne des riches heures de Lautner/Audiard.
Bref, c'est un film loufoque mais maitrisé. Ses détracteurs ont surement de bonnes mauvaises raisons, mais courrez y quand même, au moins pour vous faire une opinion...

A ranger selon moi parmi les 2 ou 3 "must" de l'année 2004 qui n'en a pourtant pas été dépourvue. Une histoire profondément optimiste et décallée qui dit quelque chose de nos rêves et de nos réalités. Une interprétation excellente avec au-dessus le sourire contagieux de Guillaume Canet. Des répliques myhtiques ("je suis le plus grand karatéka du monde", "retournez patiner, je veux plus vous voir !", "toutes ces années de sommeil n'avaient pas du jouer en ma faveur, il était temps que je me réveille...") On se marre tout le temps. Une condition quand même pour savourer ce film : savoir apprécier l'humour au 2ème degré.

J'ai été extrèmement surpris par ce film! Un brin décalé il nous plonge dans un univers différent servi par Poolevorde et Canet qui sont géniaux. On ne s'ennuie pas un seul instant, cette comédie burlesque ne sera pas apprécié par tous mais moi j'adore! A noter qu'on assiste à de nombreuses surprises (notamment au niveau guest star). Presque culte (j'ai hésité entre 3 et 4 étoiles).

Un film qui dévoile des promesses, mais déçoit immanquablement le cinéphile. Le sujet semble original, mais est tout en surface. Les situations sont incohérentes, alors qu'un film qui s'avance sur les chemins du délire ciné, aurait eu tout à gagner à introduire de la profondeur dans les situations et la psychologie. Pas franchement drôle, le film semble confondre loufoque et comique. Mais le problème est que là où l'on aurait aimé être emporté dans un tourbillon, le tout se regarde comme le rêve éveillé de quelqu'un d'autre. Les situations décalées et les personnages hors-normes tombent à plat car rien n'y est crédible... Malgré la belle prestation du casting (sauf Zabou vide de toute émotion).Et surtout, la caméra semble d'une platitude complète, même si la photo est lèchée: le décès du père, sa réapparition, et d'autres scènes cruciales sont applatie par la caméra.Bref : on aurait aimé un chef d'oeuvre à la "Brazil", tout au plus avons nous eu droit à un sitcom-délire de luxe.

Courez voir ce film!Le son et l'image sont totalement en osmose et on ressort rassuré sur l'avenir du cinéma français!...."No fucking job"!

film décevant. A vouloir taper dans tous les genres en moins de 2 heures on assomme le spectateur. En même temps c'est un premier film et pour un premier film c'est toujours bien d'avoir tenté même si ça casse à l'arrivée.

rien a dire
simplement genial

Ce film est un bon film avec un bon jeu d'acteur et une musique délirante!!
C'est entre la comédie et la vie ordinaire, nos rêves de grandeurs et la réalité des choses.

A voir pour ceux qui supporte Poelvoorde quand il fait du Poelvoorde.

Ce film est sympa mais j'ai quand même été déçu, il y a quelque longueurs!
Le jeu des acteur et très bon, l'histoire originale mais bon, un peu long j'ai trouvé.

ça craint du boudin, formule qui ne veut rien dire mais qui a le mérite d' être claire. J'aime les comédies, le comique de l'absurde, bref j'aime rigoler et parfois même grassement, mais là on assiste à ce que j'appelle du "n'importe quoi" dans la lignée d' "atomik circus", il ne suffit pas d'avoir une idée de départ ( la narcolepsie ), encore faut-il la developper au service de l' intelligence. Après une demi heure pas mal le film tourne court. Si le rire plonge ses racines dans la vie réelle du spectateur ce n' est pas le cas ici et on assiste là à un méli-mélo de situations lourdingues, invraissemblables autour d'une histoire dont on se fiche pas mal. Piégé par la bande annonce, le reste du film n' est qu' un remplissage fastidieux.

Scénario original + bons acteurs + bonnes répliques = film marrant. Sans plus ? et non parce que les réalisateurs tout contents de faire un film coenien et tarantinesque dans un far west français improbable sont parfois plus obsédés par leurs trouvailles techniques et leurs mille références que par le suivi du film qui se perd et s'allonge un peu trop. Dommage...

Gustave personnage attachant qui vous inspire à la fois tendresse et pitié (mais pas dans le mauvais sens de ce terme) : comment ne pas se faire "rouler" lorsque la vie fait que vous êtes différent que ce soit par la maladie ou par le physique ? Ce film met en valeur les sentiments "hélas" très humains qui ne sont pas ceux qui sont à notre honneur : l'indifférence de cette femme qui ne cherche pas à comprendre ce mari qu'elle dit aimer -mais au fait l'aime-t-elle vraiment, il lui a surtout servi de père à cet enfant qu'elle a fait "quand elle était princesse"- la cupidité : bien vu pour l'éditeur qui ne pense qu'à s'approprier le talent de celui qui n'a pas les moyens financiers ou les relations pour se faire reconnaître : le talent seul ne suffit pas, je dirai même au contraire !!!!!!! la trahison : ce Karatéka râté qui se dit son ami, mais qui ne rechigne pas à lui "voler" sa femme et à s'installer à sa place, voire à faire en sorte qu'il "disparaisse". Ce film est aussi pathétique les dialogues entre Benoît Poelwoode -très bon dans son rôle- et Jean-Claude Vandame mettent en relief la carrière râtée de ce karatéka qui s'impose par la force de sa rage (notamment lors de la discussion au café avec le copain qui n'apprécie pas son idole) mais qui heureusement aura un sursaut d'honnêté à l'égard de celui qu'il a trahi. Heureusement, comme parfois, la roue tourne et le seul à tirer son épingle du jeu sera notre narcoleptique guerri qui saura pardonner et repartira dans sa vie anonyme. Mon seul regret ne pas avoir vu s'animer plus souvent ses BD, j'aurai aimé, en même temps que le son voir les images à l'ouverture de son livre.. Mais j'ai beaucoup aimé

"Narco" est une oeuvrette sympathique, qui a tous les défauts d'un premier film : l'idée principale semble avoir été trouvée pour un court métrage, puis étirée à l'infini ; les cinéastes se laissent parfois débordés par le trop-plein référentiel (on peut citer tous les cinéastes cultes américains de ces 20 dernières années comme Scorsese, Tarantino, les frères Coen, les frères Wachowski et j'en passe...); ils ne se laissent pas porter par leurs délires, ce qui donne un aspect bien sage et bien lisse à un film qui se voulait ovniesque. Si la première partie est assez réussie, malgré un manque évident de structure ; c'est bien dans sa seconde partie que l'oeuvre s'effondre : psychologie à deux balles ; trous d'air scénaristiques ; perte totale de rythme font de la fin un ratage vraiment regrettable, d'autant qu'on appréciait jusqu'alors les différents personnages. L'erreur est humaine et on attend donc avec impatience le second métrage de ce duo de réalisateurs qui savent manier une caméra.