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7eme critique
530 abonnés
2 778 critiques
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2,5
Publiée le 5 septembre 2014
Benoît Poelvoorde remonte quand même bien l'intérêt d'un film à lui seul, notamment grâce à ce rôle, ou plutôt sa profession qui laissera place à une scène d'anthologie. "Narco" se penche sur la narcolepsie (la maladie du coup de massue invisible dans ta gueule) mais aurait certainement pu accentuer ses traits d'humour. Le film a le mérite de se pencher sur un concept original, laissant présager de bonnes situations bien loufoques. En découvrant le thème, on espérait effectivement assister à un peu plus de surprises que celles proposées, même si elles arriveront à tirer quelques sourires.
C'est sympa mais on n'accroche pas plus que cela. Assez déjanté mais pas non plus complètement dingue. Je ne m'attendais pas a une telle fin. Je pensais que ce serais un rêve. Le scénario est complètement tiré par les cheveux avec cette histoire de vol le film par en film policier. Les acteurs sont bon mais Canet nous avait habitué a bien mieux. C'est, néanmoins, très bien maitrisé, filmé a la perfection. On oscille constamment entre la comédie et le drame sans pour autant atteindre l'un des deux complètement. C'est dommage car le potentiel était fort (scénario original et bonne brochette d'acteurs).
"Narco" fait penser aux comédies délirantes des frères Coën, mais avec beaucoup de talent en moins. Pourtant avec un budget conséquent, un casting de qualité, un sujet original potentiellement amusant, des personnages décalés, une mise en image très travaillée, tout semblait réuni pour que le résultat soit à la hauteur des ambitions. Hélas, passé les vingt premières minutes qui font illusion, la machine se grippe pour ne jamais redémarrer. C'est très laborieux et on comprend ce qui manque à ce film : un vrai bon scénario, des situations cocasses et des dialogues savoureux. Tout ça ? Et oui, il ne suffisait pas de mettre Benoît P. au générique...
Hilarant!Un des meilleurs films de l'année!Le cinéma français ne s'est jamais aussi bien porté.Les acteurs sont excellents,les cinéastes accumulent les references cinématographiques (Le Big Lebowski,La Valse des Pantins,Forrest Gump etc...) avec génie.Benoit Poelvoorde balance encore des repliques destinées à devenir cultes chez ses plus grands fans (Jte Kick !) et plein d'autres surprises qu'il est judicieux de ne pas dévoiler.Zabou Breitman est survoltée et décidemment trop rare,Guillaume Canet excelle dans ce registre,François Berleand,Jean-Pierre Cassel,Guillaume Gallienne campent de savoureux seconds roles.Il est amusant de constater la nouvelle tendance du cinéma français en particulier dans la comédie.Comme Mensonges et trahisons par exemple avec des flashbacks sur les histoires et la présentation des personnages,leur jeunesse...Le film est rythmé,on rit tout le long...on est meme ému nottament par Benoit Poelvoorde dans certaines scènes.Beaucoup de jolis plans,un film un peu ovni,bref pour moi déjà un film culte.
Malgrès les apparitions hilarantes de Benoît Poelvoorde, Narco, même si il possède un scénario en béton, ne m'a pas tellement emballé. Cela dit, le film est très bien filmé et carrément déjanté mais il me manque quelque chose pour qu'il soit le film que j'attendais tant... Reste une apparition détonnante de Jean-Claude Van Damme !!!
On passe un très bon moment devant "Narco", qui ne parle pas seulement de la narcolepsie, mais aussi du mariage, de l'amitié et de la perfidie de certaines personnes. Le personnage de Guillaume Canet paraît un peu naïf, surtout lorsque sa femme s'impatiente à cause de sa maladie. Mais il reste tout de même intéressant, surtout dans la deuxième partie, où il se laisse un peu moins mener par le bout du nez. Les jumeaux patineurs/tueurs à gage sont une jolie petite touche comique (Gilles Lellouch en blond déchire tout). Il est cependant dommage que les rêves de Gus ne se résument qu'à deux petites scènes en début de film, le concept n'est pas assez exploité. Du coup, on ne se fait pas forcément une idée de ce que donne la BD). Jolie comédie, on passe un bon moment.
Très très original, très très drôle. Les acteurs sont au meilleur de leur forme. on pourra regretter cependant, qu'il n'y ait pas eu autant de scènes oniriques que promis.
Je dirai simplement que ce film n'a pas utilisé la bonne méthode pour faire passer son très bon message.Réalisation un peu trop sombre.Cependant,un très bon casting avec des rôles intreprétés à merveille
Ambitieux et singulier, Narco trouve sans difficulté un style qui lui est propre, mélange entre la grosse production à la française et trip de cinéma d'auteur délirant. Et si le coktail s'avère être explosif, il n'en demeure pas pour autant qu'il soit très hétérogène. D'une part, le film de Gilles Lellouche et de Tristan Aurouet trouve le mérite d'aborder une thématique encore peu présente dans le cinéma de grande exploitation comme la maladie, et plus précisément la narcolepsie. Guillaume Canet l'incarne avec inspiration, humour et humanité. Filmé dans sa vie familiale volcanique, le narcoleptique Gustave Klopp nous fait rire dans son quotidien. Mais c'est lorsque son meilleur ami, Benoît Poelvoorde, arrive à l'écran que le comédie trouve le juste ton. Véritable karatéka raté fanatique de Jean-Claude Van Damme, le personnage de Lenny Bar apporte beaucoup de piment à l'histoire. Car Narco est avant tout un conte visuel, une bande dessinée dédiée au cinéma. Le pari est osé, bien que discutable en son final. Mais on ne peut s'empêcher de rire quand le film débouche sur le personnage de François Berléand, le pire et certainement le plus drôle de toute la distribution. Un grand moment d'hilarité. Cependant, bien que l'ensemble soit assez téméraire, Narco trouve ses limites dans ses exhibitions visuelles et esthétiques. En effet, alors que l'idée de créer comme une bande dessinée au format cinématographique était une bonne idée, les réalisateurs s'égarent dans les moyens colossals que le film jouit maladroitement. Au final, l'esthétique écrase le film en son milieu, les protagonistes s'essoufflent et le récit perd de son humour. Heureusement, la suite retrouve sa force initiale. Mais cela explicite le fait que le long-métrage manque de maîtrise, bien que l'exercice soit périlleux. Et quoique discutable dans sa réalisation, Narco reste tout de même une bonne surprise qui ne risque pas de faire l'unanimité certes, mais qui ne laissera personne indifférent. Mitigé.
De trés bons acteurs, un scénario délirant, une réalisation sobre et efficace et on obtient un bon petit film bien délire qui m'a bien fait marrer, même s'il s'essoufle un peu sur la fin.
Une comédie hommage au cinoche des frères Coen (et pleins d'autres réals ou genre qu'ils seraient vain de référencer), le problème c'est qu'on a l'impression de voir une série de scènette défiler pendant une heure avant qu'un semblant d'intrigue vienne se dessiner (le héros veut devenir dessinateur et son psy compte s'accaparer de son œuvre). Un soin très particulier a été apporté à l'esthétique générale du film, que ce soit la sublime photographie de Tetsuo Nagata ou les décors dont le moindre objet sert à donner un parfum directement identifiable à chaque scène. Des passages sortent du lot, notamment sur la fin avec l'apparition de Jean Claude Vandamme, et le sauvetage de Gus par son pote karatéka, très touchant comme passage. Les acteurs s'en sortent tous bien, Canet est supportable et joue très bien les mou. Un film agréable mais pas assez maitrisé.
Belle surprise c'est un film très sympa est très drole et a la fois original dans son genre une belle reallisation et composition du realisateur mais aussi de belle performence d'acteurs par contre les gags sont parfois répétitif et le film est un peu longuet
Ce pauvre Guillaume Canet est affublé d’une tare bien encombrante : il est narcoleptique. Prisonnier de Morphée à la moindre émotion. Ralenti en amour et dans sa carrière, il ne lui reste qu’à s’évader dans ses rêves chevaleresques et martiaux. De cette entame, Aurouet et Lellouche tissent un scénario abracadabrant, qui louche vers Le créateur de Dupontel sans en approcher la démence. Bien aidés par un casting de choix, ils brodent des caractères de café théâtre, excessifs et drôles, misant chaque fois sur la face connue et maitrisée des acteurs, Canet le docile, Poelvoorde le fou, Breitman la charmeuse, Berléand le filou. Ne craignant plus de décontenancer le public, ils n’ont plus qu’à adoucir le rendu à coups de filtres, de contre-plongées et de plans serrés. Statue de la liberté en vue, les deux compères mettent tout leur cœur à reproduire les techniques de la comédie US, et pendant une heure ils s’en sortent plutôt très bien. Dommage que leur cocktail esthète et branché ne puisse masquer le bâclage final. Il n’était pas besoin de tant verser dans la sucrerie niaiseuse pour accéder aux prime-times de Canal. N’empêche, pour un premier film, l’association fonctionne entre la mise en scène inventive et les grandes gueules héritées du comique de boulevard. Léger, frais, moderne, léché, un peu écrasé sous les références aussi, Narco n’en est pas moins un jalon intéressant pour le jeune cinéma tricolore. Celui dont on se dit qu’un jour, peut-être, nous aussi nous auront notre Big Lebowski.