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Fêtons le cinéma
688 abonnés
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1,5
Publiée le 2 août 2024
Dix-huit ans après Luc Besson, c’est au tour de Jean-Pierre Mocky d’imaginer les mésaventures de personnages marginaux dans spoiler: les égouts et le métro parisien : scénario foutraque à la parodie facile des polars français et américains, réalisation approximative certainement d’une seule prise, direction d’acteurs hasardeuse puisqu’il s’agit de la bande de potes du réalisateur… Rien n’apparaît maîtrisé, sinon la spoiler: traque finale entre ledit furet et le policier en charge de l’arrêter . Même la partition musicale de Vladimir Cosma agace davantage par son thème répété ad nauseam qu’elle ne réhausse l’intérêt déjà limité pour un film vite fait mal fait. Rien ne sert de courir... comme dirait le dicton.
Les derniers films de Mocky ne sont plus de la veine de ceux réalisés daan les années 60 et 70. le style est là certes, loufoque et décalé, à l'image des personnages; mais la mise en scène, l'inspiration humoristique de Mocky, son goût de la provocation, n'ont plus ce côté folie douce ou libertaire qui caractérisait son cinéma jadis. Malgré sa collection de figures anticonformistes et approximatives, ce parodique "Furet", adapté d'une série noire, fait une comédie policière assez terne tant sur le plan du scénario que de la fantaisie. Jacques Villeret y joue les serruriers malins et criminels, arrondissant ses fins de mois de père de famillespoiler: en exécutant des contrats pour Michel Serrault (dans un rôle épisodique sans grande saveur). Sans doute Mocky ne doit-il qu'à la collaboration amicale de ses familiers (Serrault, Lonsdale, rejoints ici par d'inattendus nouveaux,spoiler: Karl Zéro, Dick Rivers) de pouvoir tourner encore. Son film, fauché, s'organise visiblement en scènes très simples et pas trop coûteuses... L'ensemble manque de dynamisme, de truculence dans le jeu des comédiens et d'exubérance dans l'action. On est indulgent par nostalgie ou sympathie, ou encore pour quelques moments plus réussis.
Et les revoilà Mocky et sa bande, Michael Lonsdale, Michel Serrault, Dominique Zardi, Jean Abeille, dans une comédie policière noire de derrière les fagots. Et il n'y a pas a dire, Jacques Villeret est impayable en cave se rêvant mafioso. Certes en 2003 un tel film sentait un peu le réchauffe, un ultime soubresaut du cinéma populaire à l'ancienne, mais on ne boude pas son plaisir. Le Furet vaut bien l'ibis Rouge, La Machine à Découdre ou Noir comme le Souvenir.
Une comédie policière peu drôle et dont on peine à dénicher le fil conducteur, il faut se batailler pour suivre ce long métrage pas si long que ça. Vraiment à éviter, on ne gagne rien à voir ça. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Un film qui se laisse regarder sans laisser un souvenir impérissable. On comprend rapidement que le réalisateur (que je découvre) ainsi que les acteurs jouent la carte du film sans prétentions. C'est plutôt dommage car on a une bonne palette d'acteurs reconnus dans cette comédie noire. Villeret tiens très bien un rôle de tueur à gage où l'on ne l'attendait pas, mais il est on a la vague impression qu'il est bien le seul.
es ce que ce film est trop simple ou au contraire sa modestie constitue sa qualité première? pour mettre une note j'ai oscillé entre 5 et 6 car à la fois le film est sympa de bout en bout et en même temps est très mineur. Le film est un peu à l'image de karl Zéro ou Dick Rivers qui loin d'être des acteurs nés incarnent sympathiquement des truands ( loin de les desservir, leur jeu faux procure un certain charme ) un film à prendre avec ses défauts ( ou a laisser) personnellement je suis plutôt preneur
" Le Furet ", une Comédie policière 100% Mocky. Il nous offre une image de qualité, une BO géniale et un casting royal. Dans l'esprit des "Tontons Flingueurs", Jean-Pierre Mocky nous sert un polar noir avec beaucoup de rythme où l'on retrouve son esprit frondeur, son humour corrosif et son goût de la dérision. Cette réalisation donne à Jacques Villeret un emploi sur mesure, tant il est excellent dans ce rôle inattendu de "nettoyeur". Il est superbement entouré par des acteurs de grand talent comme Robin Renucci, Michael Lonsdale ou Michel Serrault.
Je suis un presque inconditionnel de Jacques Vileret (paix à son âme) mais là, je trouve franchement qu'il y a du foutage de gueule. Avait-il tant besoin de faire ce film si lent et si peu drôle. Lui qui peut vous faire rire et pleurer sans difficulté.. Dommage, je suis déçu et déçu...
13 713 abonnés
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2,5
Publiée le 20 mai 2012
Attention il tue...mais il le regrette! Qui l'attrapera ? Le très regrettè Jacques Villeret, le grand Michel Serrault, l'animateur de tèlèvision Karl Zèro, le camèlèon Michael Lonsdale, le sèduisant Robin Renucci... et même le chanteur de variètès Dick Rivers pour une comèdie honorable de l'insubmersible Jean-Pierre Mocky ou comment un modeste serrurier va devenir gangster! Rèalisè entre "Les araignèes de la nuit" et "Grabuge", le cinèaste s'amuse avec ses acteurs dans une histoire certes invraisemblable mais dès plus sympathique! Un furet qui restera l'une des dernières oeuvres de Mocky a ne pas avoir connue de diffusion confidentielle lors de sa sortie nationale! Moteur...
Jean-Pierre Mocky reste égale à lui-même, avec ses films sympathiques à regarder mais pas mémorables. Le manque de budget se faisant constamment ressentir, c’est le system D qui prime, le scénario sens clairement la naphtaline (on croirait avoir affaire à un polar des années 80), l’alchimie avec les acteurs fonctionne, malgré des prestations approximatives. Le Furet (2003) est un film minimaliste auquel il faut faire abstraction de ses défauts (éclairage, mise en scène, etc) et se laisser prendre au jeu à travers une histoire tirée par les cheveux et donc invraisemblable. On prendra plaisir à retrouver nos regrettés Jacques Villeret & Michel Serrault, aux côtés de Michael Lonsdale, Robin Renucci, Karl Zéro & Dick Rivers. Une distribution éclectique pour un polar pas comme les autres.
On sent le film d'avant 2000 sorti du placard, dieu sait pourquoi. Quand on va voir un Mocky, on n'est jamais déçu, toujours aussi cheap, irréaliste, caricaturalement mal joué, et incroyablement mal filmé. Notamment les éclairages hyper voyants pour toutes les scènes extérieures où toutes les scènes du métro obligatoirement tournées à Porte des Lilas, quelle que soit la station ! Mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime, ça permet de s'imaginer que n'importe qui peut démarrer le tournage d'un film ! Sinon, un scénario sympa, avec un rythme soutenu et quelques bonnes répliques. Villeret est vraiment extra, et Serrault en vieux croulant sénile est parfait. En fait, la note est mauvaise non parce que c'est un mauvais Mocky, mais parce que le cinéma a changé, et qu'il devient difficile d'accorder à ce type de cinéma français tout le crédit que l'aspect suranné lui donnait dans les années 80.
Film qui se laisse voir. On n'a pas l'habitude de voir Villeret dans le role d'un "méchant"! Le scénario est un peu trop gros certaines fois.... mais on se laisse aller par l'histoire. Un petit moment de détente.
L'histoire n'est pas mauvaise et la scène du zoo suivi de la poursuite dans la métro est pas mal mais si Le Furet commence plutôt bien (même si l'on devine rapidement qu'on ne verra pas un grand film) au bout d'une demi-heure le film lasse malgré tout. C'est tourné et interpréter de manière trop cool pour que Le Furet nous scotche.