Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
P. de Melun
53 abonnés
1 115 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 19 mai 2024
Hiner Saleem propose une jolie fable, pleine d'humanité et de générosité, à travers cette singularité cinématographie des plus surprenante. Le sens visuel de la prise de vue accentue cet effet de bizarrerie et les personnages, tous atypiques, évoluent dans un univers étrange, dépouillé, comme une succession de tableaux surréalistes. La vie des Kurdes y est ainsi décrite avec un humour réconfortant qui tranche avec la misère matérielle de ce petit peuple oublié de tous. « Vodka Lemon » est une ode étincelante de tristesse et d'amour. Par-delà le désespoir, l’allégresse est une belle alternative.
4 480 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 23 juin 2021
Vodka Lemon est un film dans lequel il ne se passe rien. Je sais que beaucoup de gens disent ça mais cette fois c'est vrai. Il y a deux problèmes majeurs dans ce film le premier est le manque d'intrigue. Si vous voulez une histoire dans laquelle il y a une histoire ce n'en est pas une. Il y a des scènes quelques dialogues mais il n'y a pas d'histoire. C'est l'équivalent cinématographique de la vie des Kurdes dans un village de montagnes avec un Kurde quelconque un jour quelconque. Les films essaient généralement de raconter des histoires sur des gens intéressants qui ont des histoires intéressantes ou sur des gens ordinaires qui ont des histoires intéressantes mais ici c'est une histoire sur des gens ordinaires qui ont des histoires ordinaires. Ce village désolé dans les montagnes enneigées est magnifique mais il devient vite ennuyeux...
Excellent. Fou à lier. Nous avons adoré ma Bell' et moi. Nous l'avions vu à sa sortie en salle, acheté le DVD et regardé je ne sais combien de fois... nous ne nous lassons pas de cette histoire, tranche de vie. Tellement de choses à en dire que ce n'est possible en l'état. Très émouvant. ... "Tombe la neige..." ...
Très loin de chat noir chat blanc, film avec lequel on a souvent comparé vodka lemon, c'est tout de même un petit bijoux de sensibilité.
Scénario loufoque mais qui tient parfaitement la route, personnages crédibles et attachants ( notamment le personnages principal ), situations délirantes et drôles, très beaux paysages, belle esthétique enneigée.
Quelques longueurs toutefois mais une vraie réussite.
Pour rejoindre l'avis de certains spectateurs, je me suis ennuyé et presque endormi devant ce film. J'ai préféré Kilomètre zéro de ce réalisateur. De beaux paysages et des personnages touchants mais rien de transcendant pour moi
Comment pouvez vous conseiller un tel film, j'ai l'impression que plus ont fait dans l'inaction, et l'inutilité, plus le film est encensé, passez vote chemin
"Vodka lemon" a la force des films du bout du monde. On voyage dans des contrées inconnues de l'Arménie aux magnifiques paysages blancs, et on découvre la dure vie d'un petit peuple qui s'enfonce dans la misère. C'est tendre, mélancolique, un peu triste, le film est assez lent et dolent - ce qui n'est pas un défaut en soit -, mais le scénario n'est pas toujours d'une très grande clarté, c'est quand même dommage. Il manque une petite touche de grâce qui permettrait d'éclairer ce film et qui le rendrait simplement remarquable.
Il faut voir ce long-métrage, ne serait-ce que pour les splendides paysages enneigés de cette région d'Armenie... Les amateurs de satires sociales et d'humour absurde se délecteront de "Vodka Lemon", dont la blancheur du décor et l'humour parfois grotesque font facilement mouche...
Village kurde d'Arménie, envahi par la neige, coupé du monde...les habitants tentent de survivre en vendant le peu qui reste...les paysages sont magnifiques, l'histoire douce-amère, un beau conte dramatique, les personnages sont très attachants.
Bref, beaucoup aimé...surréaliste!
La petite phrase du grand-père du réalisateur sur les kurdes: "Notre passé est triste, notre présent est catastrophique, mais heureusement nous n'avons pas d'avenir".....
Aucun autre mot ne me vient après avoir vu ce film: l'ennui. Ce film ne m'a pas plu du tout tant au niveau de l'histoire (sans intérêt) que de la mise en scène (trop plate).
ca ne vaut rien. il ne se passe rien dans ce film......c'est d'un ennui incroyable. Je comprend pas pourquoi il a de bonnes critiques de la presse...n'importe quoi!
Douze ans après la dissolution de l'U.R.S.S., c'est avec difficulté que les habitants des anciennes Républiques fédérées survivent. Et même s'ils ont gagné la liberté, ils n'ont plus rien (eau et électricité sont même payantes désormais). Une pension inférieure à dix dollars, c'est bien maigre pour Hamo (l'excellent Romen Avinian). Tenir une cahute pour vendre des bouteilles de vodka lemon au goût d'amande, ça ne rapporte pas assez à Nina (Lala Sarkissian). Alors on se défait progressivement de ses biens pour vivoter. Une armoire au destin incertain, un costume militaire... Ça négocie dur et chaque accord est trouvé avec le sourire, c'est toujours mieux que de ne pas vendre. Fable tragi-comique dans la campagne arménienne, "Vodka Lemon" dresse une galerie de personnages attachants. Les deux cités ci-dessus sont veufs. Ils empruntent le même vieux bus, visitent leur conjoint au même cimetière et passeront une partie du film à se chercher. Par petites touches, tout en sensibilité. Le leitmotiv du film est, en français dans le texte, "Tombe la neige" de Salvatore Adamo, ce qui apporte une note à la fois juste et décalée. C'est un petit bonheur que la scène où le conducteur du bus l'entonne. Petit bonheur amusé également que de lire la fierté dans les yeux émerveillés d'Hamo, fierté d'avoir un fils parti vivre tenez-vous bien, à Alfortville (le summum pour lui). Et c'est plein d'espoir qu'il guette un pactole postal, ne s'imaginant pas que la vie parisienne sans titre de séjour puisse être autre que facile. Le réalisateur/écrivain kurde Hiner Saleem dépeint des tranches d'existence avec un humour tendre (la relation entre Nina et Hamo) mais n'oublie pas de stigmatiser la froideur du système et du coeur de certains hommes (voir les scènes avec les patrons). Voilà un long-métrage digne d'intérêt, avec certes quelques situations et gags prévisibles, mais qui pose un regard bienveillant sur une société délabrée, sans avenir, mais où la joie peut encore envahir des êtres.