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kaedeotori
5 abonnés
130 critiques
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2,5
Publiée le 3 mai 2008
Il s'agit là d'un film asiatique de qualité, les acteurs sont irréprochables, les plans sont originaux et agréables à parcourir. Le film est lent, il y a très peu d'action, mais étonnamment ça ne pose pas problème, car la touche d'humour noir apporté par les multiples mise en scène des tentatives de suicides infructueuses de Kenji -le héros principal- à des instants totalement incongrus sert à maintenir notre intérêt. Mais au final bien que les acteurs soient attachants, l'ambiance du film agréable, la conclusion du film n'apporte rien. On ne retiendra en fait qu'un style visuel épuré, caractéristique.
Effectivement le cinéma thaïlandais nous délivre de plus en plus de perles cinématographiques que l'on a beaucoup de mal à classer dans un genre ! Est ce du fantastique ? Du loufoque ? Là n'est pas le propos et c'est plaisant à voir ! La narration est parfois décousue mais est-ce bien l'essentiel ? a voir !
Histoire d'un Yakusa autiste, vivant dans un pays dont il ne parle pas la langue, les rares fois qu'il communique avec un otoctone, c'est en anglais. Histoire planante, belle, ou le suicide fait sourire et pleurer. Film qui rentre sans probleme dans la categorie des films simples et cultes.
Je voulais voir ce film et j'étais plutôt rassuré en lisant les critiques élogieuses... Malheureusement, je dois avouer que je reste perplexe depuis. Je n'arrive pas à savoir depuis quand je me suis ennuyé de la sorte. Le gros problème du film, c'est sa lenteur ? Eh bien non, car la lenteur n'est pas un obstacle à la qualité d'un film. Encore faut-il que ce dernier raconte quelque chose d'intéressant ou que les acteurs soient assez expressifs pour que l'on s'attache à eux (ils se dérident un peu plus sur la fin du film). La première partie du film est la plus pénible (Cf : le héros se promène dans la maison de l'héroine, pendant plusieurs minutes interminables, pour la conclusion suivante : cette femme est plutôt bordélique). La seconde partie est très très légèrement moins ennuyeuse avec l'arrivée des yakuzas (avec Takashi Miike en guest star). La musique est minimaliste mais ce n'est pas un problème car elle s'adapte très bien à l'ambiance du film. De plus, c'est le cas pour de nombreux bons films, notamment asiatiques. Le petit hic, c'est qu'elle ne peut renforcer des sentiments que les protagonistes ont du mal à faire passer ou trop peu. Le point positif est la superbe photo de Christopher Doyle, artisan notamment sur "In the Mood for Love". Je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas de mon premier film asiatique (Takeshi Kitano, Wong Kar-waï, Edward Yang, Chen Kaige, Kiyoshi Kurosawa, Zhang Yimou...), et que par conséquent, cette critique n'est pas l'oeuvre d'un écervelé qui consomme du "Independance Day" ou autre "Jet set". Mais juste la critique d'un fan de films asiatiques déçu.
"Lost Life in the Universe" est un film du thaïlandais Pen-ek Ratanaruang, un véritable bijou cinématographique représentatif d'un cinéma asiatique se singularisant par sa lenteur, lenteur hypnotique qui confine à l'envoûtement. Et c'est bien ce à quoi il faut s'attendre en voyant ce film, un véritable envoûtement qui tient autant à la forme épurée de sa réalisation, la photo (confiée à Christopher Doyle, qui a travaillé sur 2046, Hero, In the Mood for Love) qu'à la qualité de la prestation des acteurs, notamment de létonnant Tadanobu Asano, qui a reçu pour son interprétation de Kenji le Prix du meilleur acteur lors du festival de Venise - A contre-courant. Un film admirable qui nous présente la vie de deux êtres perdus voguant vers lincertitude, lun en proie constante au désir de mourir, et lautre à la recherche dune autre vie suite au décès de sa sur. Alors que tout semble les opposer et que leurs échanges verbaux sont pour le moins laconiques, les deux personnages apprendront à se connaître et à sapprécier . Une belle descente dans la psychologie des personnages qui nous révèle le trouble de lâme humaine et son insatiable quête de sens. Une uvre surprenante qui ne manque pas dhumour noir !
Monumental. Poétique, du charactère, poignant, inoubliable. Une ambiance au piano légère et prenante, un jeu d'acteur au poils avec des personnages très charismatique loin des clichés amerlock trop idiliques.