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    Schultze gets the Blues
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Schultze gets the Blues" et de son tournage !

    Quand le blues s'invite en Allemagne

    L'idée de faire se rencontrer la musique blues et une région minière allemande est venue au réalisateur Michael Schorr lors d'un voyage en Louisiane. Il explique : "J'ai découvert le blues en flânant dans les bars et en allant écouter des concerts à la Nouvelle-Orléans. Cette atmosphère de gaieté et de fête m'a vraiment impressionné. En rentrant en Allemagne, je me suis installé à Saarbruck, en pleine région minière, et j'ai été frappé par la tristesse du lieu : les mines étaient en train de fermer ou avaient déjà fermé, les gens étaient au chômage et semblaient avoir perdu foi en l'avenir... Je crois que c'est la "rencontre" entre ces deux expériences qui m'a donné l'idée du film - d'un côté l'énergie de la musique du Sud des Etats-Unis et de l'autre la tristesse de cette ancienne région minière."

    De l'importance du contexte social

    Le réalisateur Michael Schorr tenait particulièrement à mettre l'accent sur le contexte social de son film : "Pour moi, le contexte social est primordial. Je voulais témoigner d'une situation sociale dramatique, de manière aussi réaliste que possible : à quoi ressemble cette région minière, comment les gens y vivent et comment ils tentent de s'en sortir quand ils se retrouvent au chômage après 40 ans passés dans la mine. Comme je souhaitais raconter une histoire proche d'un conte de fées, il me fallait d'autant plus respecter la réalité des lieux pour éviter de donner au film un côté trop artificiel."

    La logique de Schorr

    Pour Michael Schorr, le fait que son héros, d'origine allemande, ne se sente pas trop perdu en découvrant le blues, peut s'expliquer de manière historique. Il évoque ainsi les Allemands qui émigraient d'Europe vers les Etats-Unis au 18e et 19e siècles et qui firent connaître outre-atlantique la polka et l'usage de l'accordéon, confrontation qui donna naissance à la musique cajun. Selon lui, ces liens historiques expliquent le fait que le blues ne semble pas trop étranger à Schultze.

    A la recherche d'une mine

    Pour trouver l'endroit qui ressemblerait le plus à la mine de son film, le réalisateur Michael Schorr a effectué quatre à six semaines de repérages. Il se souvient : "Ce lieu réunissait toutes les caractéristiques que nous recherchions : le gigantesque terril, les jardinets à proximité du terril, et les petites maisons en préfabriqué qui sont destinées à la classe ouvrière. Je me suis alors installé là-bas pendant deux mois pour rencontrer les gens et m'imprégner du lieu - ce qui m'a aussi permis de corriger certains éléments du scénario dans un sens plus réaliste encore."

    Les références du réalisateur

    Le réalisateur Michael Schorr ne cache pas deux références cinématographiues palpables dans Schultze gets the blues : Aki Kaurismäki et Roy Andersson. Il explique : "Même si nous n'en parlions pas pendant le tournage, je pense qu'ils m'ont influencé, du moins à un niveau inconscient. L'humour décalé et le style visuel du film sont très proches de Kaurismäki. En revanche, je n'aime pas trop l'humour un peu épais des comédies allemandes... J'ai cherché à maintenir un équilibre constant entre l'humour caustique et la dimension tragique de l'histoire."

    Des pros et des novices

    Horst Krause, qui incarne Schultze, est un acteur professionnel possèdant à son actif une riche carrière à la télévision. Schultze gets the blues est sa première expérience sur grand écran. Les comédiens incarnant ses amis et leurs femmes ont été recrutés dans des compagnies de théâtre locales. Quant au reste de la distribution, il ne s'agit que de non-professionnels engagés sur place, en Allemagne comme aux Etats-Unis.

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