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Cannaghan
21 abonnés
451 critiques
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4,0
Publiée le 31 juillet 2010
La référence du film de loup garou. Entre le scénario classique mais efficace, parfaitement mis en scéne par Joe Dante, et les effets de transformations qui restent malgré les années parmi les plus spectaculaires du cinéma, on a un petit chef d'oeuvre du film fantastique qui a ensuite inspiré tout un tas d'autres films du même genre. A voir la nuit au clair de lune... ;)
Hurlements à l'époque m'avait laissé une impression forte et dérangeante, comme une empreinte, une griffure. Plusieurs raisons à cela : je crois que cela provient naturellement du scénario qui commence sur les rails d'un genre (une enquête pour neutraliser un tueur en série) au coeur de la grande ville étouffante et corruptrice (images à la Taxi Driver, cinéma porno de quartier) pour se développer et s'épanouir loin de celle-ci, dans un village, au coeur d'un communauté où la terreur va peu à peu faire son lit des apparences tranquilles et apaisantes de cette rase campagne. Autre facteur : Dante s'inscrit dans une tradition (références nombreuses pour les amoureux du genre) mais en casse les codes par un étonnant travail sur l'image (ces bois entrelacés de colonnes de lumière diffuse faisant de la forêt un lieu vivant, littéralement habité) et sur les transformations hallucinantes pour l'époque en loups-garous ainsi qu'en distillant tout au long du film un sous-texte éminemment sexuel. Je dois le revoir mais l'impression laissée par un film trompe rarement son monde. Et il y avait de mémoire une singularité une atmosphère, une énergie que Dante sait insuffler à ses films quand il est totalement investi. C'était je crois le cas !
En 1980 Joe Dante tourne ce film, The Howling, qui, comme Le Loup-Garou De Londres de John Landis, offrait aux fans un très bon film de lycanthrope. Si le film a quelque peu vieilli, il donne le ton grâce à des maquillages réussis ( la transformation chez le docteur est une scènes d'anthologie ), à quelques scènes gores de bonne tenue et surtout une intrigue développée avec soin par Dante. Il est rare de voir dans les séries b, un substrat qui permet un développement pas trop fantaisiste quant au scénario ( ici le drame vécu par l'excellente Dee Wallace et qui va encourager sa 'destinée' ). Hurlements est un film de qualité. 4/5
Joe Dante a très bien réussi ce film dans le contexte de son temps. les couleurs et les effets sont très crédibles, surtout les transformations qui ont dû demander des heures aux préparateurs en animatronique. Quand à l'ambiance 1980, aux point de vu photographie, elle n'est pas déplaisante car les scènes de nuits ne sont pas complètement bouchées par les ombres et le jour, le soleil ou les projecteurs inondent le plateau faisant péter les couleurs et permettant aussi des jeux inquiétants d'éclairage largement supérieur au films monochrome actuels. C'est vraiment intéressant, même après plus de trente quatre ans ...
"Hurlements" est, de loin, le meilleur film de loup-garou à ce jour (1981 !!!). Un scénario original, des situations plutôt dérangeantes, des maquillages vraiment impressionnants de Rob Bottin (The Thing, Robocop) pour l'époque, des acteurs solides. Joe Dante a réalisé la plus belle déclaration d'amour que l'on pouvait espérer d'un cinéaste à un mythe centenaire comme le loup-garou et bien entendu, au cinéma d'horreur du début des années 80.
Un très bon film de loups-garous qui met du temps à démarrer et qui, à mon sens a un peu vieilli, mais l'histoire est plus que prenante et les effets spéciaux sont à la hauteur. Au final, J.Dante nous livre l'un des meilleurs films traitant de lycanthropie.
franchement, j'y allais à reculons... je n'avais jamais vu ce film et je m'en faisais une piètre idée ! et bien que nenni ! ce film est vraiment splendide, esthétiquement, je l'ai trouvé très beau : montage, plans, musique (extraordinaire de pino donaggio !!!), début à la de palma... L'humour subtilement dosé permet de passer les quelques outrages du temps, mais non franchement, sans 3D, sans numérique, les effets spéciaux tiennent particulièrement bien la route ! et le scénario est vraiment suprenant ! bravo joe et merci pour ce moment !!!!!!
« Bill, je suis désolée, j’ai complètement oublié que tu ne mangeais pas de viande. »
Premier volet d’une série de huit films et le seul à ne pas être tombé dans l’oubli, Hurlements bénéficie du talent de Joe Dante à faire peur en générant une ambiance portée sur les ombres, un climat parfois glauque et le flou artistique mais aussi du développement de la location de VHS, nouveau modèle économique de consommation culturelle qui a ainsi permis à plusieurs réalisateurs, films et franchises d’être considérés comme culte. Ce fut par exemple le cas de William Friedkin avec L’Exorciste (1973), Tobe Hooper avec The Texas Chain Saw Massacre/Massacre à la Tronçonneuse (1974), de Steven Spielberg avec Jaws/Les Dents de la Mer (1975), de John Carpenter avec Halloween/La Nuit des Masques (1978), ou encore de Sam Raimi avec Evil Dead (1981), sans oublier toute une ribambelle d’autres créations commercialement rentables, importantes sur le plan de l’histoire du cinéma de genre mais de conception beaucoup plus banale.
Si le scénario est parfois difficile à déchiffrer, principalement au début, et si on regrettera pas mal d’invraisemblances, surtout à la fin, on notera une kyrielle de détails particulièrement drôles ou cyniques (les boîtes de conserve « Wolf Chili », la bouteille de « Wolfe » contre les ulcères dans le bureau du médecin, le dessin animé avec un loup, etc.) ainsi que quelques gimmicks visuels, marque de fabrique de Joe Dante, tout comme la participation de Dick Miller dans un tout petit rôle, aux cotés d’interprètes aujourd’hui oubliés (à l’exception notable de Patrick « Chapeau Melon » Macnee ou du vétéran des films d’horreur John Carradine).
Cette originalité propre à Joe Dante, une intrigue moins prévisible que ce que propose généralement ce genre de films (on est loin des cris hystériques qui percent les tympans) et des effets spéciaux à couper le souffle pour l’époque (dus à la maestria de Rob Bottin, assistant de Rick Baker qui avait décliné la proposition pour travailler sur le Loup-Garou de Londres de John Landis, copain de Joe Dante) ont permis à cette œuvre d’accéder au statut de film culte.
Un très bon film de Loup Garou, je dit ça parce que j'en ai vu beaucoup de modernes. Dont un très mauvais : Cursed et un que j'ai adoré : Underworld (aussi avec des Vampires). J'ai aussi vu les 3 Ginger Snaps (pas mal,le 1 traite de la transformation en loup garou en parallèle avec celle de l'adolescence), Le Loup Garou de Londres, de Paris...
Or bien que Hurlements soit plus vieux que moi, j'ai accroché. Même actuellement les transformations sont impressionnantes et très bien faites, mais moins que celle du Loup Garou de Londres, qui reste la meilleure jamais faite. J'avais pourtant peur que l'age du film me rebute, mais non. Voila, pour les fans de Loup Garou, il ne faut surtout pas louper celui-là. Son seul défaut, c'est peut être qu'on met du temps à voir un Loup Garou de près.
Un film d'horreur de qualité et même si il a vieilli il a su garder beaucoup de charmes et de ce fait traverse assez bien les années. Le jeune Joe Dante prouve ici qu'il a beaucoup de talent pour créer une histoire qui tient la route et créer un climat angoissant du début à la fin. La mise en scène est bonne et certaines font l'effet d'une décharge électrique tant elles sont efficaces.
Les années 80 sont les meilleures pour les amateurs de films de genre, la preuve encore ici avec ce film de lycanthropes dirigé par le toujours excellent Joe Dante. Certes, Hurlements a un peu vieilli, mais l'ambiance est toujours là, angoissante, étrange, fascinante, une tonalité typique de la décennie, inimitable. Ajoutons à celà des transformations extraordinaires et des scènes d'attaques bien trippantes et on obtient cette perle fantastique.
Je ne suis pas fan des films de loup garou mais ce "Hurlements" est un très bon film du genre ! Pour un ridicule budget d'à peine 1 millions de dollars, Joe Dante réussit un petit coup de maître. Les effets pratiques signées Rob Bottin sont franchement très réussies, l'ambiance est travaillé, les acteurs sont bons... Une vraie réussite !
Un classique du cinoche d'horreur. Une transformation face caméra incroyable, unique pour l'époque (pas de numérique, essentiellement en animatronique), et une réal qui nous happe d'emblée avec une ouverture à la Taxi Driver ! Sacré Joe !