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Yetcha
904 abonnés
4 415 critiques
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3,5
Publiée le 18 juillet 2011
Furieusement dans les années 80, ce film et un vraie petite perle du genre. Oui les effets spéciaux ont vieillit mais c'est bien normal, cependant, l'histoire est plus profonde et fouillée que la plupart des histoires du genre. Que du bonheur et vive Joe Dante une fois de plus!!!
Qui dit année 80, dit photographie et ambiance générale bien spécifique et fidèle à cette période là; scènes nocturnes enfumées, personnages souvent caricaturaux... Nous sommes d'accord sur le fait que tout ceci fait un peu kitch aujourd'hui, mais force est de constater que mis dans l'ambiance, l'ensemble fonctionne toujours à merveille.
Dante's touch oblige, le film est esthétiquement très réussis, ce sont surtout les scènes de transformations qui sont saisissantes même pour quelqu'un qui découvrirait le film aujourd'hui. Le scénario, habillement travaillé, permet une mise en place très posée et surtout une montée crescendo jusqu'à une scène finale joliment trouvée.
La réussite du film ne se limite toutefois pas à sa réalisation, le jeu d'acteurs étant lui aussi d'un bon niveau. Un classique qui se doit d'être vu, pour tous les amateurs du genre ...
Comme tout film des années 80, on retrouve un charme de plaquo désuet et les voix des doubleurs des 80' sont ceux de mon enfance, dur d'être objectif... On a donc un film de Joe Dante (Les Gremlins tout de même ! ) sur les loups garous. Mais ça ne commence pas comme tel, on a une journaliste qui veut rencontrer un psychopathe et qui va se retrouver dans un sex shop. Bref la bourgeoise va explorer ses peurs dans les bas fonds. Ici le cerveau de la bande c'est Patrick Mc Nee (chapeau melon et bottes de cuir), c'est lui qui farfouille dans les psychés de l'homme et qui travaille sur ses cobayes dans une petite communauté qu'il a fabriqué de toute pièce dans une forêt en bord de mer. Bref c'est louche ! Ça fait un peu psychanalyse de la femme et du désir, quand on y repense c'est un film très sexe qui oscille entre mort de pulsions charnelles. On entre aussi dans le monde de la télévision mais de façon légère, un vague relent de star système. Le film n'est pas mal en soi, on a un peu de mal avec les looks années 80, l'abus de la musique (du clavecin ? sérieux !? ) et les effets spéciaux sont très bien pour l'époque même si pour des habitués des années 2013, ça semble un peu kitsch...
Un des premiers classiques du genre, mis en boîte par un habituer du monde fantastique, ce dernier à eu spoiler: pour particularité si j'ose dire, de favoriser en premier lieu les rapports entre personnages avant d'aller droit au but. Un développement donc long mais suffisamment dynamique pour ne pas "dormir" trop tôt. Un titre qui en dit long et surtout, nous met directement dans le bain car, on doit s'attendre à du lourd, du concret et donc, du féroce. Visuellement oui, le numérique n'existant qu'en parti ou mal à cette époque, les costumes de carnivores ainsi que les "mécaniques" de métamorphose (même si ces dernières ont évidement bien vieillies) restent impeccables, des scènes non sur-jouées mais convaincantes. Le cast lui, comme tous à cette époque ou les nouveaux genres n'étaient pas très répandus, sont aussi banales par moment que très simplistes par d'autres, l'horreur n'étant pas suffisamment montrer. L'érotisme lui fit une courte apparition, gentillette mais fut juste sous entendue par la présence d'Elisabeth Brooks en nymphomane ultra sexy et rock. Un récit global entremêlant l'univers du journalisme et de sectes qui se maris plutôt bien, avec son lot de clichés sur les adeptes leur moralités. Une seconde, plus "contemporaine", met en lumière les chocs psychologiques d'après agressions (sexuelles notamment), Dee Wallace incarne ces femmes en sorte d'hommage . Un final bruyant, dynamique et concluant un premier film qui manquait assurément d'éléments, mais comme toujours, époque et premier volet forment un tout.
Loup loup ? Oui, c'est moi. Joe Dante, c'est le mec qui fait des films qu'il aime pour un public qui l'aime. L'univers de Dante est un peu en chacun d'entre nous, qu'il s'agisse de Gremlins ou de L'Aventure Intérieur. On est là au cœur du cinéma gentiment bis mais méchamment classe des 80 's. Hurlements raconte l'arrivée d'une journaliste et de son mec dans un camp de repos après qu'elle ait subi une agression traumatisante. Ce coin paumé dans les bois est peuplé de gens chelous, voire même cheloups-garous (huhuhu). Disons-le d'emblée, le scénario n'est pas le point fort du film. Ça traîne un peu en chemin. L’interprétation cheap ne brille pas non plus par sa crédibilité. L’intérêt du film est ailleurs. Il y a ce petit côté potache tout à fait charmant que l'on retrouve dans chacun des films de Dante. C'est un film qui ferait penser à l'histoire que pourraient se raconter des ados (que les hormones travaillent) un samedi soir pour se faire peur et s'émoustiller (un peu). L'ambiance y est un peu oppressante mais pas trop, l'humour n'est jamais très loin et les effets spéciaux sont artisanaux et donc savoureux. Il ne s'agit clairement pas du meilleur film de son auteur mais on suit tout ça avec plaisir et curiosité. Soulignons enfin la qualité de la séquence d'intro qui rappelle le meilleur d'un De Palma des grands jours et ce n'est pas rien.
Pas mal, c'est pas mal du tout. Un bon film de loup garou ! Les transformations des loups garous sont extraordinaires, plus vrais que nature et assez effrayants. Nos loups d'aujourd'hui en images de synthèse n'ont rien à leur envier. Vraiment pas ! Le but du film est simple : aller chercher dans nos peurs ancestrales celle du loup-garou pour le rendre réel. Le phénomène est énorme et personne n'y croit. De quoi laisser le champ libre à de nouveaux êtres qui se fondent dans la nuit. Le scénario est donc peut être simple mais il est tout de même satisfaisant, la BO est bonne elle aussi, également la mise en scène, et les acteurs tiennent bien la route. Mais ce qui reste le plus réussi ce sont les effets spéciaux...Impressionnant !
Un bon film d'horreur du début des années 80, très bien mis en scène par Joe Dante. Les métamorphoses loup-garouesques sont vraiment bien réalisées et l'épilogue - assez inattendu - fort réussi. Le propos reste cependant sans véritable enjeu et l'on ne connaît pas le même bonheur qu'à la vision d'une œuvre de Jacques Tourneur ou de Brian de Palma.
La ressortie de "hurlements" de Joe Dante, en copie restaurée permet de revoir le film en condition optimale.
On se souvient que "hurlements " fût primé au festival du cinéma fantastique d'Avoriaz et qu' il fût un grand succès public lors de sa sortie en 1981.
Le morceau de bravoure du long métrage est la transformation, à l'écran d'un personnage en loup-garou.
Cependant les principales qualités du film, portent essentiellement sur le casting féminin composé d'actrices qui ne firent pas, d'ailleurs, une carrière prolifique au cinéma.
Elisabeth Brooks notamment, incroyablement sexy dans un second rôle ( l'histoire dit qu'une star du porno refusa le rôle pour son inconvenance !), dont le destin sera particulièrement tragique, en ce qu'elle fût emportée quadragénaire par la maladie.
Pour le reste, le scénario est minimaliste ( sans doute un peu trop) et ne s'embarrasse pas de détails.
"Hurlements " lança la carrière de joe Dante qui a l'époque était sur un registre voisin de celui de John Carpenter, dont il n'eut pas la carrière en raison de ses échecs répétés.
Dante réalisera peu après "hurlements " ce qui sera son plus grand succès : " Gremlins".
Cantonné dans le cinéma de genre ( épouvante, horreur), Dante n'est aujourd'hui pas dédaigné par la critique. Il fit même l'objet d'une rétrospective à la cinémathèque française.
Cette réédition s'adresse surtout aux amateurs du genre, qui veulent se rafraîchir la mémoire.
Difficile de critiquer un film d’épouvante, surtout quand il a plus de trente ans et que ça se sent. Alors, pas grand chose à dire, à part que ce film est parfait pour une petite soirée d’épouvante entre potes ou bien tout seul si vous n’avez pas de potes, ou bien tout seul à deux si vous êtes comme william-vivien (private joke).
Début du film ultra space, on ne sait pas vraiment à quel ovni on a affaire. Finalement quand tout se met en place, l'univers parait intriguant, l'ambiance "forêt" agrémentée d'une très belle photographie renforce ce sentiment. Les transformations sont assez réussies, géniales pour l'époque, voire flippantes. L'histoire à la fin est ultra prévisible, et finalement, voir tous ces Lycanthropes en carton se dandiner un peu partout casse l'atmosphère globale du film, qui n'est pas si génial que ça.
Hurlement est un film d’horreur sulfureux, au scenario peu conventionnel et aux effets spéciaux impressionnants pour l’époque. Pas besoin d’être un génie pour ressentir toute la puissance sexuelle qui sous-tend le film. Le générique de fin défilant au dessus d’un steak en train de cuire m’a toujours fait marrer.
Moins puissant que Le loup-garou de Londres (son concurrent direct à l'époque) mais plus sombre, plus glauque, doté d'effets spéciaux toujours impressionnants et d'un final génial (la private joke finale est à se tordre de rire), ce qui fait oublier l'âge du film et des longueurs à mi-parcours.
Après "Piranhas", Joe Dante continuait sa lancée dans le cinéma d'horreur avec "Hurlements", un film de loup-garou complètement atypique sorti en 1981, soit la même année que "Le loup-garou de Londres". Commençant comme un polar, le film met du temps avant de révéler sa nature fantastique, mettant en scène une journaliste traumatisée par la traque d'un serial-killer qui a voulu la tuer et qui part se reposer en pleine nature dans une communauté dirigée par un médecin. Or, cette communauté n'est composée que de loups-garous ! Pitch singulier pour un film qui l'est tout autant, assez bancal en dépit de ses idées. Semblant incapable de prendre le genre au sérieux, Joe Dante ne tarde pas à faire virer le tout dans le ton parodique qui fait sa marque de fabrique, donnant alors du sel à un scénario classique mais surtout complètement mou, régulièrement parasité par des baisses de rythme assez aberrantes ! L'humour de Dante, sa culture cinématographique (les choix de ses seconds rôles ou des noms des personnages) et les effets spéciaux de Rob Bottin préfigurant ceux de "The Thing" sauvent l'ensemble et le rendent carrément divertissant. Mais dans le genre, on a vu mieux, les idées du scénario n'embrassant pas tout leur potentiel.