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dahbou
210 abonnés
2 186 critiques
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2,5
Publiée le 10 août 2010
Hurlements a quand même beaucoup viellit même si les scénes de transformation reste impressionante. Le film reste efficace malgré un manque de rythme au debut .Dans le même genre j'ai preferé le loup garou de londre.
De nombreuses sagas horrifiques sont nées dans les années 80 : Freddy, Chucky, et entre autres la saga des loups-garous, Hurlements. Réalisé par Joe Dante, amateur de fantastique et de surnaturel, l'histoire revisite à l'époque actuelle les méfaits du lycanthrope, en version plus violente et moins romanesque que les anciennes versions, avec une ambiance typique des années 80. Rassemblant une panoplie modeste d'acteurs ( dont Dee Wallace, connue pour son rôle dans E.T ), le cinéaste a cherché à creuser dans nos peurs d'enfance et de faire du loup-garou un monstre bien réel, en perfectionnant les techniques de maquillage et de mécanique, nottament dans la scène de la métamorphose, qui nous scotche au fauteuil. C'est d'ailleurs bien mieux que nos images numériques d'aujourd'hui. Dante a gardé le moyen de faire apparaître le monstre très tard dans le film comme beaucoup le font, afin d'habituer le spectateur aux personnages et afin de ne pas le plonger brutalement dans l'eau bouillante trop vite. En dépit de sa performance technique, Hurlements se fond tout de suite dans la masse de films du genre car il n'apporte aucune nouveauté à la réalisation et au scénario. Chose que les producteurs n'ont pas comprise en accumulant les suites sans intérêt.
Joe Dante se tourne ici vers une créature mythique du cinéma fantastique en dépoussiérant le mythe du loup-garou. Dans le genre, son film est résolument moderne pour l’époque. Les personnages principaux sont typiques des années 80. L’héroïne est une femme publique, journaliste TV. Ce film est probablement le plus connu des cinéphiles avec « Le loup-garou de Londres » de John Landis. Mais, la comparaison entre les deux œuvres s’arrête là. « Hurlements » met beaucoup trop de temps à rentrer dans le vif du sujet. Après un traumatisme, la journaliste rejoint une étrange communauté sur les conseils de son médecin. Ainsi, avant d’être confrontée aux lycanthropes, l’héroïne est victime d’un viol. Cette partie est longuette et légèrement hors sujet. D’autant que la réalisation est conventionnelle et l’interprétation sans éclat. Le film ne démarre vraiment que lorsque les membres de la communauté se dévoilent. Certaines transformations sont à la peine (le couple devant le feu de camp), d’autres sont plus convaincantes (la métamorphose complète dans le bureau du docteur). Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une des premières fois que l’on voit à l’écran des loups-garous « réalistes », pas des comédiens affublés d’un déguisement. Quelques scènes gore viennent pimenter le film comme le bras d’un loup-garou tranché à la hache qui retrouve sa forme humaine, le visage d’un monstre ravagé par l’acide… Mais que de temps perdu ! C’est dommage car la fuite de la communauté avec ses loups-garous partout est vraiment palpitante. La métamorphose de la présentatrice en direct pendant le journal TV est bien vue. Le peu d’écho de cette action sur les spectateurs blasés que nous sommes résonne comme une critique de notre société dont Joe Dante est friand. Enfin, l’idée intéressante du film, à savoir l’adaptation des mœurs des loups-garous à notre société en élevant du bétail pour s’en repaître et donc l’abandon de leurs proies naturelles que représentent les humains, n’est pas suffisamment mise en avant.
Au début des 80's, Spielberg repère un petit groupe de réalisateurs qui deviendront rapidement ses collaborateurs fétiches, parmi eux, Landis, Miller, Zemeckis et Dante. C'est à ce dernier que les producteurs de l'époque vont confier la réalisation du film, sans vraiment connaitre la réputation de garnement du protégé du créateur d'Indiana Jones. Joe Dante impose d'entrée de jeu son style, puisant ses références dans les series B fauchées des années 50 et 60 en y mêlant savamment suspense, horreur, humour (noir évidement), ainsi qu'une touche d'érotisme, et si le résultat final s'avère somme toute plutôt sympathique bien que assez moyen, le film ne connaitra jamais qu'un succès d'estime (la faute en partie au "loup-garou de Londres" sorti quasiment dans la foulée et de bien meilleure facture) A voir malgré tout pour les scènes de transformation, plutôt réussies pour l’époque (et sans effets spéciaux numériques, s'il vous plait) ainsi que pour la prestation à contre-emploi de John Steed, pardon, de Patrick McNee.
2 points pour les transformations : le passage de l'humain au loup-garou. Les bêtes sont effrayantes et bien faites pour un vieux film comme Hurlements.
Film d'horreur assez décevant malgré des effets spéciaux réussis et impressionnant pour l'époque, le scénario (et l'histoire) toute entière est vraiment médiocre. Les acteurs sont juste corrects, la réalisation alterne le bon et le mauvais, déçu par ce soi-disant classique du genre.
Réalisé par Joe Dante au début des années 80, « Hurlements » a pris un sacré coup dans l’aile avec le temps malgré une approche atypique de la lycanthropie. Commençant comme un polar, la première partie nous fait languir sans éclat et lorsque que le film s’anime enfin après 45 longues minutes, il est trop tard pour s'immerger, le mal étant déjà fait. Reste que les transformations de Rob Bottin ont gardé de leur efficacité en dépit d’un aspect quelque peu désuet. Dans le genre, ma préférence va au génial «Loup-garou de Londres», sorti la même année.
Hurlements, du renommé Joe Dante, c'est l'archétype même du film de loup-garou qui a très mal vieillit et qui impressionne plus du tout. Mes parents, marqués par ce film, me l'on fait découvrir il y a quelques années et ça a été une déception. Y compris pour eux pour leur deuxième visionnage. Alors peut-on repproché à un film de mal vieillir et argumenté son mécontement que sur ça ? Question légitime, à laquelle je n'ai pas trop de réponse. D'autant que je n'ai pas d'autre alternative de toute façon. Je suis obligé de me remettre dans le contexte de l'époque pour juger plus objectivement et légitimement la porté de ce Hurlements. Et partant de ce cas les transformations étaient peut-être assez impressionnantes pour l'époque, mais elles n'ont pas très bien vieillit, à contrario des effets et trucages de certains autres films d'horreur datant pourtant presque de la même époque. Bon, ça se laisse regarder quand même. Mais assez nettement loin d'avoir autant marqué le genre qu'il emprunte que son Gremlins par exemple.
(..) Il y a l'indolence d'un -trop- modeste épisode des Contes de la Crypte, mais un univers simplet et bancal, une lenteur qui ne se mue jamais en langueur, des considérations graves et vaguement piquantes égarées dans une foule d'incohérence légères et une intrigue piétinante, une pointe d'humour qui trop souvent échoue. Film d'artisan impliqué mais sans subtilité, Hurlements n'est ni vraiment grotesque ni vraiment malin, suffisamment plaisant et attachant pour subjuguer une légion de fans indécrottables. La postérité n'en gardera rien.
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2,5
Publiée le 20 février 2024
Avec ses très nombreux clins d'oeil cinèphiles au cinèma d'antan, "The Howling" (1980) de Joe Dante est devenu au fil du temps un classique du genre! Les trucages impressionnent encore pour l'èpoque, mais le film a terriblement mal vieilli! il faut d'ailleurs attendre une bonne heure pour que l'histoire dècolle enfin! Dee Wallace tire son èpingle du jeu tandis que Elisabeth Brooks captive l'attention du spectateur dans une scène d'anthologie très dèshabillèe! Ça ne surpasse pas le chef d'oeuvre de John Landis, "An American Werewolf in London" (1981), mais ça s'en approche fortement lors de la sèquence de transformation et de son retentissant final! Son succès a sa sortie a ètè tel qu'on suivi plusieurs suites, sept au total, plus nanardesques qu'autre chose, car mal torchèes et n'ayant plus aucun rapport avec l'original...
Hurlements a vieilli, pas vraiment en ce qui concerne les effets et maquillages, mais dans sa structure, ses dialogues, son rythme...un peu tout en fait. C'est ringard, on rigole un peu...mais on s'ennuie surtout.
Je m'attendais à mieux quand même, je n'ai pas été très déçu mais un peu. Il y a certains effets pas toujours réussis, des incompréhensions trop visibles, un manque de rythme et d'aisance par moments. Néanmoins l'histoire est originale, la fin est intéressante et on ne s'ennuie pas durant ce film. A voir!!
Un des premiers films de genre. Loin du slasher habituel, ce film exploite le thème sous une forme différente. Bien que les effets spéciaux ont vieilli, il se laisse encore regarder. Un bon développement, du suspens, bien qu'il n'effraie plus, il est intéressant de le voir. Sans en faire de trop, il dose l'angoisse et les apparitions contrairement à aujourd'hui.
Ce film, réalisé par Joe Dante et sorti en 1981, n'est franchement pas terrible. Vu une première fois il y a maintenant quelques années, le film film ne m'avait pas du tout marqué. J'ai donc voulu retenter l'expérience afin de raviver mes souvenirs et je suis resté une nouvelle fois assez indifférent face à cette histoire. La journaliste Karen White aide la police à traquer un tueur en série mais toujours très marquée par ces évènements, elle décide de partir se reposer à la campagne, à "La Colonie", sous les conseils d'un thérapeute. Bon alors, je précise que je ne suis déjà pas très fan des films mettant en scène des loup-garous mais lorsque l'histoire est aussi molle que celle-ci, ça n'aide en rien ! Le film met en effet beaucoup de temps à se lancer puisque dans la première heure, nous n'avons qu'une pseudo enquête policière qui n'avance pas, les personnages restent constamment dans le flou alors que le spectateur sait très bien ce qu'il se passe, ce qui est très frustrant. Et puis, on est là pour voir un film d'horreur, et plus précisément un film de loup-garou, pas un épisode de Derrick quoi. Ainsi, le monstre, qui est, rappelons-le, le vrai sujet du film, n'apparait réellement qu'au bout d'une heure de film. Ensuite, j'avoue que la dernière demie-heure n'est plutôt pas mal et qu'on y retrouve d'ailleurs la patte du réalisateur. Bon après, le film est adapté du roman éponyme de Gary Brandner et peut-être que le film en est une bonne adaptation (je ne l'ai pas lu), ce qui expliquerai tout ce début très long à se mettre en place qui fonctionne sûrement dans le roman mais pas trop au cinéma. Certes les maquillages ont terriblement vieillis et sonnent faux aujourd'hui mais cela fait partie du charme du film et ne peut que reconnaitre qu'ils sont très efficaces pour l'époque. Le côté gore et visqueux des costumes et du maquillage fait d'ailleurs toujours son petit effet aujourd'hui (la première scène de transformation est d'ailleurs la seule que j'avais retenue de mon premier visionnage) ! En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons principalement la jeune Dee Wallace, avant qu'elle ne s'enferme dans des nanars ou téléfilms, Patrick Macnee et puis bien-sûr sans oublier l'acteur fétiche du réalisateur, Dick Miller, qui jouent assez bien. "Hurlements" possède donc de bonnes idées et se rattrape sur la fin mais reste tout de même une déception, surtout venant de Joe Dante.