Votre avis sur Hurlements ?
2,5
Publiée le 23 septembre 2023
Une péloche de Joe Dante qui a bien mal vieilli mais dont l'atmosphère reste intéressante. Certains plans, certaines lumières et la photographie restent réussis, en revanche le jeu d'acteur laisse à désirer et le scénario apparaît brouillon. On perd un temps fou en mise en place et ce n'est que rarement palpitant mais certains effets spéciaux et maquillages font toujours leur petit effet. Dommage que l'on n'y croit que trop rarement car le final est somme toute sympathique. Moyen dans l'ensemble.
2,0
Publiée le 19 novembre 2022
Adaptation du roman homonyme, Hurlements est un film d'horreur réalisé par Joe Dante, qui possède malheureusement peu de qualités. L'histoire nous fait suivre une journaliste de télévision qui se retrouve traquée par un tueur en série qui va lui créer de nombreux traumatismes. Ce scénario n'a hélas pas grand-chose à offrir pendant une heure et demie assez ennuyeuse. En effet, le récit traite des loups-garous mais il faut attendre un trop long moment avant de voir enfin apparaître la créature à l’écran. Une bête que l'on voit trop peu durant l'intrigue, alors que les seules scènes ayant un minimum d’intérêts sont en sa présence. Lors de ces rares passages l'ambiance horrifique est réussie, mais cela n'est pas assez fréquent et prononcé sur la durée. On ne ressent aucune frayeur et aucune tension malgré l'enjeu. Le reste du temps on assiste à la recherche du coupable avec des personnages peu attachants et marquants qui n'ont aucune profondeur. La faute également à un casting sans charisme dont on ne retient aucun visage. Ces rôles ne procurent rien du tout à travers leurs échanges insipides. L'ensemble est convenablement réalisé par Joe Dante même si sa caméra se promène dans des décors peu inspirés. Les effets-spéciaux eux, oscillent entre le bon et des choix de designs douteux. Ce visuel sans charme est accompagné par une b.o. dont les compositions renforcent l'atmosphère, sans pour autant être mémorables. Reste une fin plutôt sympathique qui relève légèrement le niveau, mais elle ne suffit pas à faire d'Hurlements un bon film pour autant, au contraire, c'est un long-métrage dispensable et vite oubliable.
2,5
Publiée le 30 août 2021
Un des premiers films de genre. Loin du slasher habituel, ce film exploite le thème sous une forme différente. Bien que les effets spéciaux ont vieilli, il se laisse encore regarder. Un bon développement, du suspens, bien qu'il n'effraie plus, il est intéressant de le voir. Sans en faire de trop, il dose l'angoisse et les apparitions contrairement à aujourd'hui.
2,5
Publiée le 23 février 2021
Vu sur Paramount Chanel. Bon moment mais le problème de "Hurlements" est qu'il a mal vieilli, c'est clair qu'à l'heure actuelle il ne fait plus peur du tout. 2*5 car ça reste un grand classique, et très sûrement une réussite à l'époque. Mais il se laisse regarder tout de même.
2,0
Publiée le 11 avril 2021
Film bien moyen sur les loups-garous, mythe surinterprété au cinéma. L'intrigue poussive et dotée parfois de très grosses ficelles qui ne m'ont pas fait pleinement rentrer dans le film ni m'attacher aux personnages dont la personnalité n'est qu'effleurée. On se demande très souvent qui est qui et quelles sont leurs motivations. Sorti la même année, Le loup garou de Londres, dans un genre plus comique, est beaucoup plus réussi dans son fond et sa forme.
2,0
Publiée le 7 novembre 2020
Hurlements (1981), Le Loup-garou de Londres (1981) & Wolfen (1982) ont véritablement dépoussiéré le genre en redonne ses lettres de noblesse au film de loup-garou. Adapté du roman éponyme de Gary Brandner, le film de Joe Dante (Gremlins 1 & 2 - 1984/1990) se démarque de la concurrence grâce à d’excellents make-up effects prosthetic (que l’on doit à Rob Bottin) et une brillante utilisation des animatronics, nous offrant ainsi une séquence de transformation d’anthologie !

Seule ombre au tableau, il faut attendre plus de la moitié du film pour avoir droit à ces séquences mémorables. Tout le début du film s’avère bien plat, on patiente inlassablement jusqu’à la première attaque de loup-garou. C’est d’autant plus regrettable de devoir attendre autant qu’à partir de la dernière partie du film, quand tout s’accélère enfin, c’est réellement là que le film prend tout son sens.

Il n’en reste pas moins que ce film vaut le détour pour l’aspect technique et artisanal de la transformation. Et il est d’autant plus important à regarder qu’il reste encore à ce jour, le seul et unique opus à tirer son épingle du jeu parmi les 7 autres opus de la franchise (Hurlements 2 - 1985 , Hurlements 3 - 1987 , Hurlements 4 , 1988 , Hurlements 5 : La Re-naissance - 1989 , Hurlements 6 - 1991 , Hurlements 7 : Nuits de pleine Lune - 1995 & Full Moon Renaissance - 2011).

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2,0
Publiée le 5 janvier 2019
Pour moi ce n’est plus du cinéma mais du n’importe quoi qui disparaitra ou se marginalisera comme a disparu au vingtième siècle le grand guignol. C’est un spectacle réservé aux amateurs d’images horribles qui n’ont qu’une raison d’exister, celle de créer en nous des émotions que personne ne souhaiterait vivre dans le réalité. Il pourrait cependant demeurer une qualité artistique liée aux couleurs, aux dessins, aux mouvements et au bruitage. Ce n’est pas le cas ici, (Coppola ou Fellini sont loin) car la mise en scène est totalement massacrée au point de pourvoir affirmer son absence. Cela me fait penser à un beau match de football qui se transformerait en pugilat généralisé…La grande majorité des passionnés de ce sport quitterait le stade.
2,0
Publiée le 18 mars 2018
Le problème majeur de "Hurlements" est qu'il a terriblement mal vieilli, bien plus que d'autres réalisations de la même époque. Il ne fait plus peur du tout, on a même plus envie de rire devant les hurlements des victimes. 2* car ça reste un grand classique, et sûrement une réussite à l'époque.
2,0
Publiée le 30 janvier 2016
Réalisé par Joe Dante au début des années 80, « Hurlements » a pris un sacré coup dans l’aile avec le temps malgré une approche atypique de la lycanthropie. Commençant comme un polar, la première partie nous fait languir sans éclat et lorsque que le film s’anime enfin après 45 longues minutes, il est trop tard pour s'immerger, le mal étant déjà fait. Reste que les transformations de Rob Bottin ont gardé de leur efficacité en dépit d’un aspect quelque peu désuet. Dans le genre, ma préférence va au génial «Loup-garou de Londres», sorti la même année.
2,5
Publiée le 20 janvier 2016
L'année 1981 fut riche en lycanthropie. "Wolfen", "An American Werewolf in London", et "The Howling", où une journaliste bouleversée par sa confrontation avec un tueur en série trouve refuge dans une étrange communauté reculée. Joe Dante trouve là une approche originale pour son sujet, en mélangeant enquête policière, et intrigue fantastique dans une communauté plus menaçante qu'elle en a l'air. Cependant, le scénario a tendance à s'embourber dans les longueurs, et ressemble plus à un prétexte pour enchaîner les scènes de monstres, malgré quelques bonnes idées. Par ailleurs, la multiplication des protagonistes allège trop l'enjeu autour des passages horrifiques. Néanmoins, les séquences de transformation sont très réussies pour l'époque, et les décors forestiers plutôt inquiétants. On remarque également plusieurs habitués des films de Joe Dante (Dick Miller, Robert Picardo, Kevin McCarthy), dont la carrière décollera suite au succès financier de "The Howling".
2,0
Publiée le 15 novembre 2020
Ce film, réalisé par Joe Dante et sorti en 1981, n'est franchement pas terrible. Vu une première fois il y a maintenant quelques années, le film film ne m'avait pas du tout marqué. J'ai donc voulu retenter l'expérience afin de raviver mes souvenirs et je suis resté une nouvelle fois assez indifférent face à cette histoire. La journaliste Karen White aide la police à traquer un tueur en série mais toujours très marquée par ces évènements, elle décide de partir se reposer à la campagne, à "La Colonie", sous les conseils d'un thérapeute. Bon alors, je précise que je ne suis déjà pas très fan des films mettant en scène des loup-garous mais lorsque l'histoire est aussi molle que celle-ci, ça n'aide en rien ! Le film met en effet beaucoup de temps à se lancer puisque dans la première heure, nous n'avons qu'une pseudo enquête policière qui n'avance pas, les personnages restent constamment dans le flou alors que le spectateur sait très bien ce qu'il se passe, ce qui est très frustrant. Et puis, on est là pour voir un film d'horreur, et plus précisément un film de loup-garou, pas un épisode de Derrick quoi. Ainsi, le monstre, qui est, rappelons-le, le vrai sujet du film, n'apparait réellement qu'au bout d'une heure de film. Ensuite, j'avoue que la dernière demie-heure n'est plutôt pas mal et qu'on y retrouve d'ailleurs la patte du réalisateur. Bon après, le film est adapté du roman éponyme de Gary Brandner et peut-être que le film en est une bonne adaptation (je ne l'ai pas lu), ce qui expliquerai tout ce début très long à se mettre en place qui fonctionne sûrement dans le roman mais pas trop au cinéma. Certes les maquillages ont terriblement vieillis et sonnent faux aujourd'hui mais cela fait partie du charme du film et ne peut que reconnaitre qu'ils sont très efficaces pour l'époque. Le côté gore et visqueux des costumes et du maquillage fait d'ailleurs toujours son petit effet aujourd'hui (la première scène de transformation est d'ailleurs la seule que j'avais retenue de mon premier visionnage) ! En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons principalement la jeune Dee Wallace, avant qu'elle ne s'enferme dans des nanars ou téléfilms, Patrick Macnee et puis bien-sûr sans oublier l'acteur fétiche du réalisateur, Dick Miller, qui jouent assez bien. "Hurlements" possède donc de bonnes idées et se rattrape sur la fin mais reste tout de même une déception, surtout venant de Joe Dante.
2,5
Publiée le 13 avril 2014
Hurlements, du renommé Joe Dante, c'est l'archétype même du film de loup-garou qui a très mal vieillit et qui impressionne plus du tout. Mes parents, marqués par ce film, me l'on fait découvrir il y a quelques années et ça a été une déception. Y compris pour eux pour leur deuxième visionnage. Alors peut-on repproché à un film de mal vieillir et argumenté son mécontement que sur ça ? Question légitime, à laquelle je n'ai pas trop de réponse. D'autant que je n'ai pas d'autre alternative de toute façon. Je suis obligé de me remettre dans le contexte de l'époque pour juger plus objectivement et légitimement la porté de ce Hurlements. Et partant de ce cas les transformations étaient peut-être assez impressionnantes pour l'époque, mais elles n'ont pas très bien vieillit, à contrario des effets et trucages de certains autres films d'horreur datant pourtant presque de la même époque. Bon, ça se laisse regarder quand même. Mais assez nettement loin d'avoir autant marqué le genre qu'il emprunte que son Gremlins par exemple.
2,5
Publiée le 10 novembre 2013
Joe Dante se tourne ici vers une créature mythique du cinéma fantastique en dépoussiérant le mythe du loup-garou. Dans le genre, son film est résolument moderne pour l’époque. Les personnages principaux sont typiques des années 80. L’héroïne est une femme publique, journaliste TV. Ce film est probablement le plus connu des cinéphiles avec « Le loup-garou de Londres » de John Landis. Mais, la comparaison entre les deux œuvres s’arrête là. « Hurlements » met beaucoup trop de temps à rentrer dans le vif du sujet. Après un traumatisme, la journaliste rejoint une étrange communauté sur les conseils de son médecin. Ainsi, avant d’être confrontée aux lycanthropes, l’héroïne est victime d’un viol. Cette partie est longuette et légèrement hors sujet. D’autant que la réalisation est conventionnelle et l’interprétation sans éclat. Le film ne démarre vraiment que lorsque les membres de la communauté se dévoilent. Certaines transformations sont à la peine (le couple devant le feu de camp), d’autres sont plus convaincantes (la métamorphose complète dans le bureau du docteur). Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une des premières fois que l’on voit à l’écran des loups-garous « réalistes », pas des comédiens affublés d’un déguisement. Quelques scènes gore viennent pimenter le film comme le bras d’un loup-garou tranché à la hache qui retrouve sa forme humaine, le visage d’un monstre ravagé par l’acide… Mais que de temps perdu ! C’est dommage car la fuite de la communauté avec ses loups-garous partout est vraiment palpitante. La métamorphose de la présentatrice en direct pendant le journal TV est bien vue. Le peu d’écho de cette action sur les spectateurs blasés que nous sommes résonne comme une critique de notre société dont Joe Dante est friand. Enfin, l’idée intéressante du film, à savoir l’adaptation des mœurs des loups-garous à notre société en élevant du bétail pour s’en repaître et donc l’abandon de leurs proies naturelles que représentent les humains, n’est pas suffisamment mise en avant.
2,0
Publiée le 8 juin 2013
Pas le meilleur film de loup garou, gros coup de vieux au visionnage, peu de crédibilité et peu de qualité à ce film d'épouvante. Dommage car Joe Dante reste un bon pour moi.
2,5
Publiée le 26 avril 2021
Au début des 80's, Spielberg repère un petit groupe de réalisateurs qui deviendront rapidement ses collaborateurs fétiches, parmi eux, Landis, Miller, Zemeckis et Dante. C'est à ce dernier que les producteurs de l'époque vont confier la réalisation du film, sans vraiment connaitre la réputation de garnement du protégé du créateur d'Indiana Jones.
Joe Dante impose d'entrée de jeu son style, puisant ses références dans les series B fauchées des années 50 et 60 en y mêlant savamment suspense, horreur, humour (noir évidement), ainsi qu'une touche d'érotisme, et si le résultat final s'avère somme toute plutôt sympathique bien que assez moyen, le film ne connaitra jamais qu'un succès d'estime (la faute en partie au "loup-garou de Londres" sorti quasiment dans la foulée et de bien meilleure facture)
A voir malgré tout pour les scènes de transformation, plutôt réussies pour l’époque (et sans effets spéciaux numériques, s'il vous plait) ainsi que pour la prestation à contre-emploi de John Steed, pardon, de Patrick McNee.
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