Ce film, réalisé par Joe Dante et sorti en 1981, n'est franchement pas terrible. Vu une première fois il y a maintenant quelques années, le film film ne m'avait pas du tout marqué. J'ai donc voulu retenter l'expérience afin de raviver mes souvenirs et je suis resté une nouvelle fois assez indifférent face à cette histoire. La journaliste Karen White aide la police à traquer un tueur en série mais toujours très marquée par ces évènements, elle décide de partir se reposer à la campagne, à "La Colonie", sous les conseils d'un thérapeute. Bon alors, je précise que je ne suis déjà pas très fan des films mettant en scène des loup-garous mais lorsque l'histoire est aussi molle que celle-ci, ça n'aide en rien ! Le film met en effet beaucoup de temps à se lancer puisque dans la première heure, nous n'avons qu'une pseudo enquête policière qui n'avance pas, les personnages restent constamment dans le flou alors que le spectateur sait très bien ce qu'il se passe, ce qui est très frustrant. Et puis, on est là pour voir un film d'horreur, et plus précisément un film de loup-garou, pas un épisode de Derrick quoi. Ainsi, le monstre, qui est, rappelons-le, le vrai sujet du film, n'apparait réellement qu'au bout d'une heure de film. Ensuite, j'avoue que la dernière demie-heure n'est plutôt pas mal et qu'on y retrouve d'ailleurs la patte du réalisateur. Bon après, le film est adapté du roman éponyme de Gary Brandner et peut-être que le film en est une bonne adaptation (je ne l'ai pas lu), ce qui expliquerai tout ce début très long à se mettre en place qui fonctionne sûrement dans le roman mais pas trop au cinéma. Certes les maquillages ont terriblement vieillis et sonnent faux aujourd'hui mais cela fait partie du charme du film et ne peut que reconnaitre qu'ils sont très efficaces pour l'époque. Le côté gore et visqueux des costumes et du maquillage fait d'ailleurs toujours son petit effet aujourd'hui (la première scène de transformation est d'ailleurs la seule que j'avais retenue de mon premier visionnage) ! En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons principalement la jeune Dee Wallace, avant qu'elle ne s'enferme dans des nanars ou téléfilms, Patrick Macnee et puis bien-sûr sans oublier l'acteur fétiche du réalisateur, Dick Miller, qui jouent assez bien. "Hurlements" possède donc de bonnes idées et se rattrape sur la fin mais reste tout de même une déception, surtout venant de Joe Dante.