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    Hurlements
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    3,1
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    144 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2024
    Avec ses très nombreux clins d'oeil cinèphiles au cinèma d'antan, "The Howling" (1980) de Joe Dante est devenu au fil du temps un classique du genre! Les trucages impressionnent encore pour l'èpoque, mais le film a terriblement mal vieilli! il faut d'ailleurs attendre une bonne heure pour que l'histoire dècolle enfin! Dee Wallace tire son èpingle du jeu tandis que Elisabeth Brooks captive l'attention du spectateur dans une scène d'anthologie très dèshabillèe! Ça ne surpasse pas le chef d'oeuvre de John Landis, "An American Werewolf in London" (1981), mais ça s'en approche fortement lors de la sèquence de transformation et de son retentissant final! Son succès a sa sortie a ètè tel qu'on suivi plusieurs suites, sept au total, plus nanardesques qu'autre chose, car mal torchèes et n'ayant plus aucun rapport avec l'original...
    Caine78
    Caine78

    6 790 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2012
    Ce qui est drôle, c'est qu'au fond il n'a vraiment rien d'exceptionnel « Hurlements ». Mais c'est peut-être cela qui le rend aussi sympathique. Joe Dante montre d'emblée qu'il ne compte rien révolutionner sur ce sujet rabattu qu'est la lycanthropie, simplement nous offrir quelque chose de dynamique, ne se prenant pas au sérieux et rendant un joli hommage aux classiques du genre, comme en témoigne les différents personnages, portant pour la plupart un nom de réalisateur ayant abordé le sujet. C'est parfois un peu poussif, mais que ce soit à travers les effets spéciaux « à l'ancienne », une volonté constance de respecter son public, quelques moments forts (notamment dans le dernier tiers) et des seconds rôles s'en donnant à cœur joie (Patrick Macnee, Slim Pickens et John Carradine pour ne citer qu'eux), le résultat est alerte, clairement mineur, mais assumant à 200% son statut de plaisante série B, ce qui ne l'empêche pourtant pas de se conclure assez sombrement... Le grand amateur de cinéma fantastique que je suis y a sans trop de soucis trouvé son compte : espérons que cela sera également votre cas.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2020
    Hurlements (1981), Le Loup-garou de Londres (1981) & Wolfen (1982) ont véritablement dépoussiéré le genre en redonne ses lettres de noblesse au film de loup-garou. Adapté du roman éponyme de Gary Brandner, le film de Joe Dante (Gremlins 1 & 2 - 1984/1990) se démarque de la concurrence grâce à d’excellents make-up effects prosthetic (que l’on doit à Rob Bottin) et une brillante utilisation des animatronics, nous offrant ainsi une séquence de transformation d’anthologie !

    Seule ombre au tableau, il faut attendre plus de la moitié du film pour avoir droit à ces séquences mémorables. Tout le début du film s’avère bien plat, on patiente inlassablement jusqu’à la première attaque de loup-garou. C’est d’autant plus regrettable de devoir attendre autant qu’à partir de la dernière partie du film, quand tout s’accélère enfin, c’est réellement là que le film prend tout son sens.

    Il n’en reste pas moins que ce film vaut le détour pour l’aspect technique et artisanal de la transformation. Et il est d’autant plus important à regarder qu’il reste encore à ce jour, le seul et unique opus à tirer son épingle du jeu parmi les 7 autres opus de la franchise (Hurlements 2 - 1985 , Hurlements 3 - 1987 , Hurlements 4 , 1988 , Hurlements 5 : La Re-naissance - 1989 , Hurlements 6 - 1991 , Hurlements 7 : Nuits de pleine Lune - 1995 & Full Moon Renaissance - 2011).

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    NeoLain
    NeoLain

    5 051 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2008
    Film véritablement ennuyeux, d'une vieillesse absolue (maquillages, trucages) et limite ambiance téléfilm. Acteurs d'une présence oripilante.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2010
    Film culte du film d'horreur "Hurlements" est un des films de loup-garous les plus réputés. Le scénario est sans doute le point fort. Le film commence comme un thriller, des journalistes enquêtant sur un tueur en série. L'enquête se poursuit dfans un village reculé où il s'avère qu'il existe une communauté lycanthrope. Le film a un côté documentaire qui ajoute aux autochtones bizarres un bon suspense. La transformations des loup-garous est impressionnante (pour l'époque) mais au final ils sont laids et plutôt risibles. Cependant le film garde toute sa saveur si on le prend avec le bon degré de dérision dont Joe Dante a l'habitude notamment avec "Gremlins"... Sinon si on en peut s'empêcher de comparer de façon utopique avec les années 2000 passer votre chemin.
    AMCHI
    AMCHI

    5 902 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Hurlements est un excellent film sur le thème de la lycantropie, les effets spéciaux réalisés sans trucages informatiques sont encore impressionants ;
    je vous conseille réellement de le voir.
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2017
    Après "Piranhas", Joe Dante continuait sa lancée dans le cinéma d'horreur avec "Hurlements", un film de loup-garou complètement atypique sorti en 1981, soit la même année que "Le loup-garou de Londres". Commençant comme un polar, le film met du temps avant de révéler sa nature fantastique, mettant en scène une journaliste traumatisée par la traque d'un serial-killer qui a voulu la tuer et qui part se reposer en pleine nature dans une communauté dirigée par un médecin. Or, cette communauté n'est composée que de loups-garous ! Pitch singulier pour un film qui l'est tout autant, assez bancal en dépit de ses idées. Semblant incapable de prendre le genre au sérieux, Joe Dante ne tarde pas à faire virer le tout dans le ton parodique qui fait sa marque de fabrique, donnant alors du sel à un scénario classique mais surtout complètement mou, régulièrement parasité par des baisses de rythme assez aberrantes ! L'humour de Dante, sa culture cinématographique (les choix de ses seconds rôles ou des noms des personnages) et les effets spéciaux de Rob Bottin préfigurant ceux de "The Thing" sauvent l'ensemble et le rendent carrément divertissant. Mais dans le genre, on a vu mieux, les idées du scénario n'embrassant pas tout leur potentiel.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Hurlements est souvent considéré comme un classique de Joe Dante, mais il faut reconnaitre que le film en lui-même est assez moyen, et que le temps ne l’a pas vraiment arrangé, à la différence d’autres films du réalisateur.
    Bon, l’interprétation est solide. On retrouve notamment une habituée du cinéma de genre et particulièrement du cinéma d’horreur en la personne de Dee Wallace. Là elle est un peu dans l’un des rôles qui l’a révélé, et comme souvent elle joue juste et avec conviction. Elle est plutôt bien entourée, avec quelques acteurs comme Christopher Stone (un poil fade néanmoins), et surtout de grands noms : John Carradine, Patrick McNee (dans un rôle bien différent de Chapeau melon et bottes de cuir, qu’il joue avec justesse même s’il n’est peut-être pas assez machiavélique), ou encore Kevin McCarthy. Dans l’ensemble je ne dirai pas qu’en tenant compte des attentes qui pouvait reposer sur certains acteurs le résultat soit totalement convaincant. Néanmoins ils assurent suffisamment pour ne pas créer d’impression de raté.
    Le scénario est plutôt plaisant. Il est construit de manière originale, notamment avec cette cassure scénaristique culottée dans sa première moitié. Ensuite il installe un suspens intriguant, qu’il révèle assez vite pour donner lieu ensuite à un film fantastique plus classique. Dans l’ensemble Hurlements a apporté indéniablement une pierre originale au cinéma de loup-garou, et on peut dire que Dante c’est bougé pour sortir des sentiers battus. Maintenant, Hurlements souffre d’un rythme assez morne, voir terne par moment. C’est sans doute du au budget très limité de la production, qui n’a pas permis à Dante de faire tout ce qu’il voulait, mais c’est clair qu’il ne faut pas être trop sourcilleux sur la question du dynamisme pour regarder Hurlements. Bonne conclusion par ailleurs.
    Visuellement, Dante arrive assez bien à contourner ses limites financières. Sa mise en scène est cependant encore hésitante. On sent que le réalisateur est à ses débuts, et tout comme dans Piranha il y a pas mal de fixité dans les plans, des cadrages pas toujours parfaits, ou alors rendu volontairement imparfait pour cacher justement le manque de budget. Il y a un peu une impression d’archaïsme. Maintenant Hurlements se rattrape un peu sur sa photographie (quelques plans nocturnes un peu sombres cependant), et possède des décors tout à fait suffisamment pour être crédible. Je note aussi un excellent travail sur les effets spéciaux. Il est d’ailleurs dommage que ceux-ci ne soient pas plus nombreux. Il y a notamment une transformation de loup-garou qui ne donne vraiment pas envie d’en être car elle est assez horrible ! D’ailleurs, même si Hurlements n’est pas horrifique, l’ambiance est sombre, il y a des passages un peu « crade » pour un public sensible, et il ne faut surtout pas se croire dans un Gremlins. Enfin la bande son de Pino Donaggio est très plaisante. Dommage qu’elle donne le sentiment d’être un peu sous-exploité.
    En conclusion, Hurlements n’est pas un mauvais film, mais il est certain qu’il a trois handicaps, qui, conjugués, le retienne quand même comme un film mineur : un tout petit budget d’abord qui a clairement restreint les ambitions du réalisateur, le fait qu’il soit une des premières réalisations de Dante, lequel n’est pas encore en pleine possession de ses moyens, et enfin le fait que l’âge ne lui a pas vraiment rendu service. Curieusement, en dehors de quelques éléments (notamment la transformation que je citais plus haut), il s’est un peu « ringardisé », et cela accentue clairement certains défauts. Reste que Hurlements est un incontournable pour les amateurs de films de monstre, et a joué un rôle tout de même important dans l’histoire du cinéma fantastique qui oblige à un visionnage.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 avril 2021
    Grand fan de Gremlins j'ai toujours entendu dire que The Howling était excellent. Je ne sais pas quel était le budget car c'est filmé avec un éclairage faible et la plupart du temps on dirait qu'il y avait de la vaseline sur l'objectif. de la caméra. C'est drôle peut-être que ce film n'est simplement pas pour moi. Je ne peux pas penser à un seul film de loup-garou que j'ai aimé à l'exception de Le Loup-garou de Londres et celui-ci est probablement mauvais parce que je ne l'ai pas vu au bon âge au cinéma. Peut-être qu'il y a un temps pour les loups garous et qu'on n'a qu'une seule chance c'est comme tomber amoureux ca n'arrive qu'une fois...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2019
    Après le succès mondial des "Dents de la mer" de Steven Spielberg en 1975, Joe Dante surfe sur la vague trois ans plus tard avec "Piranhas", un petit film malin au budget ridicule qui fera un tabac. Catalogué comme réalisateur en devenir et grand admirateur de tous les films d'épouvante de la Universal et de la Hammer, il se lance en 1981 dans une variation autour du thème du loup-garou dont les deux firmes citées plus haut ont proposé des versions mythiques réalisées par George Waggner en 1941 et Terence Fisher en 1961. Les deux films étant distants de vingt ans, Dante décide de célébrer cet anniversaire en offrant une version profitant à plein de l'avancée des effets spéciaux. Mais comme il le prouvera trois ans plus tard avec "Les Gremlins", Joe Dante a un caractère enjoué qui le pousse à la facétie. Dès lors, le scénario concocté par John Sayles (déjà présent sur "Piranhas") et Terence H. Winkless regorge de clins d'œil en particulier aux grands réalisateurs du genre dont les patronymes couronnent les principaux personnages du film. Ainsi le docteur joué par un Patrick Macnee échappé de la série "Chapeau melons et bottes de cuir" n'est rien d'autre que George Waggner. Quant au vétéran John Carradine qui connait très bien le genre, il se nomme Kenton, allusion au réalisateur Erle C. Kenton qui l'avait dirigé dans deux petites séries B fameuses ("La maison de Frankenstein" en 1944 et "La maison de Dracula" en 1945). S'en aller jusqu'à la pochade, Joe Dante s'amuse et le spectateur avec, en attendant l'apparition du premier loup garou qui constitue assurément le moment d'anthologie du film grâce à la maitrise technique dont fait preuve le tout jeune Rob Bottin (22 ans à l'époque), disciple du grand Rick Baker est époustouflante. Dépassant tout ce qui a pu être fait précédemment et rarement égalée depuis, la performance du jeune maquilleur frappe durablement l'imagination tellement la transformation empreinte d'une souffrance perceptible semble crédible. Mais une fois encore, Joe Dante ne peut s'empêcher de prendre le parti de la blague en concluant ce formidable exercice de lycanthropie de la plus dérisoire des façons. John Landis qui au même moment réalise "Le loup garou de Londres" fera lui aussi dans le registre de la dérision. Sans dénigrer le travail des deux réalisateurs, on peut regretter avec le recul que l'hommage rendu n'ait pas été plus révérencieux afin de tirer toute l'efficacité des prodigieux talents de Rob Bottin et de Rick Baker (à l'œuvre sur le film de Landis). Toutefois cette histoire filmée dans le Los Angeles contemporain s'intéressant aux vaines tentatives d'un médecin pour tenter d'intégrer au reste des humains une communauté de loups garous en leur faisant prendre le contrôle de leur double personnalité, joliment photographiée (les scènes en pleine forêt essentiellement) par John Hora à défaut de réellement effrayer, s'avère tout à fait réjouissante et surtout en cohérence parfaite avec la suite de la carrière de Joe Dante. John Carpenter beaucoup moins enclin à la blague utilisera deux fois les talents de Rob Bottin dans "Fog" (1980) et surtout dans "The Thing" (1982), le chef d'œuvre absolu de sa carrière.
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Ce film de loup-garou se veut d'abord à la fois un hommage à ce qu'ont fait ses prédécesseurs (les personnages portent d'ailleurs leur nom, Fisher, Francis...) et une réactualisation du mythe. Il ne se prend d'ailleurs pas au sérieux et le souligne pour ceux qui n'aurait pas compris dans le tout dernier plan. Sinon, c'est intéressant, la mise en place est originale, le climat d'angoisse bien entretenu, et les trucages mémorables. Au niveau du casting et de la direction d'acteurs, il est curieux de constater que si les rôles masculins sont moyens, Dante a, en revanche particulièrement soigné les trois rôles féminins : la très belle blonde Dee Wallace dans le rôle principal, la très mignonne Belinda Balaski (avec son nez de fouine), et la très sexy lougarette Elisabeth Brooks (qui nous fait un bel intermezzo érotique). Un classique du genre.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 307 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2009
    Un film qui a très mal vieilli mais qui reste parfois efficace ! La photographie est jolie mais certaine scène ridicule baise l'intérêt du film ! Un bon teen-movie des années 80...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 août 2024
    De mémoire, j’ai entendu davantage de cris dans un film avec des enfants insupportables que dans celui-ci dont l’action il faut le noter commence à peu près à la quarantième minute….
    J’ai hésité à écrire action, j’aurais plutôt mis « mouvement des marionnettes affreuses ».
    C’est assez navrant et réservé aux connaisseurs de ce style de film. Pour les « généralistes », il vaut mieux passer son tour.
    Tout juste remarquera-t-on que le visage de la mère nous dit quelque chose…… et bien oui, c’est la mère d’Elliott, un autre film autrement plus intéressant avec une certaine marionnette gentille cette fois!!!!!!
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    Film des plus cultes, Hurlements fait partie de ces cadors du cinéma de genre qu'il faut avoir vus dans sa vie. Révélé à mes yeux par une petite référence dans l'excellent Scream de Wes Craven, j'ai depuis tout ce temps eu envie de le voir. A présent que c'est chose faite, que vaut réellement le film de Joe Dante, faiseur d'oeuvre très réputé des années 80?

    Il faut lui reconnaître une forte personnalité pouvant cependant désarçonner son spectateur. A mi-chemin entre le film d'horreur et l'humour noir, on ne sait jamais vraiment devant quoi l'on se trouve; face à l'idiotie des personnages et les choses stupides qu'ils font, on se formalise premièrement, avant de comprendre que ce n'est que satyre d'un genre nouvellement né et pourtant propice à la parodie et bourré de défauts.

    Slasher sans réellement l'être, Hurlements se place en tête des meilleurs films de loups-garous grâce à l'intelligence de son scénario, à l'efficacité de sa mise en scène sentant bon les années 80, cela ajoutés à des moments gores et jouissifs d'une générosité sanguinaire réjouissante. On y remarquera la qualité bluffante des maquillages, qui nous livrent des loups physiquement impressionnants, charismatiques et terrifiants; chaque transformation est une surprise, chaque bête est une horreur.

    Forcément filmées avec talents, les bêtes trouvent une bonne partie de leur charisme dans cette mise en scène 80's de Dante, qui prouvent dès lors qu'il est l'un des mieux placés pour filmer l'horreur : il nous la montre avec froideur et violence, avec un soupçon de sarcasme et d'ironie. L'on pourrait venir à penser que l'homme aime se moquer d'un nouveau genre de films ô combien stupide, qu'il aime voir des personnages stéréotypés faire ce pour quoi nous pouvons les qualifier de clichés sur patte.

    Conservant toujours une maîtrise appréciable, Dante ne tombe jamais dans la linéarité ou les stéréotypes de mise en scène propres au genre, ou les approche pour mieux les détourner; éminemment malin, Hurlements fait l'effet d'une bombe par l'innocence de sa forme et la monstruosité de son fond, réflexion intelligente sur la perversité de l'homme, couplée à des dédoublements de personnalité intéressants.

    Et c'est ce qu'est le loup-garou, dans ce film : le mauvais penchant de l'homme, le Mister Hyde du Docteur Jekyll, le Joker du Batman, une double personnalité purement monstrueuse capable des actions les plus cruelles sans que l'autre âme dans le corps ne puisse rien y changer. Réflexion intéressante quoi que classique dans le genre, même si la forme du film fait qu'on a rapidement l'impression de sortir des sentiers battus et du cadre classique des oeuvres du genre, même si la forêt isolée ne déroge pas à la règle.

    Là encore, c'est l'ironie du film qui nous fait oublier les clichés volontairement placés un peu partout; on rit forcément, on a peur, aussi, sans que cela ne soit jamais trop ou pas assez. Hurlements est un film qui marque par son sens de la mesure, de la nuance et de la pondération, par sa fin simplement insupportable pour toute personne émotionnellement fragile et le réalisme de son horreur.

    Une oeuvre pionnière du genre, apogée d'une époque horrifique révolutionnaire. Culte.
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    L'année 1981 fut riche en lycanthropie. "Wolfen", "An American Werewolf in London", et "The Howling", où une journaliste bouleversée par sa confrontation avec un tueur en série trouve refuge dans une étrange communauté reculée. Joe Dante trouve là une approche originale pour son sujet, en mélangeant enquête policière, et intrigue fantastique dans une communauté plus menaçante qu'elle en a l'air. Cependant, le scénario a tendance à s'embourber dans les longueurs, et ressemble plus à un prétexte pour enchaîner les scènes de monstres, malgré quelques bonnes idées. Par ailleurs, la multiplication des protagonistes allège trop l'enjeu autour des passages horrifiques. Néanmoins, les séquences de transformation sont très réussies pour l'époque, et les décors forestiers plutôt inquiétants. On remarque également plusieurs habitués des films de Joe Dante (Dick Miller, Robert Picardo, Kevin McCarthy), dont la carrière décollera suite au succès financier de "The Howling".
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