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L'Infernaute de l'Apocalypse
46 abonnés
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3,5
Publiée le 11 septembre 2014
"Hurlements" est l'un des meilleurs films de lycanthropie modernes réalisés, en 1981. Son principal défaut vient d'un scénario un peu bancal qui laissent apparaître quelques moments de flottement, avec ces effets mécaniques et de maquillage en latex réalisés presque sans plans de coupe par le génial Rob Bottin, le film évite tous les écueils du genre, notamment le côté parodique qui plombe certains films d'horreur (seule la réplique finale relève du gag). "Hurlements" est un film sérieux, à l'érotisme troublant, avec une ambiance et des moments terrifiants.
Pas le meilleur film de loup-garous, il peut sembler vieillot pour certains mais il avait eu son petit succès à l'époque. L'histoire est très classique, et hormis les trucages plutot réussis (pas de morphing à l'époque, pas de trucages numériques), la forme ne recèle pas vraiment de plans extraordinaires. A voir pour les amateurs.
franchement, j'y allais à reculons... je n'avais jamais vu ce film et je m'en faisais une piètre idée ! et bien que nenni ! ce film est vraiment splendide, esthétiquement, je l'ai trouvé très beau : montage, plans, musique (extraordinaire de pino donaggio !!!), début à la de palma... L'humour subtilement dosé permet de passer les quelques outrages du temps, mais non franchement, sans 3D, sans numérique, les effets spéciaux tiennent particulièrement bien la route ! et le scénario est vraiment suprenant ! bravo joe et merci pour ce moment !!!!!!
Un chef-d'oeuvre de l'épouvante signé Joe Dante, et le meilleur film de lycanthropes à ce jour, à égalité avec le fabuleux "Loup-Garou de Londres" de John Landis. L'aspect vaporeux de l'image, très 80's, peut paraître désuet et les effets spéciaux datés (quoique jolis et pleins de charme), il n'en reste pas moins un modèle de tension, avec un excellent scénario et une superbe mise en scène. Une date dans le cinéma de genre.
« Bill, je suis désolée, j’ai complètement oublié que tu ne mangeais pas de viande. »
Premier volet d’une série de huit films et le seul à ne pas être tombé dans l’oubli, Hurlements bénéficie du talent de Joe Dante à faire peur en générant une ambiance portée sur les ombres, un climat parfois glauque et le flou artistique mais aussi du développement de la location de VHS, nouveau modèle économique de consommation culturelle qui a ainsi permis à plusieurs réalisateurs, films et franchises d’être considérés comme culte. Ce fut par exemple le cas de William Friedkin avec L’Exorciste (1973), Tobe Hooper avec The Texas Chain Saw Massacre/Massacre à la Tronçonneuse (1974), de Steven Spielberg avec Jaws/Les Dents de la Mer (1975), de John Carpenter avec Halloween/La Nuit des Masques (1978), ou encore de Sam Raimi avec Evil Dead (1981), sans oublier toute une ribambelle d’autres créations commercialement rentables, importantes sur le plan de l’histoire du cinéma de genre mais de conception beaucoup plus banale.
Si le scénario est parfois difficile à déchiffrer, principalement au début, et si on regrettera pas mal d’invraisemblances, surtout à la fin, on notera une kyrielle de détails particulièrement drôles ou cyniques (les boîtes de conserve « Wolf Chili », la bouteille de « Wolfe » contre les ulcères dans le bureau du médecin, le dessin animé avec un loup, etc.) ainsi que quelques gimmicks visuels, marque de fabrique de Joe Dante, tout comme la participation de Dick Miller dans un tout petit rôle, aux cotés d’interprètes aujourd’hui oubliés (à l’exception notable de Patrick « Chapeau Melon » Macnee ou du vétéran des films d’horreur John Carradine).
Cette originalité propre à Joe Dante, une intrigue moins prévisible que ce que propose généralement ce genre de films (on est loin des cris hystériques qui percent les tympans) et des effets spéciaux à couper le souffle pour l’époque (dus à la maestria de Rob Bottin, assistant de Rick Baker qui avait décliné la proposition pour travailler sur le Loup-Garou de Londres de John Landis, copain de Joe Dante) ont permis à cette œuvre d’accéder au statut de film culte.
Un très bon film de Loup Garou, je dit ça parce que j'en ai vu beaucoup de modernes. Dont un très mauvais : Cursed et un que j'ai adoré : Underworld (aussi avec des Vampires). J'ai aussi vu les 3 Ginger Snaps (pas mal,le 1 traite de la transformation en loup garou en parallèle avec celle de l'adolescence), Le Loup Garou de Londres, de Paris...
Or bien que Hurlements soit plus vieux que moi, j'ai accroché. Même actuellement les transformations sont impressionnantes et très bien faites, mais moins que celle du Loup Garou de Londres, qui reste la meilleure jamais faite. J'avais pourtant peur que l'age du film me rebute, mais non. Voila, pour les fans de Loup Garou, il ne faut surtout pas louper celui-là. Son seul défaut, c'est peut être qu'on met du temps à voir un Loup Garou de près.
Le début des années quatre-vingt fut marqué par la résurrection du mythe du lycanthrope au cinéma. A l'époque, deux films ont ouvertement contribué au dépoussiérage du genre : le Loup-garou de Londres, de John Landis, et quelques mois plus tôt, ce Hurlements de Joe Dante. Le réalisateur, alors tout juste connu pour avoir mis en scène sa déclinaison à peine assumée des Dents de la Mer – le plutôt sympathique Piranhas –, revient avec cette ambitieuse série B, devenue aujourd'hui hélas bien fade. [...] Alors que les premières minutes du film, mystérieuses et inquiétantes, où la journaliste organise sa propre traque pour percer à jour l'identité d'un sérial killer, nous tiennent en haleine, très vite, le film emprunte une direction assez décevante : celle du petit film bis sombrant un peu trop dans le gore, au point de faire passer son scénario au second plan. Car on aurait aimé que la tension aille crescendo, que les thèmes de la folie ou encore de la bestialité soient mieux exploités, et que certains personnages sèment un peu plus le trouble. Au lieu de ça, c'est le grotesque qui l'emporte – en témoigne ce dénouement tout juste digne d'un épisode de Buffy contre les Vampires. [...] Au final, on sort du film un peu perdu, ne sachant pas à quel degré le prendre. A trop lancer de pistes intéressantes sans jamais avoir le courage de les approfondir (les loups-garous représentent notre côté le plus bestial, qui peut être domestiqué mais est inévitablement mis à l'écart de la société), Joe Dante détruit donc toutes ses promesses, se cachant derrière une ironie pas toujours bienvenue. On a beau apprécier par moment le décalage plus qu'incertain du métrage, le film reste à faire. La dérision n'efface pas la frustration. [Extrait de RedRoss.fr : site de critiques ciné]
Une production digne du samedi soir sur M6. Film à petit budget dont l'essentiel est parti dans les effets spéciaux, qui pour l'époque n'étaient pas trop mal réussis. Le problème est que cette époque est loin_taine.Les acteurs sont rigides, le scénario part en vrille, avec cette histoire de communauté et de transformation à volonté, et le film est long, très long à démarrer. Il faut environ 1 heure pour voir un loup-garou. La qualité de photo est déplorable et les décors minimalistes.Le film parvient quand même à créer une atmosphère mais il a très mal vieilli, très très mal.
énorme classique mais qui a bien vieillie a quant un remake maintenant qu'on fait des nouvelle version de tout les vieux film pourquoi pas suis la en tout cas pour les vrai fan de film d'horreur vous devez l'avoir vue au moins une fois allez vite on vous dit lol
Un film d'horreur de qualité et même si il a vieilli il a su garder beaucoup de charmes et de ce fait traverse assez bien les années. Le jeune Joe Dante prouve ici qu'il a beaucoup de talent pour créer une histoire qui tient la route et créer un climat angoissant du début à la fin. La mise en scène est bonne et certaines font l'effet d'une décharge électrique tant elles sont efficaces.