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Florian Malnoe
122 abonnés
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2,5
Publiée le 13 avril 2014
Hurlements, du renommé Joe Dante, c'est l'archétype même du film de loup-garou qui a très mal vieillit et qui impressionne plus du tout. Mes parents, marqués par ce film, me l'on fait découvrir il y a quelques années et ça a été une déception. Y compris pour eux pour leur deuxième visionnage. Alors peut-on repproché à un film de mal vieillir et argumenté son mécontement que sur ça ? Question légitime, à laquelle je n'ai pas trop de réponse. D'autant que je n'ai pas d'autre alternative de toute façon. Je suis obligé de me remettre dans le contexte de l'époque pour juger plus objectivement et légitimement la porté de ce Hurlements. Et partant de ce cas les transformations étaient peut-être assez impressionnantes pour l'époque, mais elles n'ont pas très bien vieillit, à contrario des effets et trucages de certains autres films d'horreur datant pourtant presque de la même époque. Bon, ça se laisse regarder quand même. Mais assez nettement loin d'avoir autant marqué le genre qu'il emprunte que son Gremlins par exemple.
(..) Il y a l'indolence d'un -trop- modeste épisode des Contes de la Crypte, mais un univers simplet et bancal, une lenteur qui ne se mue jamais en langueur, des considérations graves et vaguement piquantes égarées dans une foule d'incohérence légères et une intrigue piétinante, une pointe d'humour qui trop souvent échoue. Film d'artisan impliqué mais sans subtilité, Hurlements n'est ni vraiment grotesque ni vraiment malin, suffisamment plaisant et attachant pour subjuguer une légion de fans indécrottables. La postérité n'en gardera rien.
Un excellent film d'épouvante comme on en fait absolument plus et c'est dommage ! . Vu pour la première fois dans les années 80 j'en ai gradé un souvenir réjouissant puis l'ayant revu à plusieurs occasions je me dis à chaque fois que c'est un très bel hommage aux films d'épouvante des années 40 de la Universal . Joe Dante qui est un vrai cinéphile rend très bien le côté angoissant en suggérant plutôt que de donner dans la surenchère d'effets qui de toutes façons n'étaient pas bien au point au niveau technique si on compare avec ce qu'il est possible de faire aujourd'hui .
La référence du film de loup garou. Entre le scénario classique mais efficace, parfaitement mis en scéne par Joe Dante, et les effets de transformations qui restent malgré les années parmi les plus spectaculaires du cinéma, on a un petit chef d'oeuvre du film fantastique qui a ensuite inspiré tout un tas d'autres films du même genre. A voir la nuit au clair de lune... ;)
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2,5
Publiée le 20 février 2024
Avec ses très nombreux clins d'oeil cinèphiles au cinèma d'antan, "The Howling" (1980) de Joe Dante est devenu au fil du temps un classique du genre! Les trucages impressionnent encore pour l'èpoque, mais le film a terriblement mal vieilli! il faut d'ailleurs attendre une bonne heure pour que l'histoire dècolle enfin! Dee Wallace tire son èpingle du jeu tandis que Elisabeth Brooks captive l'attention du spectateur dans une scène d'anthologie très dèshabillèe! Ça ne surpasse pas le chef d'oeuvre de John Landis, "An American Werewolf in London" (1981), mais ça s'en approche fortement lors de la sèquence de transformation et de son retentissant final! Son succès a sa sortie a ètè tel qu'on suivi plusieurs suites, sept au total, plus nanardesques qu'autre chose, car mal torchèes et n'ayant plus aucun rapport avec l'original...
Hurlement est un film d’horreur sulfureux, au scenario peu conventionnel et aux effets spéciaux impressionnants pour l’époque. Pas besoin d’être un génie pour ressentir toute la puissance sexuelle qui sous-tend le film. Le générique de fin défilant au dessus d’un steak en train de cuire m’a toujours fait marrer.
Hurlements a vieilli, pas vraiment en ce qui concerne les effets et maquillages, mais dans sa structure, ses dialogues, son rythme...un peu tout en fait. C'est ringard, on rigole un peu...mais on s'ennuie surtout.
Deux étoiles pour les effets spéciaux qui "à l'époque" étaient bien fait quand même... mais sérieux comment on peut dire que ce film est un must !! c'est ennuyeux faut bien le dire pendant 45mn au départ il se passe nada ! et puis ENFIN on se dit ça va enfin le faire mais non... les dialogues sont bof bof, et les acteurs ils ont l'aire de s'ennuyer avec nous ... allez on va dire que la fin est pas mal trouvé mais bon voilà quoi ça reste léger léger...
Hurlements à l'époque m'avait laissé une impression forte et dérangeante, comme une empreinte, une griffure. Plusieurs raisons à cela : je crois que cela provient naturellement du scénario qui commence sur les rails d'un genre (une enquête pour neutraliser un tueur en série) au coeur de la grande ville étouffante et corruptrice (images à la Taxi Driver, cinéma porno de quartier) pour se développer et s'épanouir loin de celle-ci, dans un village, au coeur d'un communauté où la terreur va peu à peu faire son lit des apparences tranquilles et apaisantes de cette rase campagne. Autre facteur : Dante s'inscrit dans une tradition (références nombreuses pour les amoureux du genre) mais en casse les codes par un étonnant travail sur l'image (ces bois entrelacés de colonnes de lumière diffuse faisant de la forêt un lieu vivant, littéralement habité) et sur les transformations hallucinantes pour l'époque en loups-garous ainsi qu'en distillant tout au long du film un sous-texte éminemment sexuel. Je dois le revoir mais l'impression laissée par un film trompe rarement son monde. Et il y avait de mémoire une singularité une atmosphère, une énergie que Dante sait insuffler à ses films quand il est totalement investi. C'était je crois le cas !
Moins puissant que Le loup-garou de Londres (son concurrent direct à l'époque) mais plus sombre, plus glauque, doté d'effets spéciaux toujours impressionnants et d'un final génial (la private joke finale est à se tordre de rire), ce qui fait oublier l'âge du film et des longueurs à mi-parcours.
En 1980 Joe Dante tourne ce film, The Howling, qui, comme Le Loup-Garou De Londres de John Landis, offrait aux fans un très bon film de lycanthrope. Si le film a quelque peu vieilli, il donne le ton grâce à des maquillages réussis ( la transformation chez le docteur est une scènes d'anthologie ), à quelques scènes gores de bonne tenue et surtout une intrigue développée avec soin par Dante. Il est rare de voir dans les séries b, un substrat qui permet un développement pas trop fantaisiste quant au scénario ( ici le drame vécu par l'excellente Dee Wallace et qui va encourager sa 'destinée' ). Hurlements est un film de qualité. 4/5
Après "Piranhas", Joe Dante continuait sa lancée dans le cinéma d'horreur avec "Hurlements", un film de loup-garou complètement atypique sorti en 1981, soit la même année que "Le loup-garou de Londres". Commençant comme un polar, le film met du temps avant de révéler sa nature fantastique, mettant en scène une journaliste traumatisée par la traque d'un serial-killer qui a voulu la tuer et qui part se reposer en pleine nature dans une communauté dirigée par un médecin. Or, cette communauté n'est composée que de loups-garous ! Pitch singulier pour un film qui l'est tout autant, assez bancal en dépit de ses idées. Semblant incapable de prendre le genre au sérieux, Joe Dante ne tarde pas à faire virer le tout dans le ton parodique qui fait sa marque de fabrique, donnant alors du sel à un scénario classique mais surtout complètement mou, régulièrement parasité par des baisses de rythme assez aberrantes ! L'humour de Dante, sa culture cinématographique (les choix de ses seconds rôles ou des noms des personnages) et les effets spéciaux de Rob Bottin préfigurant ceux de "The Thing" sauvent l'ensemble et le rendent carrément divertissant. Mais dans le genre, on a vu mieux, les idées du scénario n'embrassant pas tout leur potentiel.
Je m'attendais à mieux quand même, je n'ai pas été très déçu mais un peu. Il y a certains effets pas toujours réussis, des incompréhensions trop visibles, un manque de rythme et d'aisance par moments. Néanmoins l'histoire est originale, la fin est intéressante et on ne s'ennuie pas durant ce film. A voir!!
Joe Dante a très bien réussi ce film dans le contexte de son temps. les couleurs et les effets sont très crédibles, surtout les transformations qui ont dû demander des heures aux préparateurs en animatronique. Quand à l'ambiance 1980, aux point de vu photographie, elle n'est pas déplaisante car les scènes de nuits ne sont pas complètement bouchées par les ombres et le jour, le soleil ou les projecteurs inondent le plateau faisant péter les couleurs et permettant aussi des jeux inquiétants d'éclairage largement supérieur au films monochrome actuels. C'est vraiment intéressant, même après plus de trente quatre ans ...