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Grouchy
125 abonnés
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2,5
Publiée le 12 février 2011
De nombreuses sagas horrifiques sont nées dans les années 80 : Freddy, Chucky, et entre autres la saga des loups-garous, Hurlements. Réalisé par Joe Dante, amateur de fantastique et de surnaturel, l'histoire revisite à l'époque actuelle les méfaits du lycanthrope, en version plus violente et moins romanesque que les anciennes versions, avec une ambiance typique des années 80. Rassemblant une panoplie modeste d'acteurs ( dont Dee Wallace, connue pour son rôle dans E.T ), le cinéaste a cherché à creuser dans nos peurs d'enfance et de faire du loup-garou un monstre bien réel, en perfectionnant les techniques de maquillage et de mécanique, nottament dans la scène de la métamorphose, qui nous scotche au fauteuil. C'est d'ailleurs bien mieux que nos images numériques d'aujourd'hui. Dante a gardé le moyen de faire apparaître le monstre très tard dans le film comme beaucoup le font, afin d'habituer le spectateur aux personnages et afin de ne pas le plonger brutalement dans l'eau bouillante trop vite. En dépit de sa performance technique, Hurlements se fond tout de suite dans la masse de films du genre car il n'apporte aucune nouveauté à la réalisation et au scénario. Chose que les producteurs n'ont pas comprise en accumulant les suites sans intérêt.
Pas mal, c'est pas mal du tout. Un bon film de loup garou ! Les transformations des loups garous sont extraordinaires, plus vrais que nature et assez effrayants. Nos loups d'aujourd'hui en images de synthèse n'ont rien à leur envier. Vraiment pas ! Le but du film est simple : aller chercher dans nos peurs ancestrales celle du loup-garou pour le rendre réel. Le phénomène est énorme et personne n'y croit. De quoi laisser le champ libre à de nouveaux êtres qui se fondent dans la nuit. Le scénario est donc peut être simple mais il est tout de même satisfaisant, la BO est bonne elle aussi, également la mise en scène, et les acteurs tiennent bien la route. Mais ce qui reste le plus réussi ce sont les effets spéciaux...Impressionnant !
Un bon film d'horreur du début des années 80, très bien mis en scène par Joe Dante. Les métamorphoses loup-garouesques sont vraiment bien réalisées et l'épilogue - assez inattendu - fort réussi. Le propos reste cependant sans véritable enjeu et l'on ne connaît pas le même bonheur qu'à la vision d'une œuvre de Jacques Tourneur ou de Brian de Palma.
Joe Dante se tourne ici vers une créature mythique du cinéma fantastique en dépoussiérant le mythe du loup-garou. Dans le genre, son film est résolument moderne pour l’époque. Les personnages principaux sont typiques des années 80. L’héroïne est une femme publique, journaliste TV. Ce film est probablement le plus connu des cinéphiles avec « Le loup-garou de Londres » de John Landis. Mais, la comparaison entre les deux œuvres s’arrête là. « Hurlements » met beaucoup trop de temps à rentrer dans le vif du sujet. Après un traumatisme, la journaliste rejoint une étrange communauté sur les conseils de son médecin. Ainsi, avant d’être confrontée aux lycanthropes, l’héroïne est victime d’un viol. Cette partie est longuette et légèrement hors sujet. D’autant que la réalisation est conventionnelle et l’interprétation sans éclat. Le film ne démarre vraiment que lorsque les membres de la communauté se dévoilent. Certaines transformations sont à la peine (le couple devant le feu de camp), d’autres sont plus convaincantes (la métamorphose complète dans le bureau du docteur). Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une des premières fois que l’on voit à l’écran des loups-garous « réalistes », pas des comédiens affublés d’un déguisement. Quelques scènes gore viennent pimenter le film comme le bras d’un loup-garou tranché à la hache qui retrouve sa forme humaine, le visage d’un monstre ravagé par l’acide… Mais que de temps perdu ! C’est dommage car la fuite de la communauté avec ses loups-garous partout est vraiment palpitante. La métamorphose de la présentatrice en direct pendant le journal TV est bien vue. Le peu d’écho de cette action sur les spectateurs blasés que nous sommes résonne comme une critique de notre société dont Joe Dante est friand. Enfin, l’idée intéressante du film, à savoir l’adaptation des mœurs des loups-garous à notre société en élevant du bétail pour s’en repaître et donc l’abandon de leurs proies naturelles que représentent les humains, n’est pas suffisamment mise en avant.
La ressortie de "hurlements" de Joe Dante, en copie restaurée permet de revoir le film en condition optimale.
On se souvient que "hurlements " fût primé au festival du cinéma fantastique d'Avoriaz et qu' il fût un grand succès public lors de sa sortie en 1981.
Le morceau de bravoure du long métrage est la transformation, à l'écran d'un personnage en loup-garou.
Cependant les principales qualités du film, portent essentiellement sur le casting féminin composé d'actrices qui ne firent pas, d'ailleurs, une carrière prolifique au cinéma.
Elisabeth Brooks notamment, incroyablement sexy dans un second rôle ( l'histoire dit qu'une star du porno refusa le rôle pour son inconvenance !), dont le destin sera particulièrement tragique, en ce qu'elle fût emportée quadragénaire par la maladie.
Pour le reste, le scénario est minimaliste ( sans doute un peu trop) et ne s'embarrasse pas de détails.
"Hurlements " lança la carrière de joe Dante qui a l'époque était sur un registre voisin de celui de John Carpenter, dont il n'eut pas la carrière en raison de ses échecs répétés.
Dante réalisera peu après "hurlements " ce qui sera son plus grand succès : " Gremlins".
Cantonné dans le cinéma de genre ( épouvante, horreur), Dante n'est aujourd'hui pas dédaigné par la critique. Il fit même l'objet d'une rétrospective à la cinémathèque française.
Cette réédition s'adresse surtout aux amateurs du genre, qui veulent se rafraîchir la mémoire.
Difficile de critiquer un film d’épouvante, surtout quand il a plus de trente ans et que ça se sent. Alors, pas grand chose à dire, à part que ce film est parfait pour une petite soirée d’épouvante entre potes ou bien tout seul si vous n’avez pas de potes, ou bien tout seul à deux si vous êtes comme william-vivien (private joke).
Début du film ultra space, on ne sait pas vraiment à quel ovni on a affaire. Finalement quand tout se met en place, l'univers parait intriguant, l'ambiance "forêt" agrémentée d'une très belle photographie renforce ce sentiment. Les transformations sont assez réussies, géniales pour l'époque, voire flippantes. L'histoire à la fin est ultra prévisible, et finalement, voir tous ces Lycanthropes en carton se dandiner un peu partout casse l'atmosphère globale du film, qui n'est pas si génial que ça.
Au début des 80's, Spielberg repère un petit groupe de réalisateurs qui deviendront rapidement ses collaborateurs fétiches, parmi eux, Landis, Miller, Zemeckis et Dante. C'est à ce dernier que les producteurs de l'époque vont confier la réalisation du film, sans vraiment connaitre la réputation de garnement du protégé du créateur d'Indiana Jones. Joe Dante impose d'entrée de jeu son style, puisant ses références dans les series B fauchées des années 50 et 60 en y mêlant savamment suspense, horreur, humour (noir évidement), ainsi qu'une touche d'érotisme, et si le résultat final s'avère somme toute plutôt sympathique bien que assez moyen, le film ne connaitra jamais qu'un succès d'estime (la faute en partie au "loup-garou de Londres" sorti quasiment dans la foulée et de bien meilleure facture) A voir malgré tout pour les scènes de transformation, plutôt réussies pour l’époque (et sans effets spéciaux numériques, s'il vous plait) ainsi que pour la prestation à contre-emploi de John Steed, pardon, de Patrick McNee.
2 points pour les transformations : le passage de l'humain au loup-garou. Les bêtes sont effrayantes et bien faites pour un vieux film comme Hurlements.
L'autre chef d'oeuvre du film de Loup-Garou avec Le Loup Garou de Londres. Là on n'est pas dans la comédie d'horreur mais bien dans l'horreur classique. Joe Dante sait comment faire monter l'angoisse et prouve qu'il est bien un réalisateur très doué et passionné par ce qu'il fait. Un classique du genre à voir et à revoir avec une distribution très 80's et un final poignant. Du très très bon cinéma par un réalisateur doué, honnête et humble qui possède un véritable amour pour son art.
Film d'horreur assez décevant malgré des effets spéciaux réussis et impressionnant pour l'époque, le scénario (et l'histoire) toute entière est vraiment médiocre. Les acteurs sont juste corrects, la réalisation alterne le bon et le mauvais, déçu par ce soi-disant classique du genre.
Réalisé par Joe Dante au début des années 80, « Hurlements » a pris un sacré coup dans l’aile avec le temps malgré une approche atypique de la lycanthropie. Commençant comme un polar, la première partie nous fait languir sans éclat et lorsque que le film s’anime enfin après 45 longues minutes, il est trop tard pour s'immerger, le mal étant déjà fait. Reste que les transformations de Rob Bottin ont gardé de leur efficacité en dépit d’un aspect quelque peu désuet. Dans le genre, ma préférence va au génial «Loup-garou de Londres», sorti la même année.
Série B honnête du grand gamin Joe Dante,hurlements est un petit film sympatoche de la belle époque des projets originaux et peu couteux.Petite digression sur la violence issue de la frustration des sociétés modernes (sexuelle notamment),hurlements a conservé le charme des productions d'antan tout en demeurant très correct sur le plan technique,grâce en partie au talent d'un jeune homme nommé Rob Bottin (22 ans à l'époque) responsable des effets spéciaux et dont les loups garous restent parmi les plus beaux que le cinéma de genre nous ait donné l'occasion de voir à l'écran.