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Alain D.
588 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juillet 2024
Un Thriller psychologique coécrit et dirigé de main de maître par Edouard Molinaro en 1971. Dommage que ce film, en quasi huis-clos, soit aussi peu convaincant car il nous offre un bon casting avec Caroline Cellier dans le rôle de la belle Catherine, un élégant Marc Porel dans le rôle du jeune truand Jean Dubreuil, et de grandes pointures dans les rôles principaux avec les excellents Roger Hanin et Philippe Noiret, allias l'inspecteur principal Mueller
A voir pour le tandem infernal Noiret, Hanin malheureusement Molinaro n'arrive pas à créer de la tension dans ce film, et le final gentil voyou, méchants flics commence à être usé.
Film peu convaincant mais se suivant sans problème, une dénonciation des méthodes policières trop brutales pourtant les flics Hanin, Noiret ne sont pas des brutes complètes. Le début est assez prenant mais la scène des aveux (près d'une heure) manque considérablement d'intensité, un face-à-face assez plat qui au bout d'un certain temps ennui presque mais dans l'ensemble Les Aveux les plus doux reste correct tout en étant loin des meilleurs films contestataires des années 70.
Etrange, sans le moindre rythme un polar quelque peu vieilli sinon risible qui n'a que l'excuse de son age. Prétend dénoncer mais ne fait qu'ébruiter. Avec Marc Porel; l'acteur avec le moins d'aura au monde.
Plaidoyer très lourd contre les méthodes policières qu’il était à la mode de dénoncer dans les années 60/70. Pour atténuer sa charge ou pour la rendre plus crédible Molinaro a choisi de situer l’action dans un lieu indéterminé qui ressemble à une ancienne colonie française comme Tunis où en plus de mépriser les policiers locaux il était de bon ton de s’inspirer des méthodes de l’armée française en Algérie. Le film est tiré d’une pièce de Georges Arnaud déjà auteur du « Salaire de la peur ». Noiret et Hanin forment un couple de policiers pour le moins hideux qui finit par rendre sympathique le malfrat joué par le regretté Marc Porel mort d’une overdose au détour des années 80. Quant à Caroline Cellier elle est toujours aussi ravissante et convaincante. Un film militant en quelque sorte qui tenait à cœur à Roger Hanin qui a coproduit le film par le biais de son épouse. Un peu trop manichéen mais souvent convaincant. Au final le film est plus à classer dans la catégorie drame que policier.