Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 octobre 2007
Que dire?? Magnifique, envoutant, les adjectifs ne manquent pas et pourtant aucun d'eux n'est à la hauteur pour exprimer ce qu'on ressent devant un tel chef d'oeuvre. A voir et à revoir à l'infini.
Oeuvre zen à n'en pas douter, réflexion sur notre société actuelle et bien entendu éloge de la nature et des traditions ancestrales. Chef d'oeuvre quasi-muet (le total de mots prononcés ne doit pas excéder la centaine, et encore je suis large), mise en scène qui profite à plein des paysages magnifiques qui voit ici se dérouler un cycle en 5 actes, 5 saisons durant lesquelles des drames vont se nouer, les protagonistes évoluant dans le temps et changeant même carrément dans les 2 derniers actes. Le tout illustre surtout que l'histoire est une éternel recommencement, les personnages changent mais pas le décor et sans doute pas les événements. Fulgurances visuelles, couleurs sublimes, dimension spirituelle omniprésente, le film réserve en outre une des plus belles et choquantes scène de suicide qu'il m'est été donné de voir. Une belle ouvre de cinéma, mélancolique mais jamais ennuyeuse. D'autres critiques sur
Des plans d'une extreme beauté se mellent à ce conte qui nous renvoie aux sentiments les plus forts. La vie est une boucle, un éternel recommencement comme nous l'indique le titre. On ressort de ce film apaisé. L'espace de deux petites heures j'étais hors du temps. Une belle réussite !
Un magnifique conte Boudhiste aux decors et à la photographie tout simplement magnifiques qui nous entraine dans une sorte de magie iréelle et poétique. La fusion de cet aspect visuel avec l'aspect sonore renforce encore l'immersion dans ce monde, le film se regarde autant qu'il s'écoute. Le parallèle entre l'histoire et le déroulement des saisons ne se racontent pas, il faut le voir et le vivre tout simplement.
D'une beauté éblouissante, ce film a su éveiller nos sens. Un film presque muet pour des faits et gestes que l'on sentirait nous même faire. Kim Ki-duk a encore réussi.
Comme une respiration, juste, simple, et pourtant relevant d'une extraordinaire complexité pour glorifier le vivant, "Printemps, été....ect" se révèle au cinéma comme une poésie éclairée et limpide, un charme juste, une transparence lucide. Joie , fraicheur, intelligence, tous les plaisirs des sens et de l'âme sont ici réunis. Un chef d'oeuvre.
Je me rappel de ce que disait mon prof d'histoire de l'art, à propos du cinéma contemporain:"quand les coréens arrive, ça fait mal; vous avez intérêt à être près parcequ'il ne rigole pas: faut voir où il place lela barre...". Je crois qu'avec ce film, la barre est placée assez haute: d'une esthétique sublime servant un fond de poésie zen sur l'évolution d'une vie au fil des saisons, printemps été automne hiver et printemps sait être contemplatif sans nous ennuyer et traversé de rebonds dramatiques qui rythment l'histoire. Mais au fond, ici, tout est dans les images et l'ambiance...
Ce film est tout simplement magnifique: il est d'une poésie aujourd'hui rare. Printemps, été, automne, hiver...et printemps est le chef-d'oeuvre visuel du grand réalisateur Coréen Kim Ki-Duk. A voir absolument si vous cherchez un sens à la vie, à la beauté, et à tout ce qui vous entoure.
Beau, lent, lent, beau. Cest un film avec très peu de dialogues, peu dacteurs, qui se passe autour dun seul lieu (un petit monastère flottant sur un lac), et qui repose surtout sur ses grandes qualités visuelles et sonores. Et lhistoire ? Tout de même assez surprenante, cest une illustration assez limpide de la conception bouddhiste de la vie (renoncement aux émotions pour se libérer du cycle des existences).
Un film complet, qui a de la consistance bien que sa composition esthétique soit assez simple. Son rythme est lent est nous donne l'impression de partager une certaine sagesse... Très personnel et très réaliste (et j'en sais quelque chose) ce film évite donc les clichés du genre. Les plans sont magnifiques, d'un ton gris vert et la musique qui s'intègre à chaque scène avec intelligence et sérénité...
J'ai tout simplement adoré ce film, il est lent certe, mais ici ce n'est vraiment pas dérangeant. Les acteurs sont bons, les paysages sont magnifiques. La réalisation est plus que bonne. L'histoire est touchante, émouvante, belle. C'est le genre de film qu'on aimerait voir plus souvent qu'hollywood ne produira jamais.
Très beau film contemplatif, d'une lenteur envoutante mais jamais ennuyante. A l'esthétique parfaite et à la photographie superbe. L'histoire se déroule en un lieu zen comme le film, apaisant comme un poème. La réflexion et la morale du film en sont presque placées en second plan mais elles sont bien présentes dans un film mis en scène avec classe et une grande maitrise.
Un chef d'oeuvre. Un film d'une très grande beauté. Certes très contemplative. Chaque plan est à couper le souffle. Les couleurs, la musique envoûtent dès les premières minutes. Mais on ne s'ennuie pas une minute, il se passe toujours quelque chose. Très minimaliste, peu de dialogues, une magnifique réfléxion sur la vie, métaphoriquement décrite aux rythmes des saisons de la vie de ces deux hommes. Si bien imprégné dans cette histoire intemporelle, j'ai été très surpris quand tout d'un coup on s'aperçoit que l'action se déroule de nos jours ! Elle pourrait avoir eu lieu ou avoir lieu à n'importe quelle époque. Malgré sa grande poésie et ses réflexions bouddhistes, une histoire aux accents tragiques et cruels. Et au final un constat amer, l'homme bien que prévenu, finit souvent par engendrer le mal et vivre ensuite de sa douleur. Alors commence la recherche de la rédemption. De génération en génération : un perpétuel recommencement. Aucune morale et aucun jugement dans ce film, juste un constat. A chacun d'en tirer les conclusions et surtout sur sa propre existence...
Kim Ki-Duk avait déjà étonné avec "L'île" en 2001, qui se déroulait dans un cadre semblable et abordait aussi le thème de la rédemption. Mais là, il s'affirme définitivement comme un maître. Un vieux moine élève un enfant dans un temple construit au milieu d'un lac. Cinq saisons, cinq périodes de la vie, cinq étapes initiatiques, de l'enfance aux portes de la vieillesse. Un cycle qui commence, se déroule, s'achève, puis recommence. Un maillon dans la longue chaîne de transmission de la sagesse entre les générations. Du début à la fin, on est soufflé par la beauté des images. Cadre naturel sublime, renouvelé à chaque volet du film par le rythme des saisons. On est surtout emporté par le rythme du film, la sérénité et l'assurance du réalisateur. Kim Ki-Duk sait ce qu'il veut dire. Il le dit calmement, posément, sans affectation, sans temps mort, avec une précision et une concision absolues. Il ne manque rien, rien n'est en trop. C'est extrêmement impressionnant. Les références bouddhiques sont évidemment nombreuses, le film se concluant sur la vision de Miroku bosatsu, le Bouddha de l'avenir, qui contemple le lac où un nouveau cycle est en train de commencer. C'est beau le cinéma, quand ça parle avec talent de choses essentielles...