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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 juin 2008
En un mot (pas très original) ce film est Magnifique! Les décors sont époustouflants, chaque plan peut faire l'objet d'une peinture. Un film d'une rare beauté, profond, intelligent. Une oreuvre majeure dans le cinéma d'aujourd'hui. Kim-ki Duk se place avec ce film et Locataire parmis les meilleurs réalisateurs de sa génération. Un film d'une puissance incroyable a voir absolument !
Si la reussite purement esthetique de ce film n'est pas discutable ,l'interet de ces differentes hsitoires ,lui ,l'est un peu plus.Sur un rythme volontairement lent ou les images comptent d'avantages que les rares dialogues ,le cineaste (ancien peintre) decrit 5 periodes sous la forme de tableaux ,les 2 premieres saisons s'averent agreable a suivre et brosse le portrait d'un jeune garcon espiegle qui ,sous la coupe de son maitre va decouvrir le respect de la nature puis le desir amoureux a son adolescence.Les 3 autres parties sont nettement moins attrayantes bien qu'elles conservent la meme beauté visuelle.Interpretation juste et douce musique pemettent neamoins de passer un moment finalement tres zen a contempler le temps qui passe au milieu de cette seduisante nature.
Film assez ennuyant. Les paysages sont magnifiques, les acteurs plutôt bons mais le film est plat. L'idée de montrer l'évolution du parcours initiatique avec les saisons est intéressante mais les scènes sont monotones, on s'ennuie ferme.
Un film d'une grande beauté formelle et ésthétique . Des dialogues minimalistes tout passe par l'image et l'enchantement du lieu . Une belle fable sur la vie . excellent .
De très belles images, à vrai dire c'est la principale qualité du film qui est surtout contemplatif, métaphorique(il faut faire le lien entre les saisons et les périodes de la vie), donc en soit très réussi de ce point de vue là. Cependant j'ai finalement trouvé ça long, assez cliché et peut-être assez vain. Dommage car j'ai essayé d'apprécier, j'ai trouvé ça très beau mais ça n'est pas venu jusqu'à moi.
Il y a des livres synonyme de chef-d'œuvre par leurs écritures. Il y a aussi des films d'une beauté incomparable ,ce film en fait parti: un film poétique, une interprétation parfaite,une musique en harmonie avec les images ,un scénario structuré ,des émotions,des images parfois dures,une réalité.Ce film à une morale, un film qui donne un sens au cinéma.un très beau film à voir.
Visuellement, le film est magnifique. La lenteur de l'histoire, au gré des saisons, et l'aspect contemplatif du film peuvent rebuter. Mais c'est une véritable poésie qui se dégage de l'ensemble, à condition de faire l'effort de rentrer dedans.
D'humeur contemplantative, Kim-Ki Duk nous sert un film sur les 5 saisons de la vie d'un homme retiré dans un temple posé sur un magnifique étang. Un passeur en quelque sorte, joue, vit, souffre, et dans la rédemption, trouve son calme pour s'incarner en moine. C'est beau, c'est lent et le spectacle est très soigné. Mais je ne suis pas arrivé à rentrer totalement dans le film, qui multiplie les plans travaillés comme des tableaux. Il manque une sincère émotion à tout cela, même si l'on est attaché au parcours initiatique de cette vie. On apprend nous aussi à se calmer et à apprecier le présent, mais lorsque les lumières se rallument, on est le même qu'avant. J'ai assisté à un beau moment finalement. Il y manquait un peu de coeur peut-être.
Divisé en cinq saisons, comme son titre l'indique, ce film offre donc les tableaux de cinq périodes de la vie du jeune moine. Chacune de ces périodes contient une épreuve directement liée à l'âge du héros. Le maître, quant à lui, guide son jeune disciple et lui apprend peu à peu à s'affranchir du désir. Au printemps, la cruauté de l'innocence enfantine fait rage. En été, c'est le désir du corps de l'autre qui sévit et provoque le départ du jeune moine, prêt à affronter le monde pour sa belle. L'automne symbolise l'amour et stigmatise ce désir de possession exclusive typiquement masculin, un désir qui peut facilement verser dans la folie. Difficile de ne pas y voir une critique de la société coréenne, très masculine dans son système de valeurs. L'hiver c'est le retour aux sources, à l'apprentissage. On observe son parcours, et on en tire des conclusions pour avancer de nouveau sur le droit chemin. Le renouveau lié au printemps annonce alors que la boucle est bouclée et qu'un nouveau cycle de la vie peut commencer. Ce qui ressort de cette oeuvre, c'est la volonté de la part du metteur en scène d'illustrer comment, à force d'abnégation et de douleur, on parvient à s'extirper du cycle de la vie et de la mort pour le dépasser et le comprendre. Chaque étape de ce parcours initiatique est parfaitement illustrée, avec une simplicité terriblement efficace. Kim Ki-duk s'est d'ailleurs beaucoup investi dans ce projet, puisqu'en plus d'en avoir écrit le scénario, de l'avoir mis en scène et de l'avoir filmé, il tient également dans son film le rôle du jeune moine adulte. Kim Ki-duk croit en l'homme et sa capacité à changer quand il se prend en main, un message qu'il fait passer de la manière la plus belle et la plus poétique qui soit en signant cette quête mystique d'une incroyable beauté. Les images sont souvent magnifiques et même surprenantes. Les points forts : Plus qu'un film, un poème de la vie. Les points faibles : ...
Ce film est d’une beauté sidérante. Au-delà d’une simple réflexion sur la vie et la découverte qu’en fait un homme tout au long de son parcours, l’intégration de la nature, de la solitude, du partage et des valeurs rendent ce parcours initiatique parfaitement dépouillé et essentiel.
Que dire ? Ce film est une pure merveille !! Je pense que les critiques de la presse n'ont pas suffisament approfondi le contenu de ce film et se sont davantage arrêtés sur ses sublimes décors. Ils ont eu tort sans avoir tort. Certes, les paysages sont splendides mais le fond est tout aussi beau : poétique, philosphique, il nous permet de nous interroger sur tellement de sujets à la fois : le déroulement du temps, la vieillesse, la souffrance (avec expiation, repentir, etc), l'amour, le respect (entre générations par ex), l'importance et le symbolisme de l'animal, des éléments naturels (eau, feu, terre, etc), etc etc. Ce film est un hymne à la vie : la vie qui est faite de commencements et de fins ; ainsi est faite toute vie humaine, ainsi est faite la nature (à noter que le film commence avec un vieillard et un enfant qui grandit et devient vieux, et donc se termine comme au début avec un vieux + enfant > c'est l'éternel recommencement de la vie).
Je m'explique : je déteste profondément la morale que l'on peut tirer de ce film. sans vouloir dévoiler l'histoire qui ma foi serait facile à résumer, je veux protester contre ce genre de films. En effet, ces valeurs qu'il tente d'inculquer me dégoutent : individualité, sacrifice inutile, les hommes du monde réel ne sont pas bons... les films asiatiques ont toujours été lents, mais parfois l'histoire et la morale sont très honorables, là je ne suis pas d'accord c'est tout, j'ai tendence à prsque considérer ceci comme de la propagande. l'amour n'entraine-t-il que le mal? s'infliger un chatiment corporel nous pardonnera-t-il nos fautes? c'est ça la spiritualité et la sagesse? devons nous tous tendre vers ceci ? je n'aurais pas écri ça si ce film avait juste été descriptif sans tenter de donner raison à qui que ce soit. enfin... au moins je suis d'accord sur une chose : tuer c'est méchant.
Apaisant, contemplatif, sans dialogue superflus. Un film asiatique comme je les aime. Un petit revers toutefois: le dernier quart d'heure avec des attitudes et un scénario que je ne comprends pas et qui n'apportent rien au film : l'érection du bouddha sur un sommet et la mort de cette femme, d'ailleurs, qui est elle cette femme??
Ce film est formidable! Kim KI Duk s'impose comme un des des plus grand successeurs des maitres du cinema asiatique avec cette réalistion soignée et d'une beauté incroyable. Cependant on sent qu'il lui manque une trés grande maitrise dans la façon dont il mene l'histoire mais si beaucoup de nouveaux realisateurs français étaient capable de proposer des films comme celui ci il n'y aurait plus d'inquitude pour le cinema francais