Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
bou77
129 abonnés
597 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 juin 2014
Avec "Printemps, été, automne, hiver...et printemps", Kim Ki-duk, nous montre les joies, les colères, les tristesses et les plaisirs de nos vies à travers les saisons et au travers de la vie d'un moine qui vit dans un temple posé sur l'étang de Jusan situé en pleine nature. Le scénario est bien construit : chaque saison apporte son lot d'émotions et les dialogues sont réduit au minimum favorisant le côté zen du film. La scène des spoiler: policiers est totalement surréaliste mais correspond aux intentions du réalisateur. D'ailleurs, sa mise en scène est très bonne : les décors, les plans et la musique sont magnifiques. En bref, ce long métrage de Kim Ki-duk est à voir pour sa beauté, sa poésie et son universalité.
Certains film tiennent plus de l'expèrience cinématographique que de la simple oeuvre artistique. Le génial Kim Ki-Duk opère cette transcendance avec "Printemps, été, automne, hiver... et printemps". Ce long métrage dégage une force hors norme. Une force tranquille dans laquelle la beauté visuelle côtoie une ambiance apaisante, pleine de "zenitude". On ne peut qu'être subjugué devant un tel chef d'oeuvre.
Printemps, été, automne, hiver et printemps est une grande fresque flottante sur la beauté de la vie, chaque saison représente une époque différente et la vie du personnage se rythme a travers ces différentes saisons . C'est comme cela que l'on suit la vie d'un jeune homme dans un temple bouddhiste au milieu d'un lac . On suit sa vie enfant avec son maitre jusqu’à ce qu'il devienne adulte .
Il découvre l'amour, la haine, la tristesse et découvre avant tout la vie, si ce film a bien une définition ce serait d’être une leçon sur la vie, belle et tragique comme la nature et ses paysages . Des paysages d'une grande beauté, des plans somptueux, peu de dialogues mais les images parlent et elles en disent long . On flotte sur ce lac au rythme des saisons et ce film aussi fascinant que passionnant offre une vision touchante et contemplative de l'homme et de la nature .
Difficile d'en dire long sur ce film le mieux est que vous le voyez les images vous parleront plus qu'une longue critique, un film magnifique, un grand film .
Très lent, mais tellement beau ! Un chef d'œuvre contemplatif et spirituel. On suit silencieusement le parcours d'un jeune élève via les conseils avisés d'un vieux sage. Peu de paroles, mais on en prend tellement plein la vue ! Le cadre est somptueux, un sanctuaire au milieu d'un lac isolé du monde, au sein d'une mère-nature montagneuse et sauvage. Chaque saison correspond à une étape de la vie de l'élève : printemps comme initiation et découverte, été rayonnant de bonheur et d'épanouissement, automne comme désespoir et rédemption, hiver glas de deuil et de châtiment, pour un nouveau printemps de sagesse et d'enseignement. Le rythme, lent, nous incite à la méditation et à la réflexion, un voyage spirituel sur l'apprentissage personnel. Bercé de musiques zen, des images resplendissantes de beauté, cette excursion hors du temps est une véritable leçon de vie et d'humanité vers la sagesse.
rintemps... fut le film qui fit connaître Kim Ki-duk au public européen et en particulier français, alors que son film suivant, moins connu, Samaria, décrochait simultanément l'Ours d'argent à Berlin, en 2004.
Rien d'étonnant à ce que ce film, pétri de philosophie, symbolique à plusieurs niveaux, et littéralement imbibé de la présence de la nature ait été plébiscité au milieu des années 2000 : il a un petit côté ... la suite ici :
Dans ce film à vocation contemplative, l’histoire d’un jeune élève bouddhiste et de son maître, vivant sur une pagode au milieu d’un lac. À chaque chapitre du film est reliée une saison qui correspond au cycle de la vie de l’élève. Enfance, adolescence, âge adulte et âge mur, on découvre les expériences d’un personnage attachant, confronté au choc entre sa vie monastique et le monde réel. Film cyclique oblige, on découvre différents acteurs pour chaque moment, et on regrette le manque de profondeur ou de crédibilité dont certains souffrent. Tout le film s’axe sur le bouddhisme et la spiritualité du moine, et on découvre ce mode de vie, cette vie reculée, faite de prières et de simplicité. Les épreuves, plongeant le personnage principal dans un abîme de douleur, ne viennent finalement pas de ce monde mais de celui de l’extérieur. Alors, quel est le monde « réel » ? Celui proche de la nature, simple et paisible, ou celui de la civilisation, brutale et source de souffrance ? Kim Ki-duk renforce ce discours à l’aide d’une photographie juste impressionnante, le parc naturel du Jusan devenant un théâtre parfait pour ce film. Printemps, été, automne, hiver... et printemps est un film contemplatif. En fait, dire qu’il y a peu de dialogues ou d’action serait un euphémisme. Le réalisateur a choisi d’oublier toute forme de dialogues construits et développées, préférant se concentrer sur des regards ou des actions. Cela suffit-il ? C’est une opinion personnelle, mais je pense que non. A trop verser dans le contemplatif, on a presque l’impression que ce procédé sert à cacher le manque total d’intrigue du film. En résumé, Kim Ki-duk a réalisé un film très particulier, plein de bons sentiments et de beaux paysages, mais qui ne m’a pas convaincu. Peut être est-ce moi qui ait du mal à m’habituer au genre du film contemplatif ou qui n’ait pas saisi le vrai sens du film, mais celui-ci ne restera pas gravé dans ma mémoire.
Un film contemplatif, où l'Homme se place en parfaite harmonie avec la nature, non seulement par la necessité de l'union des deux, mais également directement par le titre du film. A travers une image splendide, éblouissante qui nous transporte dans un véritable paradis, Kim Ki Duk nous livre une description réaliste de la condition humaine à travers l'évolution et surtout la relation maitre-disciple, qu'on peut facilement interpreter comme une relation entre personne agé-sujet jeune. Chaque saison nous délivre son temps, et finalement comme le laisse penser le titre du film la vie n'est qu'un éternel recommencement. A travers la formation du disciple, de l'apprentissage de ses erreurs, et de la voie vers la sagesse, le disciple devient maitre et le maitre devient disciple. La cruauté et la non prise de conscience juvénile, le désir de l'autre et la possession du jeune adulte, de la perte d'estime de soi et la jalousie de l'adulte puis la moralité et le pardon de la personne " expérimentée ". Une véritable fresque, un engouement spécial à la fois spirituel mais également humain, malgré un certain barbarisme qui se déroule dans le film. L'experience, l'apprentissage, la prière, la découverte de l'autre, tous ces paramètres restent indispensable à la vie humaine. Emouvant, excellement mis en scène, une bande sonore et une image sublime, le cinéma est un art et " Printemps, été, automne, hiver... et printemps " en est un chef d'oeuvre. Une pure leçon humaine...
Bien sûr c'est un film lent, mais la beauté des images font oublier ce rythme apaisant et hors temps ... un film qui fait du bien et nous permet de se faire quelques réflexions sur la vie, c'est pas souvent à notre époque de survoltés : profitez-en !
Grâce à une mise en scène raffinée et reposante, à une photographie sublime qui met vraiment bien en valeur les décors naturels des lieux et à une interprétation tout en finesse et en justesse de la part des comédiens, ce long métrage sud-coréen se déroulant en 5 chapitres se visionne avec une certaine délectation.
Poétique et très zen, ce film sort des films habituels. On a l'impression de vivre avec la nature et la simplicité de la mise en scène aide à s'y croire. La musique, légère, nous envoie dans un voyage calme et naturel. Je me suis laissé emporté par cette réalisation sud-coréenne qui est vraiment dépaysant. On suit les différents mois et les différentes étapes de vie d'un moine et son disciple. C'est intéressant, pas ennuyant (excepté la dernière partie: Hiver, la partie la plus ennuyante). Un film génial qui prouve qu'il n'y a pas que les films d'action qui existe et qu'il faut savoir prendre son temps.