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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 août 2007
Comme une respiration, juste, simple, et pourtant relevant d'une extraordinaire complexité pour glorifier le vivant, "Printemps, été....ect" se révèle au cinéma comme une poésie éclairée et limpide, un charme juste, une transparence lucide. Joie , fraicheur, intelligence, tous les plaisirs des sens et de l'âme sont ici réunis. Un chef d'oeuvre.
Quelle beauté ! Dés la première image, nous sommes fasciné par la beauté des plans. Kim nous signe ici une oeuvre magnifique montrant la culture coréenne et on a qu'une seule envie c'est de traverser l'écran afin d'entrer dans ce monde d'une forte beauté. Les acteurs jouent très bien car la difficulté pour eux est de tout faire par l'expression du visage car ce film est presque muet, je dis bien presque car le 3/4 du film se fait sous le silence avec quelques morceaux de musiques. J'ai beaucoup aimé le passage de l'été avec la passion qui consume l'esprit, le sens et le passage de l'hiver qui est la saison de la rédemption et de l'expérience. L'hiver est pour moi le passage du film où les plans sont les plus magnifiques. A voir par tout le monde, un film avec peu de dialogue mais qui en dit beaucoup.
Que dire de plus par rapport à tout ce qui a été écrit ici? Une oeuvre remarquable, contemplative, qui appelle au recueillement, à un vrai culte de la nature. Tout y est spirituel, mais c'est magnifique, avec pour décors un lac qui semble préservé du monde contemporain, presque le paradis en somme. Et même les profanes (ici des policiers) n'y ont pas droit de cité. Ajoutons le message résolument bouddhiste inclinant à la rédemption, ici à travers le personnage du jeune garçon qui grandit, pèche, mais chemine néanmoins dans la foi. Une foi que le moine - gardien d'un temple aussi invraisemblablement qu'exigu - s'ingénie à perpétuer avec une grande et admirable sagesse. Vraiment, tout y est : une mise en scène particulièrement soigneuse, une musique congruente, une intrigue fascinante (ni étouffante, ni lénifiante), des personnages suscitant l'empathie, un appel à l'harmonie, un paysage saisissant. En résumé, le film le plus abouti de Kim Ki-Duk, et un moment de cinéma unique.
Un film d'une grande beauté formelle et ésthétique . Des dialogues minimalistes tout passe par l'image et l'enchantement du lieu . Une belle fable sur la vie . excellent .
Un chef d'oeuvre de Kim ki duk. Une oeuvre poétique d'une pureté incroyable . La beauté et la sagesse remplisse ce film incroyable .Une oeuvre contemplative paisible souple et forte comme un roseau. Du très grand cinema!!!
Ki-Duk reprouve une céleste réputation chez nous. En appréciant son Printemps , on retrempe encore son biscuit préféré dans le ruisseau dun jardin secret, dont lui seul arrive à y semer les meilleurs arômes naturels qui enchantent ses films. On écrase, parce que le film est dabord silencieux, et on admire. On traverse les saisons éducatrices de la force spirituelle et du respect mutuel dun jeune bouddhiste avec la nature et les hommes. Une saison enseigne une leçon, non moralisatrice absolue, mais totalement évidente. Le partage dun fardeau, celui de lenvironnement et la culpabilité ; la tentation sexuelle, lattache dun être brisé quand lun quitte lautre ; le sacrifice dune culture des forces de son bien-être spirituel et organique pour une vie de danger qui apporte le malheur ; la rédemption dans son milieu dorigine, dune punition sadique puis charnelle dans un périple montagnard; et pour finir le partage du savoir à son prochain. Létincelle du cinéma coréen adoré est là, aérienne et curieuse. Les paysages dun tableau qui prennent le vent sous les incantations lyriques et planeuses chuchotées de Ki-Duk, forêt de brouillard et cascades fraîches, transcendance des emblèmes artistiques de valeurs ethniques dune uvre qui saccède comme un yoga, pieds nus et robes de chambre, esprit zen et sens en écoute.
Tout simplement un des plus beaux films qui m a été permis de voir. Je dois dire que je suis reelement impressionné par la qualité du cinéma coreen. Il est rare qu un film m ait fait revé... Mais celui ci l a fait.
Étrange allégorie saisonnière de la vie tout entière que ce récit de la vie contemplative d'un moine et de son son disciple, habitant un temple bouddhiste flottant au milieu d'un lac. Une barque les relie à la terre ferme, elle n'est que rarement utilisée et nulle agitation ne vient perturber cette vie cyclique. Évidemment, l'enfance, l'adolescence, l'âge mûr et la vieillesse sont mis en parallèle avec les saisons mais aussi avec des symboliques bouddhistes moins évidentes comme le chat en automne, qui apporte sagesse et courage aux adultes capables d'apprendre de lui. Des animaux en effet perturbent cette apparente sérénité mais aussi une intervention policière ou encore la venue d'une femme...la vie n'est pas un paisible lac tranquille, en dépit des apparences. Orgueil, envie, tentations, ici comme ailleurs. Le rythme est lent, l'ambiance poétique et profonde mais l'on ne s'ennuie pas. On est comme absorbé par cette histoire qui raconte l'impossible quête de satiété humaine. C'est superbe.
Merveilleux ? magnifique ? sublime ? exceptionnel ? calme ? zen ? Je ne sais pas quel est l'adjectif qui va le mieux. En tout cas ce film est presque parfait. On en ressort ZEN et heureux. Je sais pas trop comment l'expliquer, enfin, à voir à tout pris.
décors naturels d'une beauté extraordinaire, le thème sur la religion boudhiste est très intéressant, la sagesse, et d'autres vertus, des sentiments très forts.
Ce film est remarquable à tout point de vue, je n'ai pas vu le temps passé. A voir absolument
De très belles images, à vrai dire c'est la principale qualité du film qui est surtout contemplatif, métaphorique(il faut faire le lien entre les saisons et les périodes de la vie), donc en soit très réussi de ce point de vue là. Cependant j'ai finalement trouvé ça long, assez cliché et peut-être assez vain. Dommage car j'ai essayé d'apprécier, j'ai trouvé ça très beau mais ça n'est pas venu jusqu'à moi.
Apaisant, contemplatif, sans dialogue superflus. Un film asiatique comme je les aime. Un petit revers toutefois: le dernier quart d'heure avec des attitudes et un scénario que je ne comprends pas et qui n'apportent rien au film : l'érection du bouddha sur un sommet et la mort de cette femme, d'ailleurs, qui est elle cette femme??