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SYNEPHIL
47 abonnés
1 134 critiques
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3,5
Publiée le 4 février 2017
Si la reussite purement esthetique de ce film n'est pas discutable ,l'interet de ces differentes hsitoires ,lui ,l'est un peu plus.Sur un rythme volontairement lent ou les images comptent d'avantages que les rares dialogues ,le cineaste (ancien peintre) decrit 5 periodes sous la forme de tableaux ,les 2 premieres saisons s'averent agreable a suivre et brosse le portrait d'un jeune garcon espiegle qui ,sous la coupe de son maitre va decouvrir le respect de la nature puis le desir amoureux a son adolescence.Les 3 autres parties sont nettement moins attrayantes bien qu'elles conservent la meme beauté visuelle.Interpretation juste et douce musique pemettent neamoins de passer un moment finalement tres zen a contempler le temps qui passe au milieu de cette seduisante nature.
Printemps, été, automne, hiver et printemps est une grande fresque flottante sur la beauté de la vie, chaque saison représente une époque différente et la vie du personnage se rythme a travers ces différentes saisons . C'est comme cela que l'on suit la vie d'un jeune homme dans un temple bouddhiste au milieu d'un lac . On suit sa vie enfant avec son maitre jusqu’à ce qu'il devienne adulte .
Il découvre l'amour, la haine, la tristesse et découvre avant tout la vie, si ce film a bien une définition ce serait d’être une leçon sur la vie, belle et tragique comme la nature et ses paysages . Des paysages d'une grande beauté, des plans somptueux, peu de dialogues mais les images parlent et elles en disent long . On flotte sur ce lac au rythme des saisons et ce film aussi fascinant que passionnant offre une vision touchante et contemplative de l'homme et de la nature .
Difficile d'en dire long sur ce film le mieux est que vous le voyez les images vous parleront plus qu'une longue critique, un film magnifique, un grand film .
En un mot (pas très original) ce film est Magnifique! Les décors sont époustouflants, chaque plan peut faire l'objet d'une peinture. Un film d'une rare beauté, profond, intelligent. Une oreuvre majeure dans le cinéma d'aujourd'hui. Kim-ki Duk se place avec ce film et Locataire parmis les meilleurs réalisateurs de sa génération. Un film d'une puissance incroyable a voir absolument !
Un film au rythme lent et au déroulement prévisible, mais pourtant un film attachant et surtout envoûtant. Finalement une belle leçon de vie dont on ressort ..."zen".
Oeuvre zen à n'en pas douter, réflexion sur notre société actuelle et bien entendu éloge de la nature et des traditions ancestrales. Chef d'oeuvre quasi-muet (le total de mots prononcés ne doit pas excéder la centaine, et encore je suis large), mise en scène qui profite à plein des paysages magnifiques qui voit ici se dérouler un cycle en 5 actes, 5 saisons durant lesquelles des drames vont se nouer, les protagonistes évoluant dans le temps et changeant même carrément dans les 2 derniers actes. Le tout illustre surtout que l'histoire est une éternel recommencement, les personnages changent mais pas le décor et sans doute pas les événements. Fulgurances visuelles, couleurs sublimes, dimension spirituelle omniprésente, le film réserve en outre une des plus belles et choquantes scène de suicide qu'il m'est été donné de voir. Une belle ouvre de cinéma, mélancolique mais jamais ennuyeuse. D'autres critiques sur
D'humeur contemplantative, Kim-Ki Duk nous sert un film sur les 5 saisons de la vie d'un homme retiré dans un temple posé sur un magnifique étang. Un passeur en quelque sorte, joue, vit, souffre, et dans la rédemption, trouve son calme pour s'incarner en moine. C'est beau, c'est lent et le spectacle est très soigné. Mais je ne suis pas arrivé à rentrer totalement dans le film, qui multiplie les plans travaillés comme des tableaux. Il manque une sincère émotion à tout cela, même si l'on est attaché au parcours initiatique de cette vie. On apprend nous aussi à se calmer et à apprecier le présent, mais lorsque les lumières se rallument, on est le même qu'avant. J'ai assisté à un beau moment finalement. Il y manquait un peu de coeur peut-être.
Cinq courts métrages qui se suivent, un par saison, sur cinq époques, et sur cinq âges différents, d’un moine bouddhiste, isolé dans une maison flottante sur un lac au milieu des montagnes forestières, temple qu’il partage avec son maitre puis avec son disciple. Un péché, un thème de vie, et une leçon de sagesse pour chaque épisode nous est servi tout en actes, en poésie, en sentiments, en violences ou en délicatesses, tout en tissant la continuité cyclique de la spirale de la vie, à la fois transcendante et inscrite dans l’éternel recommencement. La poésie de ce film Coréen prend d’emblée le pas sur la narration, où tout se déduit en un minimum de dialogues, se traduit dans l’intimité des évocations, des comportements, des codes et des symboles très asiatiques. Les critiques généralement béates d’admiration me paraissent excessives là où l’excès de sagesse orientale, surtout que l’on souhaite voir, voile tout de même une certaine naïveté lyrique. La splendeur des décors et des images au milieu de cette touchante et instructive œuvre de sensibilité en font néanmoins un spectacle sympa.
Un joli titre pour un film tout en profondeur. L'histoire d'un homme en quête de sagesse au fil des saisons. Une magnifique photographie, une paix, des silences qui font méditer. A voir.
Un magnifique conte Boudhiste aux decors et à la photographie tout simplement magnifiques qui nous entraine dans une sorte de magie iréelle et poétique. La fusion de cet aspect visuel avec l'aspect sonore renforce encore l'immersion dans ce monde, le film se regarde autant qu'il s'écoute. Le parallèle entre l'histoire et le déroulement des saisons ne se racontent pas, il faut le voir et le vivre tout simplement.
Ah le cinéma sud coréen! Ak Kim Ki-Duk! De Kim Ki-duk, on retient surtout ses univers violents("Real Fiction"...), ses personnages tourmentés (le sublime "locataires"), des hameçons trempés dans le sang (dans le prenant "l'ile")et des crocodiles affamés ("the crocodile"). Pourtant, dans ce film-ci c'est plutot décor paradisiaque et espace d’une félicité absolue. L'histoire? Dans un temple bouddhiste en bois au milieu d'un lac, vivent un vieux maître zen et son jeune disciple. Les cinq saisons annoncées dans le titre correspondent à cinq chapitres du film où le jeune disciple a respectivement 10, 20, 30, 40 et 50 ans (approximativement). Au fil des saisons, l'élève apprend à vivre par ses erreurs et ses fuites. Rien de bien passionnant allez vous me dire? Et bien c'est tout l'inverse. Le film est tellement beau et poétique qu'il gomme les quelques longueurs présentes.
Après un certain nombre de films tous plus bizarres les uns que les autres, Kim Ki-duk nous revient avec un film zen qui complète pourtant bien son oeuvre. Comme dans ses autres films, le réalisateur s'attache à créer une oeuvre qui soit intemporelle, métaphorique, poétique et en même temps porteuse de sens. A partir d'une métaphore usée jusqu'à la corde (le parallèle entre les saisons et la vie humaine), il réussit à nous étonner grâce à un ton toujours décalé. Ainsi, on rit de nombreuses fois durant la projection (voir la désopilante scène où le maître peint avec la queue d'un chat peu rebelle). De même, les plus belles scènes poétiques et dramatiques sont toutes filmées de manière à ne pas sombrer dans le pathos. L'omniprésence des animaux à chaque étape de la vie du "héros" est également une très belle idée poétique. Au total, on sort apaisé de cette oeuvre qui ne cache rien des horreurs de l'existence, mais qui les met à distance avec une sérénité toute bouddhiste. Finalement, pour peu qu'on se laisse prendre au jeu, le film paraît plutôt court, malgré un rythme forcément lent étant donné l'unité de lieu, la quasi absence de dialogues et le caractère paisible de l'ensemble.
Film assez ennuyant. Les paysages sont magnifiques, les acteurs plutôt bons mais le film est plat. L'idée de montrer l'évolution du parcours initiatique avec les saisons est intéressante mais les scènes sont monotones, on s'ennuie ferme.
Si l'unique décor est particulièrement magnifique, cette métaphore, très contemplative, du cycle de la vie est au final plutôt banale, les personnages trop simples peinent à nous émouvoir et on finit par se lasser.
Chaque image nous transporte dans une merveille d'onirisme et de beauté... Pour en apprécier l'intégralité, il faut prendre son temps dans la captation de chaque moment de ce long-métrage divin...