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chrischambers86
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3,0
Publiée le 24 juillet 2019
Comme l'excellent roman de Michener, le film se dèroule en trois ètapes : en mer, sur terre et dans le ciel! Le tout sur fond de guerre et d'amour, avec ses attentes, ses doutes et ses peurs! Grace Kelly a beau savoir que son mari, incarnè par William Holden, fait la guerre et qu'il est courageux, on ne peut pas croire qu'il pourrait tomber à la mer! Eh oui la guerre, c'est la mort des êtres qu'on aime, et que si elle-même ne s'y prèparait pas, son courage s'effondrerait comme un château de cartes! Mark Robson rappelle - dans son style à lui - à ceux qui pourraient l'oublier que leur rôle est aussi d'èmouvoir et de crèer une oasis de nostalgie et de jours paisibles avant cette terrifiante mission! En conclusion, "The Bridges at Toko-Ri" est un classique du genre, assez typique des films de guerre et d'amour des 50's, en se montrant ètonnement spectaculaire dans son final! Holden est convaincant comme toujours et Kelly, d'une beautè rayonnante (lumineuse dans le port de Tokyo, on ne le dira jamais assez)...
Après le discours habituel remerçiant l'armée américaine pour leur coopération sur le tournage du film, on a le droit à 1 heure et 20 minutes de rebondissements pépères où la réalisation impersonnelle fait souvent usage des transparents, seules certaines scènes de logistiques sont impressionnantes. Les personnages sont conventionnels jusqu'à la moelle, William Holden incarne le héros qui est en fait un homme moyen qui a des doutes, Grace Kelly, dont la présence est plutôt décorative l'épouse inquiête, Fredric March dans le rôle du supérieur compréhensif et paternel et Mickey Rooney dans celui du rôle du rigolo de service bagarreur et courageux. Avec le discours habituel "la guerre c'est pas bien mais c'est necessaire" et les poncifs sur les asiatiques qui nous sont pas épargnés. Mais il faut reconnaître que les vingt dernières minutes sont spectaculaires et se distiguent fortement du reste du film. Pour passer une bonne soirée tranquille éventuellement...
Dans le contexte de la guerre de Corée, Mark Robson signe un film de guerre de propagande avec William Holden en grande vedette. D'un sentimentalisme tiré par les cheveux et symbolisée par la présence de Grace Kelly qui n'apparaît pas dans la moitié du film, Les Ponts de Toko-Ri révèle toutefois, et c'est là le seul intérêt du film, un dénouement presque inattendu : jusqu'au bout on y croit, et puis en fait non, la mort est la plus forte. Sans quoi ce film n'éveille pas l'attention, tous les personnages, notamment celui de Fredric March, sont figés et pauvres de caractère.
Les Ponts de Toko-Ri n'est pas un mauvais film mais cela a vieilli. Ce film vaut surtout d'être vu pour la présence de la magnifique Grace Kelly qui a peu joué car un destin princier l'attendait à Monaco.
Au début, j'avoue que je n'accrochais pas vraiment. Transparence énormes, souci de rythme, regard sur la guerre (de Corée) assez banal... S'il y a un minimum de savoir-faire, cela n'est clairement pas suffisant. C'est vraiment sur la durée que « Les Ponts de Toko-Ri » trouve son identité, son discours. Ce n'est pas forcément visible dans un premier temps, mais le regard n'est finalement pas si manichéen, la partie avec Grace Kelly disant quelque chose de la situation des femmes de militaires et ce que chaque parti peut alors ressentir, avec même quelques moments assez touchants. C'est toutefois vraiment dans la dernière partie que cela sera vraiment palpable : les doutes, les interrogations constantes quant au bien-fondé de leur mission, voire carrément la légitimité de leur place dans ce conflit leur échappant à bien des égards, soit des propos complètement à contre-emploi de ceux qui semblaient se profiler. Mark Robson n'a malheureusement pas la maestria et la puissance d'un Howard Hawks ou d'un Raoul Walsh pour transcender le récit ou le rendre aussi intense, émouvant qu'espéré. Mais le scénario est de qualité, notamment lors d'un dénouement ne cédant clairement pas à la facilité (imposé par Wiliam Holden si les producteurs ne voulaient pas qu'il se retire du projet, pour l'anecdote), les derniers instants, remettant ouvertement en cause (non sans lyrisme) cette guerre meurtrière (pléonasme) a de quoi troubler. Imparfait, mais surprenant.
Encore un film soit disant de guerre, mais qui en fait, fait la part belle aux scènes de : "perms ", avec femmes et enfants...une déception à la vue du casting !
Assurément une curiosité par l’idée, la présence de valeurs sûres comme William Holden et Grace Kelly, et le soin particulier apporté dans l’immersion au sein d’une task force. Mais en plus d’une lenteur générale, le thème prometteur du héros en proie au doute et à la peur n’est finalement qu’effleuré, les sentiments des uns et des autres n’accrochant pas particulièrement l’attention.
Avec de belles images, le metteur en scène prend son temps pour montrer divers aspects de la vie sur un porte-avions. Notamment les techniques propres à la gestion des avions sur le pont du porte-avions. `Les réflexions sur la guerre sous divers aspects, militaire mais aussi familial, est très intéressante, et plutôt rare, dans un film de guerre. Bien menée, elle aboutit à la déclaration avec entrain de Grace Kelly « et moi aussi je dois alors affronter les ponts ». L’attaque des ponts est très bien rendue, précédée par le survol presque esthétique des montagnes coréennes menaçantes, sombres et rudes. Enfin, la fin est l’aboutissement sans concession de ce film de guerre original.
ancien de la Royale, un temps dans l'aéronavale, dans les années 60, j'ai apprécié ce film car j'ai retrouvé "une époque"..Bon, les annonces sur les HP du porte-avions sont comiques, et pas du tout dans le langage marine, mais en dehors de ça, c'est presque un documentaire sur ce point. De bons acteurs, une histoire émouvante, pour une fois le soldat US n'est pas superman.Il se laisse se voir - et revoir- avec plaisir.