Quand Spike s’attaque à la comédie c’est pas triste. Et l’histoire est tellement compliquée que ça aurait pu marcher, comme en plus il aime les histoires à tiroirs, tout baigne, sauf que... Ici, on a un hétéro bon teint qui arrive à engrosser au moins 18 lesbiennes, qui se laissent faire et qui en redemandent, sont-se des lesbiennes ? , il mélange ça avec une histoire de malversation dans l’industrie pharmaceutique sur fond de remède miracle contre le sida, une diversion vers la fameuse affaire du Watergate, diversion un peu raté, à mon avis. Il se fait rattraper par son côté militant et rate son coup. Seule la mise en scène tient debout, toute seule, et l’histoire on s’en fout un peu. Tout ce qui fait sa force habituellement, fait que là, ça ne décolle pas. Le héros pas crédible, et maintenant que j’y pense, assez jeune et dilettante, pourtant il occupe un poste important dans une multinationale ?! On ne parle pas d’homoparentalité, mais plutôt de ménage à trois, très glamour et peu vraisemblable. il n’ose pas aller au bout alors qu’il lance lui-même le débat. Comédie un peu raté, qui hésite entre l’envie de nous faire rire, er celui de nous faire réfléchir.