Wolfen
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J.Dredd59
J.Dredd59

109 abonnés 703 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 20 octobre 2024
Alors attention c’est pas nul, on a des plans c’est du jamais vu, la steady cam et tout ça, par contre c’est pas top et ça fait pas vraiment peur. Même à l’époque je te mets des Dracula de la Hammer qui donnent plus. Bon faut dire que le charisme de l’acteur principal n’aide pas, l’histoire non plus, les dialogues, le rythme, la musique, bon en fait rien n’aide vraiment, d’où la note, mais c’est pas nul. Certes Wolf est largement au dessus, son budget aussi, mais en développant davantage sa critique de la société j’aurais déjà plus adhéré, là c’est trop plat et mou, peu d’intérêt pour être même réalisé, cherchez à écrire quelque chose avant de gâcher de la pellicule et du temps.
Artriste
Artriste

135 abonnés 2 098 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 juin 2024
Film mêlant horreur et fantastique, coécrit et réalisé par Michael Wadleigh, dont c'est le premier long-métrage, Wolfen est une proposition convenable. L'histoire se déroule à New York où un riche promoteur immobilier s'apprête à démolir un vieux quartier du South Bronx, transformé en décharge public, pour y construire un complexe immobilier. Mais l'homme et sa femme sont retrouvés sauvagement assassinés. L'inspecteur Dewey Wilson est alors rappelé dans le service actif pour mener l'enquête, et pour cela, est épaulé par Rebecca Neff, une experte en psychologie légale. Le binôme tente de retrouver le coupable pendant que dans le même temps d'autres meurtres ont lieu et que la piste semble mener vers une étrange créature poilue. Ce scénario, adapté du roman Wolfen, Dieu Ou Diable, de l'auteur Whitley Strieber, souffle malheureusement le chaud et le froid pendant sa durée de près de deux heures. Une durée qui aurait clairement gagnée à être réduite d'une bonne demi-heure afin de rendre l'intrigue plus digeste. Car oui, la première moitié est assez peu intéressante à cause d'un rythme lent et d'une enquête peu palpitante. Il faut presque attendre l'heure de visionnage pour que le récit décolle enfin. Et celui-ci s'améliore nettement en s'avérant plus prenant par la suite. Malgré tout, l'ensemble manque d'une ambiance procurant de la tension. Cette atmosphère se ressent uniquement lors de quelques rares scènes et disparaît le reste du temps, lors des investigations. La faute également à des mises à mort trop expéditives ne permettant pas de profiter de la violence graphique à l'écran. Le film a tout de même le mérite d'aborder à travers cette histoire divers thématiques fortes comme l'opposition entre la nature et la civilisation, les croyances ancestrales, et l'extermination des peuples Amérindiens, donnant une forte dimension socio-politique à l'œuvre. Des sujets traités avec intelligence via ce récit et ses personnages appréciables, interprétés par une distribution correcte comportant Albert Finney, Diane Venora, Edward James Olmos, Gregory Hines, Tom Noonan, Sam Gray, Dick O'Neill, Dehl Berti, Max M. Brown ou encore Anne Marie Pohtamo. Tous ces individus entretiennent des échanges assez neutres en émotions, même si certaines répliques bien senties distillées tout du long provoquent quelques sourires. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain se veut qualitative. Sa mise en scène comporte une bonne idée principale avec sa vue subjective en négatif pour nous faire ressentir la vision de la bête, même si cet effet n'est pas forcément de bon goût. Le reste des plans manquent d'une touche esthétique, ce qui est regrettable. L'environnement insalubre et désaffecté joue lui bien son rôle en étant repoussant. Ce visuel peu charmant est accompagné par une b.o. de bonne facture signée James Horner, dont on retiendra quelques compositions qui sortent du lot, sans pour autant être mémorables. Cette traque sauvage s'achève sur une fin satisfaisante venant mettre un terme à Wolfen, qui, en conclusion, est un film possédant quelques belles qualités même s'il reste dispensable.
Raph
Raph

4 abonnés 153 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 octobre 2023
"Le territoire des loups !"

Fin des années 70, une vague de meurtres barbares plonge la ville de New York dans la peur.
Pris au dépourvu, les forces de l’ordre font appel à l’inspecteur Dewey Wilson (Albert Finney) fraichement reconduit dans ses fonctions. Wilson est chargé avec l’aide de Rebecca Neff (Diane Venora), une psychologue de la police d’enquêter en particulier sur l’assassinat du riche homme d’affaires Christopher Van der Veer et son épouse Pauline dont les morts seraient peut-être rituelles. Aidés dans leur enquête par Whitt (Grégory Hines) un jeune médecin légiste et par Ferguson (Tom Noonan) un zoologue, Wilson et Rebecca en viendront à l’évidence ; les meurtres ne sont pas perpétrés par des humains, il s’agirait peut-être d’une meute de loups en référence à une légende indienne que connaîtrait l’énigmatique Eddie Holt (Edward James Olmos), sorte de chamane moderne mais surtout gardien d’anciennes croyances !
Le scénario fait un parallèle entre l’extermination des loups et celle des Indiens donnant au film un contexte social.
Michael Wadleigh («Woodstock») dont «Wolfen» sera l’unique film, confronte la modernité et la grandeur de la ville de New York (le World Trade Center apparaît à chaque plan) avec l’Amérique sauvage et tribale de ses premiers habitants : les Indiens. Ces derniers chassés de leur terre depuis des siècles sont paradoxalement les bâtisseurs de cette ville verticale. Michael Wadleigh filme les meurtres à la première personne en distordant l’image et le son donnant une patine quasi-expérimentale à son long-métrage (cette technique sera reproduite par John McTiernan pour «Prédator»).
L’enquête amènera inéluctablement les protagonistes du film sur les ruines d’anciennes civilisations symbolisées ici par les rues du Bronx en pleine réhabilitation immobilière comme si l’Amérique voulait à tout prix effacer une partie de son histoire !
Alexis C.
Alexis C.

6 abonnés 409 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 23 août 2023
Un excellent trhiller horrifique où le mystique et l'humour se mélange.
Bien joué, bien réalisé et bien écrit; Wolfen est un incontournable de l'épouvante. Novateur pour son époque, je me suis vraiment régalé devant ce film.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 253 abonnés 4 218 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 février 2023
Après avoir débuté très jeune au théâtre dans des rôles classiques puis avoir été l’enfant chéri du « free cinéma » anglais, tournant respectivement sous la direction de Karel Reisz et de Tony Richardson, Albert Finney se fait connaître internationalement en décrochant deux nominations aux Oscars (« Tom Jones » de Tony Richardson, « Le crime de l’Orient Express » de Sidney Lumet) . Très indépendant et soucieux de son intégrité artistique, Albert Finney ne disperse pas son talent dans des productions uniquement mercantiles. C’est ainsi que Michael Wadleigh, le réalisateur du mythique « Woodsotck » (1970) le sollicite pour l’adaptation de « Wolfen, dieu ou diable » le roman de Whitley Strieber paru en 1978, repoussant la candidature de Dustin Hoffman qui fait pourtant à l’époque un peu ce qu’il veut à Hollywood. Très épuré, le scénario écrit par Wadleigh, David Eyre et Erich Roth dresse l’amer constat de la pulsion de mort que porte en lui le capitalisme à travers l’urbanisation galopante qui gangrène la ville de New York orchestrée par des entrepreneurs sans scrupule qui sans peut-être même en avoir conscience, inscrivent leurs pas dans ceux des colons qui quelques siècles plus tôt ont foulé le sol d’un continent qui n’était pas le leur, réduisant tout d’abord à portion congrue puis à la misère le peuple amérindien. L’ambiance est donnée d’entrée, spoiler: un promoteur immobilier après avoir fêté un juteux contrat lui permettant de construire un luxueux complexe sur les ruines d’un vieux quartier populaire du Bronx, se rend avec sa femme, conduits par le chauffeur de leur limousine dans le parc où ils se sont rencontrés. On retrouve les trois corps atrocement mutilés. Les autorités inquiètes, diligentent Dewey Wilson (Albert Finney) un flic mis à l’index pour diriger l’enquête, aidé d‘une psychologue comportementale (Diane Venora). D’autres meurtres semblables ensanglantent la ville. Un médecin légiste retrouve sur un des corps des poils non humains
. Progressivement, « Wolfen » emprunte une tonalité fantastique envoûtante dans laquelle s’entremêlen spoiler: t lycanthropie et légendes indiennes évoquant un phénomène métamorphique, possible réponse violente mais un peu vaine et désespérée à un massacre plus ancien qui résonne comme une malédiction sourde jamais éteinte.
On l’a dit, très épuré, « Wolfen » mise essentiellement sur une ambiance plutôt que sur les rebondissements multiples et autres « jump scares » typiques du cinéma d’horreur de cette période essentiellement consacrée aux « slashers » . Le réalisateur s’appuie à dessein sur la musique planante et hypnotique de James Horner et spoiler: surtout sur la photographie de l’expérimenté Gerry Fisher presque exclusivement nocturne au moyen d’une caméra thermique, plus tard reprise dans « Predator » (1987) de John Mc Tiernan, figurant la vision nyctalope du lo
up. Un film étonnant, poétique et convaincant plaidoyer écologique bien loin des démonstrations à la sulfateuses actuelles misant prioritairement sur la culpabilisation. Quant à Albert Finney qui a parfaitement compris la démarche de Waldleigh, son flic aux cheveux longs est tout à fait dans le ton.
Renaud  de Montbas
Renaud de Montbas

30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 juin 2021
Film fantastique / horreur du tout début des années 80, "wolfen" supporte bien ses 40 ans d'existence, sans doute en raison du traitement très spécial de l'image (pour l'époque) reflétant la vision subjective des loups. Les loups eux mêmes sont aussi vrais que magnifiques (perso j'avais choisi mon camp) et le climat général distille une angoisse toujours présente aujourd'hui. A noter le lourd message ecolo du film ! Culte. 3.5 / 5
Alexarod
Alexarod

303 abonnés 1 871 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 13 octobre 2020
Très long, très lent, très lourd, très plat, très chiant, ça résume à peu près tout le film.
Je pensais à mieux en lisant les critiques, mais pour savoir qu'un loup protège son territoire avant tout il me suffit de mater un documentaire, certainement plus instructif et plus intéressant que ce film. La critique de notre société elle est bien sous-jacente, et limite involontaire. Disons plutôt que le réalisateur n'avait pas de moyens (ça se voit), et a voulu la jouer entre atmosphère et suspens. Sauf que pour ça faut appâter, lancer quelques pistes au début, là on commence à voir quelque chose à 20 minutes de la fin (laquelle s'étire en longueurs balaises). Fable écolo, n'importe quoi, un flic new yorkais écolo, pourquoi pas un ministre vivant chichement aussi ? A noter également : le film a mal vieilli, le côté sombre n'arrange rien.
A part ça la mise en scène est mauvaise, certaines situations arrivent on ne sait comment, et ne mènent à on ne sait quoi, les persos sont introduits n'importe comment, leurs histoires on zappe, bref... Niveau musique elle sert parfois à modeler l'ambiance, parfois elle est bien à côté de la plaque, bizarre de la part d'Horner, en tout cas c'est très lancinant. Le jeu d'acteur et les dialogues suivent la dynamique du film, donc c'est pas très passionnant, quand à l'histoire elle est banale, de même que la trame, d'où une prévisibilité importante qui n'aide pas à se passionner pour le film.
Au final le rendu est très long, on a l'impression de perdre son temps car cela pourrait être 3x moins long, du coup on s'endort en se disant qu'on ne risque pas de rater grand-chose.
Last Action Zero
Last Action Zero

79 abonnés 272 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 31 mai 2019
Un film de loup-garou qui n'en est absolument pas un. Mais plutôt un thriller policier, anxiogène et timidement gore. Et qui se termine par une pirouette "magique" et poétique. Un film prétexte, clairement à but politique. Pour une des dernières dénonciations cinématographiques à cheveux long. Dénonciation de l'argent roi des grandes multinationales, corrupteur et destructeur. Qui a mis à la rue, tant de laissé-pour-compte social, sur son passage ravageur. Et qui allait devenir un des grands symboles des 80s, de l'exploitation à outrance des ressources terrestres et humaines. Une dénonciation du fanatisme conservateur, colonialiste et religieux. Socle fasciste et sécuritaire, sur lequel s'est pourtant bâtit ce grand pays de liberté. Et qui a aussi été la cause de tant de souffrances, et d'injustices criminelles. Et surtout, une dénonciation du consumérisme aveugle, et du matérialisme inhumain de cette période. D'où commençait enfin a émerger, une vrai conscience écologique collective et active. Qui peine encore de nos jours, à faire suffisamment entendre sa voix, pour faire évoluer ce monde, vers un avenir moins sombre....

Bref, tout un sous texte édicté de manière limpide. Assez new age et cohérent. Par un authentique membre engagé, de la contre culture hippie américaine. D'ailleurs toujours actif à notre époque. Et fidèle à cet idéal de prise de conscience morale, typique des mouvements sociaux des années 60/70. Et à qui pourtant, à l'image de son héros dans le film, la fin des 70s disait qu'il était temps, d'enlever son headband sans faire de vague. Et de se couper les cheveux, pour enfin rentrer dans le rang. Et dans cette nouvelle décennie qui commençait. Un discours social et sociétal, réfractaire au conformisme moutonnier. Qui prend rapidement le pas, sur la simple forme de divertissement puéril. Pour la pervertir en véritable film conscient et mature. Et ça, pour un film d'horreur, c'était plutôt très original à cette époque...
Certes, avec un résultat cinématographique, plutôt longuet et mou du genou. Et trop souvent décousu et illogique. En dépit de plans séquences grandioses. Par moment, d'un sens aigu du montage captivant. Et d'effet de mise en scène parfaitement remarquables. Ainsi que d'une partition musicale, aussi juste que belle. Et d'un casting de 2 ou 3 bonnes têtes familières, que l'on prend toujours plaisir à retrouver. Un premier film( de fiction )qui, malgré de joli morceaux de dialogue et quelques punchline, est plutôt maladroit en écriture. Mais pourtant très beau et terriblement attachant. Premier film d'un un talentueux chef opérateur, que je ne connaissais absolument pas en tant que cinéaste. Et qui n'est visiblement pas la moitié d'un manche. Film qui restera malheureusement unique. Michael Wadleigh ayant décidé, qu'il avait mieux à faire de son temps de passage en ce monde, que de le louer à l'industrie du cinéma. Au lieu de l'utiliser à lutter pour défendre la planète, et la sauvegarde de son environnement...

On peut dire tout ce qu'on veut, sur ce film aussi bancale et novice, que spirituel et virtuose. Mais personne ne pourra honnêtement renier, la beauté fascinante de ses images en 2.39:1. Que ce soit par sa splendeur ou sa laideur, j'ai toujours pensé que New-York, est la ville la plus cinégénique au monde. Et ce film, à la photographie et aux cadrages sublimes, en est l'une des meilleures démonstrations, que j'ai vu de toute ma vie. Qui plus est, si vous êtes comme moi, très sensible à ce New-York vétuste et punk des années 70. à son décor légendaire de "bombardement" du South Bronx. Ce no man's land sauvage, en ruine et en voie de disparition. Ainsi qu'au World Trade Center encore presque flambant neuf, avec ses tours jumelles si majestueuses, dans cette lumière de soleil levant. Et que dire, ne serait-ce que de cette superbe séquence d'ouverture, du haut du pont de Brookyn( Je pense ). Sinon que l'on ne peut être que soufflé, par la magnificence de ce panorama du passé. Et d'où on peut admirer un des plus beaux visages, de la véritable star de Wolfen : La ville de New-York, et sa démesure architecturale quasi mythique...
JoeyTai
JoeyTai

22 abonnés 451 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 13 novembre 2018
Juste moyen. La faute à plusieurs éléments. D'abord les acteurs ne sont pas formidables. Albert Finney ne sort jamais vraiment de sa léthargie, le personnage de Rebecca Neff est mal interprété et n'apporte pas grand chose au récit, voire rien du tout. De même, certains personnages apparaissent au début, puis disparaissent pendant 3/4 d'heure pour revenir en fin de film (la femme, le commissaire Warren...). L'intrigue est franchement mal bâtie. Quand à la mise en scène, elle est plutôt inventive mais pas toujours bien maîtrisée. On frissonne juste assez pour ne pas s'endormir, mais j'ai quand même du lutter pour ne pas tout stopper en cours de route. L'idée de base n'était pas en soi inintéressante : dans sa folie, l'Homme détruit tout, y compris la Nature dont il est pourtant issu. Celle-ci vient le lui rappeler. Mais cette idée n'aura été que survolée, faute d'une première partie très longue et soporifique à souhait.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 7 août 2018
Que dire? J'étais vraiment motivé à regarder ce film: le sujet, le contexte, les acteurs, et les nombreuses critiques dithyrambiques. Quel ne fut pas ma déception! C'est extrêmement lent, mal filmé, et les acteurs bon sang une catastrophe, Albert Finney en tête. Il passe une moitié du film les mains dans les poches et l'autre à manger ( des hot- dogs, des gâteaux, son cigare) . Le réalisateur abuse de certains tics de mise en scène (la vue subjective, qui fut pourtant une bonne idée), les ralentis... Une très bonne idée de départ, un environnement, un message socio-politique fort piétiné sans vergogne par un réalisateur fainéant et dénué de talent. Dire qu'ils se sont mis à trois à écrire ce navet... Je préfère me replonger dans le roman.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 décembre 2017
Qui est Michael Wadleigh ??? ce monsieur a filmé le concert de Woodstock en 1970, a travaillé sur le premier film de Martin Scorcese et a filmé Janis Joplin dans sa carriere... et en 1981 réalise un seul film : Wolfen !!

D’après un scénario de Whitley Strieber, (le romancier qui a écrit Les prédateurs), Wadieight nous livre un conte moderne ou la nature essai de reprendre ses droits. Il met en avant le fait qu'un peuple a été réduit en esclavage, massacré et souillé de son mode de vie traditionnelle.

L'esprit de vengeance est représenté par des loups, qui, pour les indiens, sont des guerriers et enseignants.

Dans le film, les promoteurs immobilier représentent les colons s'appropriant les territoires et les ouvriers sont des indiens vivants en reclus de la société et se battant pour retrouver leur dignité.

Albert Finney est parfait dans le rôle du flic blasé, qui reprend du poil de la bête avec cette enquête. La réalisation est soigné, on a le droit à quelques scènes gores, et la musique de James Horner déchire et vous hérisse le poil. Le fait de montrer le south-bronx de la fin des années 70 avec ses quartiers en ruine, rajoute en angoisse et intensité dramatique.Edward James Olmos et Gregory hines sont parfaits.
Yetcha
Yetcha

936 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 avril 2016
Film méconnu, Wolfen peut néanmoins se targuer d'être excellent. La métaphore de nos villes modernes et tentaculaires qui étouffent à la foi l'Homme et la nature, une façon de filmer originale à travers et au niveau des yeux des loups, une ambiance stressante dans une ville dévastée, des effets gores de très bonnes qualité encore aujourd'hui. Oui Wolfen est méconnu voire inconnu mais il faut le voir car il est tout simplement très bon et ultra original.
BabsyDriver
BabsyDriver

87 abonnés 848 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 décembre 2014
Hypnotique, angoissant, fascinant et précurseur, "Wolfen" est scandaleusement le dernier film de Michael Wadleigh. A bord de son bus dans l'Ohio, sait-il seulement qu'il a ouvert la porte à des Michael Mann ou James Cameron ?
Danny Wilde
Danny Wilde

124 abonnés 502 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 septembre 2014
Un film d'épouvante troublant aux réelles qualités plastiques, qui glorifie la fascination du loup. Violence animale filmée en caméra subjective, scènes choc sanglantes, le réalisateur ne néglige aucun effet pour donner des sueurs froides au spectateur, tout en soulevant des problèmes sociaux. Seule sa parabole sur l'instinct animal des Indiens, la chasse, la possession d'un territoire et le retour à l'animalité n'est pas très claire, mais dans sa globalité, ça reste un bon film.
Redzing
Redzing

1 210 abonnés 4 556 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 juin 2015
Un homme d'affaires et son épouse sont sauvagement assassinés dans les rues de New York, et un inspecteur mène l'enquête. "Wolfen" est un thriller écologique original, mêlant polar et horreur, sur fond de lien entre les Amérindiens et les loups, et de débordements du monde capitaliste. Le rythme assez lent pourra en décontenancer plus d'un, mais le film construit une ambiance solide, avec de nombreuses séquences nocturnes bien montées, des plans inspirés, et un mélange efficace de suggéré et de violence graphique. On signalera également la bonne BO de James Horner, qui réutilisera plusieurs sonorités pour "Aliens". Côté acteurs, Albert Finney est charismatique dans le rôle principal, et est entouré de bons seconds rôles (Edward James Olmos, Tom Noonan...). Une curiosité à voir, qui n'a par ailleurs pas trop vieilli.
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