Ah là là, çà fait bizarre de voir un film de vacances lorsque mes propres vacances sont terminées. Bleu d'Enfer c'est surtout bleu avant d'être d'enfer. A vous, mollusque de spectacteur, les plages de rêves le soleil brulant (bien que tourné hors saison, les acteurs arrivent à nous convaincre qu'il fait chaud sous les tropiques, c'est déjà bien), les chasses au trésor ctrl+C, ctrl+V sur Pirates des caraïbes, les histoires de maffieux sans foi ni loi. En fait pour ceux qui connaissent, j'ai eu l'impression de voir l'adaptation cinématographique d'une aventure de Spirou et Fantasio, Vito la Déveine. Du reste, le scénario n'est vraiment pas prise de tête, Entre Paul Walker et Jessica Alba, chacun y trouve son compte. J'ai un moment cru que les requins serait lavé de leur réputation de mangeurs d'hommes, mais en 15 min ils ont explosés les quotas annuels mondiaux, au risque de faire une indigestion. Les méchants tiennent plus d'Averell Dalton que de Marcellus Wallace, tandis que les gentils se sont entrainés avec Jacques Maillol (mais sans les dauphins). 3 étoiles, pour le soleil, le bleu de l'océan, Jessica Alba, la mer, les poissons, Jessica Alba, l'ambiance vacances sur les îles et bien sur pour Jessica Alba. L'étoile manquante? Les Enormités du scénario prête à rire, dommage d'avoir essayé de noyer l'absurdité de cette série B dans le gore et la violence gratuite, çà gâche le plasir. Ne cherchez pas la moralité dans ce film, vous êtes en vacances, prière d'éteindre portable, cigarette, et cerveau avant le début du film.