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tomPSGcinema
749 abonnés
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2,5
Publiée le 9 juillet 2018
On ne peut pas dire que l'on soit devant l'une des plus belles oeuvres de Fritz Lang, la faute à une réalisation qui manque cruellement de panache, néanmoins ce film de guerre qui fait la part belle au militarisme se visionne sans trop de souci et ce grâce à une histoire qui comporte une bonne dose d'émotions et aussi pour les présences au casting de Micheline Presle et de Tyrone Power.
Etrangement moi qui ne suis pas fan de la période américaine de Lang Guérillas ne m'a pas déplu alors que c'est sans doute son film américain le moins estimé même Micheline Presle à-peu-près dit : "J'ai tourné avec Lang mais dans son plus mauvais film" ; je ne trouve pas que ce soit le cas déjà ce film de guerre est meilleur que ses westerns certes ça reste une œuvre de commande (à la dernière la minute il a du remplacer Henry King) et d'ailleurs on ne sent pas vraiment le style de Lang. Pourtant Guérillas reste un film tout à fait appréciable avec cette histoire de résistance contre les Japonais aux Philippines, Tyrone Power joue un héros droit et sans faille dans un film qui manque de nuances et de noirceur mais Guérillas est un film tout à fait honorable bien mené et jamais ennuyeux à suivre.
Si on ne sent pas vraiment le film réalisé par pur amour de l'art au moins Lang arrive à faire un film un peu original profitant d'échappatoires pour éviter les poncifs.
Fritz Lang n'a jamais caché le déplaisir qu'il a eu à réaliser cette pure commande de studio impersonnelle, et Micheline Presle a dit qu'elle a joué dans le film le moins intéressant du grand cinéaste (moi j'aurais tendance à ne donner qu'une médaille d'argent, l'or allant pour moi à son "Harakiri" !!!)... Bref on ne s'attend pas à une oeuvre grandiose du père Lang et on a raison. Le patriotisme c'est pas son truc, la psychologie, du moins ici, non plus vu comment notre Micheline nationale (pendant un passage express raté à Hollywood !!!) oublie son veuvage à la vitesse de la lumière et vu que les bons et les méchants sont très bien définis depuis le début... Reste un début et une fin bien rythmés (pour le milieu c'est pô le cas !!!) où on a plaisir à suivre Tyrone Power dans de belles couleurs et de beaux extérieurs philippins... A voir si vous voulez vous faire l'intégrale Lang, autrement...
Cela commence plutôt bien, un bon rythme, certes quelques incohérences, mais on prend plaisir à voir Tyrone Power se démener avec son grade de simple soldat prendre les choses en main. Et puis le film se perd, on ne sait plus si on regarde un film d’aventures, de guerre, un drame, un drame romantique, bref, on surf dans des eaux troubles et le film se répète jusqu’à la fin. On se dit que l’on passe vraiment à côté de quelque chose qui aurait pu être vraiment mieux, la preuve en est, de la scène d’action finale, où les japonais son tous alignés en face de l’ église, pourquoi attendre qu’ils soient déployés pour commencer les hostilités, il aurait plus efficace pour cette guérillas de sortir de leur cachette et de faire un tir groupé. Mais nous sommes au début des années 50 avec toute la décence et la retenu que cela impose. On peut prendre en exemple « Dieu seul le sait » ou « Aventures en Birmanie », des films qui savant vers quoi ils vont et qui s’y tiennent. Friz Lang n’était surement pas le meilleur pour cet exercice. Dommage.
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2,5
Publiée le 14 mai 2013
Ce n'est pas le meilleur mètrage de Fritz Lang, juste un film de guerre bien conduit (on se croirait presque dans un film de Robert Parrish) qui fait la part belle à Tyrone Power - jeune premier romantique par excellence dans les annèes 40 - qui change de direction ici en interprètant un marin amèricain qui tente de rejoindre l'Australie! A ses côtès, Micheline Presle (orthographiè à l'amèricaine : « Prelle ») joue gracieusement les inutilitès et pousse le temps d'une scène la chansonnette (et en français) "Il est nè le divin enfant". Chaque guerre a ses parasites avec aussi une petite figuration de Jack Elam en charlatan! Honnête mais mineur où Lang se cherche dans "American Guerrilla in the Philippines", mèlange parfois un peu les genres et retombe in extremis sur ses pieds grâce aux acteurs, aux extèrieurs philippins et aux scènes d'action notamment cette bonne fusillade dans son final, aux abords d'un temple...