Insoutenable navet francophobe aux répliques vulgaires et affichant un scénario taillé pour finir au fond d'une fosse septique, Rush Hour 3 n'a de seul mérite que celui de mettre en image toute la navrante interprétation de la France que font Brett Ratner et plus généralement les américains adeptes du French-Bashing encore frustrés et occupés dans leur esprit par des rancoeurs de cours de récré (voir Tucker et Chan démolir la tronche à Polanski avant de conclure en chantant "War" à la fin du film est plutôt évocateur). En fin de compte en voulant torcher la gueule à la France, Brett Ratner, tout hilare à sa blague et caché derrière son rideau de scène en s'immaginant l'indignation des français à la vue du film, n'a fait en fait que nous faire un cadeau en offrant à ce pays de bouffeur de grenouilles qu'il déteste tant la preuve navrante de sa nullité en tant qu'artiste (*toussote*) mais aussi en dévoilant le véritable visage de la Francophobie Made in America : un produit de beauf, fait pour des beaufs, perclus d'ignorance, de bassesse et affichant le ridicule le plus total. Le résultat est là : loin de me sentir insulté ou même indigné par la francophobie fièrement affichée par le film, j'en viens à plaindre et à avoir honte pour ces pauvres américains qui vont donc hériter de cet étron fumant dans leur patrimoine cinématographique pourtant combien précieux. Pire que tout, c'est l'exhibition de cette vision que les Francophobes américains ont de nous qui enfonce le clou à savoir un sommet d'ignorance totale sur la France et dans le cas qui nous occupe sa capitale (Paris outragée, Paris brisée, Paris martyrisée mais pire que tout Paris filmée par Brett Ratner), de clichés tellement vieux qu'ils vont finir par les mettre sous assistance médicale pour qu'ils survivent dans un film et je passerai sur la caricature des français eux-même qui pousse le vice à les voir affublés de noms qui auraient sans doute sonné moderne sous Vercingétorix. En somme la caricature insultante va tellement loin qu'on ne la voit plus, dissimulée dans une brume navrante et grotesque d'imbécilité assumée. Quant à Tucker et Chan, à se demander vraiment ce qu'ils sont venus foutre là-dedans.Moi qui pensait que le cinéma mondial avait touché le fond avec Astérix aux Jeux Olympiques. Et puis un jour j'ai vu Rush Hour 3. Alors Brett Ratner, pour avoir redoré un peu le blason du cinéma Français avec ton film, pour avoir gravé et confirmé ta nullité sur la pellicule, pour avoir affiché dans Rush Hour 3 le fond de crâne des French-bashers et autres veaux francophobes et démontré ainsi à quel point ils font pitié, en bref pour avoir tenté d'insulter la France et avoir en fait filé la honte à l'Amérique toute entière et à son patrimoine cinématographique avec ta bouse, je ne dirai qu'un mot : MERCI! Ce n'est pas souvent que je remercie un French-Basher mais il faut dire ce n'est pas souvent qu'un French-Basher file la honte à son pays et fait bien marrer la France en voulant insulter cette dernière. Au moins sur ce point là effectivement tu nous auras fait rire. Par contre tes compatriotes je ne suis pas sûr qu'ils sourient quand on mentionne ton film. L'âge venant, on se retournera en arrière en Amérique et quand on verra Rush Hour 3 à l'horizon, on détournera le regard et on lâchera un amer "God, what have we done? And why?". Et résonneront alors de nouveau les échos de cette France qui rira sans doute encore de ce film navrant. Alors les dernières bobines iront sans doute rejoindre les cartouches d'E.T dans le désert du Nouveau-Mexique ou peut-être qu'on tentera de les brûler comme le Star War Holliday Special de George Lucas. Si tu es encore vivant ce jour là Brett, un conseil : planque-toi. Beaucoup de gens vont t'en vouloir pour avoir osé afficher ouvertement le vrai visage des French-Bashers, à commencer par ces derniers. Il est parfois difficile d'apprécier en effet le reflet que nous expose notre miroir et le tiens est franchement...comment dire...it sucks.