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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 7 avril 2021
L'original français Le diner de con était génial et c'est pourquoi ils ont acheté les droits. Et ils ont donc opté pour ce remake à la sauce américaine. La raison pour laquelle l'original était si drôle et a connu un tel succès lors de sa sortie en France c'est parce que l'écriture était très bien faite et très subtile. L'idiot était drôle parce qu'il était maladroit faisait des choses trop vite sans penser aux conséquences. Mais le personnage de Carrel dans cette version semble être un personage échappé d'un asile avec un QI de 10. Dans ce remake américain l'histoire est peuplée d'un artiste fou, d'une ex-petite amie cinglée et d'une psycho tueuse. La société américaine responsable de cette sortie a tourné en ridicule un classique français. Le message d'espoir que véhiculait ce film est faible et il n'est en aucun cas crédible...
Inévitablement on regarde "the dinner" en le comparant au "diner de con" et le résultat est catastrophique: dialogues pas drôles, scènes vulgaires et totalement inutiles qui écartent les plus jeunes du public potentiel, des acteurs loin du niveau des acteurs du film original (le personnage de Paul Rudd passe encore mais Steve Carell n'a aucun potentiel comique dans son rôle et sombre dans le ridicule, Marlène Sasseur est devenue une bimbo sortie d'un film X, Zach Galifianakis n'avait pas dû lire le script avant de signer pour jouer...). Bref un remake adapté pour être diffusé aux States mais qui est un échec...au moins pour le public français. Il faut peut être reconnaitre que le "dîner de con" aurait pu également être un échec diffusé tel quel aux USA, on ne rit pas pas forcément des mêmes choses des deux côtés de l'Atlantique.
Que dire de ce dîner made in USA ? Indigeste ? Non. Bourratif ? Oui. N’est pas James Cameron qui veut. J’ai l’impression qu’il n’y a eu que lui pour adapter « La Totale » en « True Lies » avec brio. Pour le reste, les remakes vu par les américains c’est du pudding rance. Et ce « dinner » n’est rien d’autres qu’une pâtisserie lourde et grasse. L’humour est gras et lourd. Je n’ai pas détesté, je n’ai pas aimé. Cependant, j’ai mangé poliment à leur table et je ne dis pas que je n’ai pas souris sincèrement ; j’ai bien aimé la folie créatrice du personnage joué par Jemaine Clement : Kieran. Pour Francis Veber, impliqué comme producteur exclusif, je suis resté jusqu’au bout. D’autant que Francis Veber a laissé toute liberté d’adaptation comme la scène du dîner qui n’existait pas dans son film. Bref, il y a des films qui sont inédits en salles en France, celui-ci aurait pu rester de l’autre côté de l’Atlantique comme « Les visiteurs » bien plus affligeant que ce dîner. Par contre, je dois avouer que le générique du début et de fin est sympathique. Sans ironie.
Voilà une très mauvaise reprise d'un film français pour une fois plutôt bien réussie. Quel gâchis... C'est long et ça manque d'énergie qui est utile à une comédie. Steve Carrell est quand même bien dans ce rôle, il sauve un peu le film, tout comme Zach Galifianakis qui a un rôle second mais qui fait beaucoup rire. Il est admirable, c'est un excellent acteur.
Le diner de con version US. Un film pas mal, de l'humour non-stop, assez touchant. Un steve carell fidèle à lui-même et un très bon paul rudd. L'apparition de zach galifianakis est à noter, toujours aussi drôle.
La plupart des films de Francis Veber ont été remakées Outre-Atlantique.Mais l'humour américain n'est pas l'humour français,et il est difficile d'adhérer à cette nouvelle version,décérébrée,flemmarde,et vulgaire."The Dinner",plutôt que de privilégier les numéros d'acteurs ou les bons mots spirituels,accumule les scènes potaches avec un Steve Carrell en roue libre,dont le gros délire ici est son sourire,dents de lapin en avant.Quant à Paul Ruud,il est totalement transparent.Par bribes,on se surprend à retrouver le texte originel de Veber,noyé dans un magma d'immondices.Les Ricains ont tout axé sur ce fameux dîner,sommet de burlesque non maîtrisé,et qui ne rend aux gens,disons marginaux.La scène du restaurant,avec les Russes milliardaires,et la fausse-fiancée hystérique(Lucy Punch,qui joue de son physique,comme d'une arme de rire massif),est à hurler de rire.Mais c'est bien la seule.Jay Roach,tâcheron de la comédie,n'a aucune idée de mise en scène;et le travail d'adaptation est consternant.Pas de mélancolie comme chez Apatow,pas de tendresse comme chez les Farrelly.Juste un sommet du mauvais goût.
Difficile à croire que ce "Dinner" soit le remake de notre "Dîner de Cons" et pourtant si, c’est d’ailleurs parce qu’il était occupé avec cette farce que Jay Roach n’a pas été en mesure de finaliser sa trilogie "Mon beau-père …" un choix qui parait désormais aberrant. Le scénario laisse complètement tomber l’idée du huis-clos et favorise les gags graveleux aux prestations des acteurs, Steve Carell affiche un sourire béat et énervant du début à la fin et le pauvre Paul Rudd n’a pour lui que le fait d’être bankable. Les scènes pseudo humoristiques s’enchainent et prouvent un manque d’originalité et d’intelligence flagrant devenu la marque de fabrique de nombre de comédies américaines. Peu d’éléments peuvent relever le niveau de cette comédie que ce soit les seconds rôles comme Bruce Greenwood et Zach Galifianakis ou une morale vraiment mal venue dans laquelle le personnage principal se prend d’affection pour l’idiot. En bref les quelques sourires qui peuvent pointer le bout de leurs nez ne suffissent vraiment pas à faire passer la pilule, "The Dinner" est un film sans intérêt.
Une autre très bonne collaboration entre Paul Rudd et Steve Carell après "40 ans, toujours puceau". Steve Carell est parfait dans le rôle du con et Paul Rudd dans celui du pauvre gars à qui toutes les emmerdes arrivent en même temps. je retire tout de même une demi étoile car je n'ai pas aimé le rôle de Zach Galifianakis dans ce film.
En dehors de la scène du dîner qui m'a fait rire, le remake du "Dîner de cons" est écoeurant de sauce américaine. Trop remodelé, il ne faut pas tenter de le comparer à la version française. Steve Carell en fait des tonnes, comme beaucoup trop d'autres acteurs présents qui offrent un enchaînement de scènes loin de faire naturelles et donc loin de faire mouche pour ce qui est de l'humour. Sans plus.
Quasiment tous les films de Francis Veber ont été sujets à des remakes Outre-Atlantique, excepté la comédie exclusivement U.S. Sur la corde raide, Le jaguar et tout ce qui reste après Le placard. C'est donc désormais au tour du Dîner de cons d'être proposé à la sauce ricaine. Le projet était depuis longtemps amorcé, avec Sacha Baron Cohen dans le rôle du con. L'acteur britannique passe donc producteur et laisse sa place à Steve Carell, qui interprète Barry, le nouveau débile ici taxidermiste. De nouvelles idées émergent, certes, mais ça ne suffit hélas pas : là où le film original proposait un scénario malin rempli de quiproquos, de dialogues savoureux et de situations burlesques, le film de Jay Roach réutilise les mêmes situations mais les rend peu savoureuses. L'intrigue ne se déroule plus principalement dans l'appartement de Tim (le Pierre Brochant américain) mais un peu partout dans la ville, de bonhomme antipathique celui-ci devient une victime obligée d'amener à un dîner un énergumène pour obtenir une promotion et on assiste au fameux dîner, l'occasion de découvrir plusieurs spécimens plutôt sympathiques comme une femme communiquant avec l'au-delà des animaux et surtout la star montante Zach Galifianakis qui interprète ici un pseudo-hypnotiseur totalement jubilatoire. Hélas, le long-métrage ne convainc jamais, les situations étant trop exagérées pour paraitre plausibles, les personnages secondaires n'apportant aucune fraicheur au scénario et le tout s'engouffre dans du déjà vu médiocre à base d'éléments épurés. Bref, on a vu pire en matière de remake mais The Dinner nous démontre une nouvelle fois que la comédie française n'a pas besoin de passer Outre-Atlantique.