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Shawn777
581 abonnés
3 464 critiques
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1,5
Publiée le 30 octobre 2021
Franchement très déçu par ce film sulfureux, réalisé par Charles Matton et sorti en 1976, qui est finalement assez mauvais ! C'est ici l'histoire de Spermula et de ses sbires, un groupe de femmes venant du futur et visant à retirer toute essence sexuelle des hommes. J'en suis assez déçu car j'apprécie tout particulièrement les films au scénario complètement barré comme celui-ci et ce dernier ne m'avait l'air franchement pas mal du tout ! M
Belles images de Flori prétextes à un certain érotisme hésitant entre le nanard et le sublime. Œuvre difficile à classer. OFNI : Objet Filmique Non Identifié.
Il est des œuvres dont la structure, le récit et l’agencement des scènes échappent à l’entendement du spectateur. Spermula s’intègre à coup sûr dans cette frange du cinéma indépendant qui a vu le jour en pleine révolution sexuelle et qui habillait sa démarche protestataire d’un voile aussi érotique que labyrinthique. Les Valseuses et Emmanuelle, pour n’en citer que deux exemples. Nous regardons ces corps se rapprocher et s’enlacer, nous ne comprenons pas ce qui se joue sous nos yeux mais ressentons une multitude d’émotions qu’un montage abrupt fait brutalement cesser. Au choc rythmique correspond un choc esthétique : nous n’arrêtons pas de passer des maquettes champêtres aux intérieurs futuristes dans lesquels perce pourtant un mobilier baroque. Le réalisateur mêle les âges de la mode, emprunte au libertinage des Lumières tout comme aux rigueurs d’un style Bauhaus. Et face à cette stylisation bariolée et maniériste se tisse un propos politique libertaire dont la finalité consiste à transformer la femme en créature castratrice et disposée à se rendre maître de son propre plaisir. L’homme, au contraire, subit une renaissance qui le prive du régime phallocratique dans lequel il vivait jadis ; il s’agit, pour lui, de ne plus être « un homme d’autrefois ». La voix off débite des propos langoureux dont on ne comprend mot, rappelle en cela le cinéma de Marguerite Duras et la discordance entre la voix de personnages insérés dans le récit et celle d’une instance extradiégétique, à la manière du chœur des tragédies antiques. Spermula est une révolte désordonnée et affranchie de toute rigueur, mais qui trouve paradoxalement dans ses élans de liberté une énergie érotique et burlesque plutôt jouissive. Étrange expérience que ce film signé Charles Matton. Une expérience dont l’imperfection est certes flagrante, mais constitutive de son potentiel d’envoûtement et de suavité.
Coup de cœur pour ce très beau film, mais d'abord un peu de contexte. Charles Matton est une espèce de touche à tout célèbre aujourd'hui comme plasticien. Se démarquant de l'art abstrait qui dominait la période, il fut copieusement méprisé par l'intelligentsia. Vous pensez bien que lorsqu'en 1976, il sorti un film érotique affublé d'un titre "malheureux", la critique l'éreinta et le public le bouda. Ce film mérite aujourd'hui d'être réévalué à sa juste place. Si le film n'est pas exempt d'une certaine confusion au début, il est néanmoins esthétiquement remarquable et est un véritable hommage à la beauté féminie, le tout dans des décors très inventifs. L'érotisme très subtil et parfois très osé sans une once de vulgarité est un véritable enchantement pour les sens. Le message, mais y a-t-il vraiment un message serait de nous dire que la liberté sexuelle n'est pas incompatible avec le grand amour et que les hommes feraient mieux de s'occuper d'amour plutôt que de vaines cupidités ! Peace and Love ! Pourquoi pas ?
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0,5
Publiée le 30 mars 2019
Un nanar pur souche qui nous vient malheureusement de France et qui ne mèrite aucun intèrêt si ce n'est son casting dètonnant où l'on trouve de tout : Udo Kier, Georges Gèret, Dayle Haddon, Ginette Leclerc, Eva Ionesco...et même la figuration de Richard Bohringer. "Spermula" de Charles Matton, où l'èrotisme et la science-fiction font très mauvais mènage, pour le plus grand plaisir de l'aficionado du genre! Ah les annèes 70, qui ont vu le triomphe du hard-core! Les films èrotiques se sont multipliès ; en même temps, on voyait apparaître dans chaque film, quel qu'en soit le sujet (une sociètè secrète connue sous le nom de "Spermula" prèvoit de revenir de l'avenir et de conquèrir la Terre en stèrilisant la population masculine), une ou plusieurs scènes d'amour profitant de la libèration quasi-intègrale des moeurs! Ici, la cata est totale malgrè l'anatomie des actrices! Cette satire unique en son genre et bizarrement stylisèe de morale sexuelle conventionnelle n’a jamais ètè un film culte! Ouf! C'est du Tinto Brass fauchè et inègal! Ni plus ni moins...
Tentative de film de science-fiction érotique à la française, "Spermula" raconte comment un commando de femmes-vampires venues de l'espace décident de se nourrir de la semence des hommes. Et l'ensemble n'est vraiment pas agréable à suivre, la faute à un scénario bien banal et assez brouillon, mais aussi par rapport à l'interprétation sans saveur de la part du casting où l'on retrouve notamment Udo Kier. Reste la présence de quelques séquences érotiques qui sont plutôt bien filmées, mais bon cela ne suffit pas pour prendre du plaisir devant ce film de genre français qui s'avère bien décevant.
Un film qui s'appelle Spermula ne peut-être qu'un chef d’œuvre!! Et là, on n'est pas déçus du voyage ! Parfois rebaptisé plus pudiquement, "Amour est un fleuve en Russie", cet OVNI a été assemblé en 1976 par Charles Matton. Attention, derrière ce nom qui fleure bon le pseudonyme de réalisateur de films X se cache en fait un artiste multicarte de renommée internationale. Certes, Spermula n'est pas la création que les biographies de Matton choisissent de mettre en avant. Le titre fait vraisemblablement un peu tâche pour un artiste qui a eu les faveurs du centre Georges Pompidou et d'Arte. Pourtant Spermula est un grand film. Un film totalement improbable qui dérive entre l érotisme, le cinéma d'art et d'essai, la série Z, l'underground, le navet, l'expérimental. La distribution est à son image : irrationnelle. Ugo Kier, célèbre pour avoir joué dans les films que personne n'a vus, y côtoie le nain Piéral (ou plutôt l'homme de petite taille Piéral), le mannequin bombe atomique Dayle Haddon déclame des sentences incompréhensibles pas loin d'un Georges Géret, grand second rôle du cinéma français, qui doit se demander ce qu'il est venu faire dans cette fulgurante galère. Surtout, ce film qui plane bien au dessus des cimes du ridicule, du bon goût, du normal est traversé comme par erreur de purs moments de grâce visuelle. Spermula est un non sens. C'est pour ça qu'il est sublime.
Je n'ai rien contre les films un peu spéciaux, j'aime bien le cinéma bis ou décalé surtout lorsqu'il date des années 70, cette décennie possède quelques perles du genre et malheureusement Spermula n'en fait pas partie. Des êtres venus d'ailleurs sous l'apparence de splendides filles veulent envahir la Terre et la réduire en néant en.... bref vu le titre vous avez deviné. Attention malgré ce que l'on pourrait croire ce n'est pas du cinéma porno mais juste érotique avec la présence de la jolie mannequin Dayle Haddon ou encore celle d'Udo Kier qui n'est pas à un film zarbi prêt dans sa filmographie. Le délire ne fonctionne pas, ça manque de folie et c'est platement réalisé en fait ça manque surtout de rythme. Puis ça manque aussi de second degré.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Spermula (1976) est une oeuvre d'origine française ! Une Série Z érotico/pornographique dans laquelle, des femmes vampires se nourrissent de la semence des hommes (d'où le titre qui contracte à la fois les mots sperme & Dracula). Basé sur une histoire totalement absurde, la mise en scène inexistante de Charles Matton aura finit par nous achever en usant de notre patience. A la fois long, lent, contemplatif, porté par une B.O lancinante et exécrable, sans oublier les dialogues qui frisent le ridicule. Comment prendre ce film au sérieux à partir du moment où tout est raté (le jeu des acteurs est effroyable). Un nudi-movie qui flirt entre l'érotique et le porno (lors de certaines scènes assez "hot"), mais pas de quoi révolutionner le genre ou marquer les esprits, loin de là !