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    Max et les Ferrailleurs
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    82 critiques spectateurs

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    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Un film assez réussie. Il faut dire qu'il y a un sacré casting d'acteurs. Romy est belle comme jamais elle ne l'avait été auparavant. Piccoli en flic froid et cynique régale. de plus la mise en scène et les dialogues sont eux aussi tout aussi bon. Ce qui cloche si on est un petit peu tatillon c'est le scénario. Pourquoi le flic s'entête t il a faire tomber des petites frappes si peu dangereuses en leurs forçant la main pour un gros coup? Pour récolter les lauriers du flagrant délit et réussir son souhait jadis loupé ? Ok, OK.... Malheureusement pour lui il sera rattrapé par un autre facteur auquel il n'avait pas pensé et c'est: ... L'amour. Bien.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 875 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Claude Sautet qui s'attaque au polar me semblait déjà une chose intrigante. Mais c'est un pari réussi avec ce film, où chaque personnage est idéalement campé et très bien développé, dans cette histoire portant sur l'obsession et les apparences. Chacun veut se donner un genre qu'il n'a pas, grand truand ou grand flic. Au milieu de ce marasme et à côté de l'interprétation tout en froideur et retenue de Michel Piccoli, Romy Schneider irradie l'écran, et Sautet promène sa caméra sur les visages de toute cette faune avec un luxe de détails. Le film est étonnant jusque dans son final. Un très bon Sautet.
    pierrre s.
    pierrre s.

    423 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2015
    Après le chef d'œuvre Les Choses de la vie, Claude Sautet réuni à nouveau le duo Schneider Piccoli, pour un résultat plus mitigé... En effet, si la qualité de la réalisation, et celle des acteurs est au rendez-vous, c'est du côté de l'histoire que l'on ressent une petite déception. L'histoire de ce flic prêt à tout puis qui change d'avis, ça n'est pas très convaincant... dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Indéniablement l'un des moins ambitieux films de Sautet. Alors que César & Rosalie ou encore Les Choses de la vie se présentent comme des chefs d’œuvres des années 1970, Max & les ferrailleurs passe sur nous sans jamais non happer et ce malgré la sensualité et la désinvolture de Romy Schneider.
    Benjamin A
    Benjamin A

    707 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2015
    Un an après Les Choses de la Vie, Claude Sautet retrouve Michel Piccoli et Romy Schneider pour Max et les Ferrailleurs, où il met en scène un flic solitaire qui va se consacrer à une affaire de pillages et vols.

    Dès les premières secondes, Claude Sautet nous immerge au coeur du récit et au plus près du personnage du flic, où l'on suit sa solitude et ses obsessions qui vont peu à peu le pousser à tout faire pour coincer en flagrant délit les "ferrailleurs". L'oeuvre prend de plus en plus d'ampleur et une dimension particulière lorsqu'il rencontrera la prostituée, dès lors Sautet dressera deux portraits humains passionnants, touchants et d'une incroyable justesse, que ce soit dans les sentiments, les non-dits ou les intentions de chacun. Tous deux bénéficient d'une grande qualité d'écriture, notamment dans leurs évolutions tandis que Sautet trouve toujours le bon équilibre entre les tons, souvent pessimistes avec une petite touche de mélancolie.

    Une justesse que l'on retrouve tout simplement dans la vision de la vie par Sautet, mais aussi la complexité des sentiments et les failles de l'âme humaine. Le metteur en scène de Classe tous risques nous plonge dans la vie de ces deux-là, nous donne la sensation de partager leur intimité mais aussi leurs sentiments. On s'attache à eux, et ce qu'importent leurs défauts (notamment un très inquiétant Piccoli) tandis que Sautet filme merveilleusement la vie et ses difficultés, les états d'âme ou encore la faiblesse humaine, que chacun arrivera à trouver chez l'autre. Sautet se montre toujours sobre, étudiant la psychologie des personnages sans être lourd mais toujours avec finesse et intelligence, pour mieux nous y immerger.

    Il retranscrit parfaitement cette ambiance désenchantée et humaine, donnant encore plus de puissance à son oeuvre tandis qu'il montre une réelle maitrise derrière la caméra. De nombreuses scènes sont mémorables, à l'image des séquences plus intimes entre Picolli et Romy Schneider, celle où ils jouent aux cartes ou la séance photo, là où Sautet capte l'instant et les simples moments de bonheur durant une vie ou période compliquée. Michel Piccoli se montre d'une froideur à la hauteur de son machiavélisme et fait preuve d'une vraie présence à l'écran, tandis que son tandem avec la magnifique et inoubliable Romy Schneider fonctionne parfaitement.

    C'est au coeur d'une vie tourmentée que Sautet nous immerge pour nous faire suivre l'errance de deux âmes perdues sur cette terre, et c'est avec autant d'émotion que de finesse, intelligence et puissance qu'il le fait.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2015
    Après l'immense succès des "Choses de la vie" qui lui donne un style et une identité, Claude Sautet aborde à nouveau le genre policier qui lui avait permis de faire ses réels débuts de réalisateur ("Classe tous risques" en 1960). Très novateur et toujours flanqué de Jean-Loup Dabadie, il adapte le roman éponyme de Claude Néron sorti trois ans plus tôt pour proposer une revisite du genre peu banale. Il est fasciné par le personnage de Max (Michel Piccoli) qui lui rappelle ce qu'il nomme "la perversité des théoriciens" à laquelle il a été confronté dans sa jeunesse quand il naviguait dans la mouvance du Parti Communiste. Comment une idéologie poussée jusqu'à l'absurde peut-elle amener à justifier l'injustifiable ? Lénine, et Staline et avec eux tous les dictateurs et terroristes ont théorisé assez aisément sur le sujet à partir d'idées prémâchées qui expliquent qu'au nom d'une cause juste on peut être amené à employer les moyens peu recommandables de celui ou de ceux que l'on dénonce et entend combattre. C'est de cette trempe qu'est fait Max, spoiler: ancien juge d'instruction devenu flic qui frustré des maigres résultats qu’il obtient dans la lutte contre le grand banditisme décide de se fabriquer lui-même un flagrant délit en amenant des petits malfrats sans envergure à monter un hold-up vers lequel il les aura patiemment aiguillés. Pour se faire, il se servira d’Abel un ancien camarade de classe (Bernard Fresson) retrouvé par hasard, devenu un petit trafiquant de ferraille, vivant la bohème avec sa petite bande dans la plaine de Nanterre encore un bidonville à cette époque et de Lily prostituée allemande, compagne d’Abel et égérie du groupe qui lui servira bien involontairement d’agent de liaison facilitateur à travers une liaison tarifée jamais consommée.
    Mécanique infernale au service de principes moraux plus que contestables, minutieusement orchestrée par un Piccoli magistral de froideur obstinée dont les certitudes ne basculeront qu’à la toute fin quand il prendra enfin conscience de l’horreur de sa démarche qui consiste à utiliser des êtres humains comme objets d’assouvissement d’une obsession qui interroge fortement quant à ses motivations profondes. Si l’inanité de la justice et de la police habille pudiquement l’horrible dessein, on peut se demander si ce n’est pas un refus pathologique de l’altérité qui ronge Max découvrant chez Abel et Lily une liberté et une capacité à transgresser qu'incapable d'atteindre il décide de réprimer. Les producteurs avaient pensé à Delon ou Montand pour le rôle de Max mais leur refus permit à Sautet d’envisager de placer le couple Piccoli/Schneider dans un contexte diamétralement opposé à celui du couple de bourgeois qu’ils formaient dans «Les choses de la vie ». Romy Schneider a rarement été aussi belle que dans ce film où déjà elle laisse entrevoir sa faculté dangereuse à côtoyer la détresse. Max dont la nature perverse et machiavélique du projet est évidente, agit avec la complicité sournoise de sa hiérarchie (sublime Georges Wilson) qui aura beau jeu de se lamenter une fois le désastre constaté. Formidablement ciselé dans sa narration qui ressort presque de l‘horlogerie suisse, « Max et les ferrailleurs » était celui de ses films que préférait Sautet qui n’avait rien trouvé à lui enlever ou rajouter à posteriori comme il le faisait souvent. On ne peut qu’être d’accord avec lui en revoyant ce joyau d’une noirceur infinie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Excellent film en tension permanente. Romy Schneider est éclatante. Bizarrement la scène finale de rédemption m'a fait penser à la fin du train avec Jean Louis TRintignant et cette fois encore la divine Romy.
    Décidément Il y a des êtres solaires, comme Romy, dont on ne peut supporter le mépris ou la détresse? Alors un geste fou pour au moins lui prouver que ........
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 204 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2015
    Avec "Un mauvais fils" (qui n'a rien à voir), mon film favori de Claude Sautet. Un film noir, digne du meilleur Melville, la misanthropie en moins.
    Ici, l'humanisme affleure chez tous les personnages. Romy Schneider est resplendissante en fille facile et totalement libre; quant à Fresson, rarement il ne fut aussi bien employé au cinéma. Dans le rôle du sale flic, Piccoli est fidèle à lui-même : imparable, tout comme Bobby Lapointe dont la présence décalée apporte une touche d'irréel.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Vous reprendrez bien un peu de Michel Piccoli et de Romy Schneider? En 1971, Claude Sautet réunit à nouveau ce duo d'acteur formidable qu'il avait déjà dirigé dans son film précédent pour un résultat tout aussi satisfaisant. Max Et Les Ferrailleurs est l'œuvre la plus sombre de ce réalisateur, ce qui explique peut être que ce soit sa préférée. Piccoli est parfait dans ce rôle de policier froid et obsessionnel, et Romy Schneider est (comme toujours) d'une beauté à tomber raide. Néanmoins, l'histoire de ce polar farfelu est parfois dure à avaler.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Après l'élégante chronique sociale des "choses de la vie" et de son accident filmé et criblé sous tous les angles possibles, Sautet monte le coup "Max et les ferrailleurs" et son "Arme à gauche" devient une arme de pointe, crédible.
    Scénario : Max le commissaire veut prendre en flagrant délit une bande de ferrailleurs. C'est encore le tandem des "Choses de la vie" (Sautet/Dabadie) aux commandes de l'histoire, accompagné par l'auteur du roman original, Claude Néron (l'un des scénaristes fétiche de Sautet d'ailleurs : "César et Rosalie", "Mado"). Autant dire, que le suspense est manié de main de maitre et qu'il monte crescendo pour aboutir à une fin remarquable. Du joli boulot en somme.
    Réengageant Michel Piccoli (vu dernièrement chez Leos Carax pour "Holy motors") côté casting dans le rôle de Max le commissaire, il nous fait part d'une interprétation au cordeau, digne d'un James Stewart. Ici, ce n'est pas un Piccoli euphorisant comme dans "Les choses...", mais plus un Piccoli en confiance qui règne dans la police comme un patron. On le suit donc pas à pas dans un Paris décontenancé, lugubre et qui fait froid dans le dos. Un rôle dur et implacable écrit sur mesure par un Sautet en pleine forme. A ses côtés, on retrouve la bellissima Romy (c'est avec la série autrichienne des "Sissi" qu'elle devient célèbre) qui aide à l'avancement de l'intrigue, briguée de part en part. Toute sensuelle, féline, le personnage de prostituée lui colle à la peau. Et lorsqu'elle nous fait son numéro de prostituée (d'actrice donc), elle est à tomber !! Romy, quoi ! Dans la bande des ferrailleurs, il fait bon retrouver ces gueules d'époques : Fresson (il a travaillé sur les planches avec Jean Vilar puis il sera nommé aux César dans la catégorie meilleur second rôle pour "Garçon", toujours de Sautet !), Creton (vu dans "La voie lacée" de Bunuel, "Les bronzés", "Tenue de soirée" de Blier fils, ...), Zardi l’immanquable ("La horse" avec Gabin, "Jo" pour de Funès, "Deux hommes dans la ville" chez Giovanni, ...), Léotard (César du meilleur acteur pour "La balance", il jouera pour Leconte dans "Tchao pantin" dans la décennie 1980), et Bobby Lapointe (chanteur pour Truffaut, bétailler et gangster chez Sautet, on le retrouvera principalement pour Granier-Deferre dans "La veuve Couderc"). Ça fait plaisir de voir que les figures du cinéma de l'après-guerre sont toujours d'une roublardise étonnante aujourd'hui. Et de dire merci aussi à Georges Wilson (le père de Lambert, directeur du Théâtre National Populaire dans les 60's, a été remarqué par son personnage dans "Une aussi longue absence") et François Périer (il débuta dans "Hôtel du Nord" de Carné et reçut le Bafta du meilleur acteur étranger pour "Gervaise") pour des prestations convaincantes au possible. Des seconds rôles certes, mais qui ont l'art de former un bloc compact pour maintenir "Max et les ferrailleurs" dans les clous du genre policier. Personnages secondaires donc maintenus par l'ambiance Sautet.
    Ambiance décrite par un Sautet au faîte de sa forme car Paris by night aurait pu être un pari risqué après ses affres campagnardes entre Romy et Massari. Ici, l'atmosphère se joue sur un point : le pari osé de Sautet de transformer Romy en prostituée. Pari réussi. D'autant que la bande de bras cassés (Zardi en tête) résume assez bien la société de Paris que décrit Sautet sur un ton assez narcissique. Un bon travail de fond pour l'infatigable metteur en scène qui en profite de nous faire avaler ces inévitables trognes du cinéma français. Gloups !
    Si l'on ajoute la musique de Philippe Sarde (également compositeur sur "L'ours" !) toujours bienvenue et donnant un rythme soutenu par ses partitions cocasses et ombrageuses à l'ambiance misogyne mise en place par Sautet, on se retrouve dans un film policier plus que correct réalisé par un Sautet qui change de genres de films en films.
    Pour conclure, "Max et les ferrailleurs" fait bien partie du paysage visuel français de par son ambiance mise en scène par l’éclectique Sautet et dont on retrouve les inébranlables têtes d'époque, le couple Piccoli/Schneider en tête.
    Spectateurs, un incontournable du film policier des 70's. Pour les amateurs de Claude Sautet assurément.
    lilybelle91
    lilybelle91

    63 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Un bon polar Français qui vaut surtout le détour pour son couple vedette, parfait !
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Intéressant. La présence de Romy illumine tout le film. Piccoli parfait dans son rôle de flic austère. Fresson et Pérrier grandioses. Oui, intéressant ....
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2013
    Un grand polar « à la française » qui a pris peu de rides. Un policier d’époque, une histoire de paranoïa et de manipulation, une splendide peinture des marginaux d’alors. Mise en scène limpide et brillante, scénario et dialogues bien construits, belle musique décalée et puis l’interprétation… Georges Wilson, François Perier, Bernard Fresson… et puis Romy Schneider, belle et irradiante, lumineuse, face à un grandiose Michel Piccoli, rigide, corseté, à l’étroit dans ses principes, dont le regard hagard du final reste inoubliable.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    59 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2013
    C'est toujours un plaisir de regarder jouer Michel Piccoli. Le film lui reste distrayant, avec une réalisation plutôt réussie, et on est bien immergé dans l'histoire. Mais quelle histoire! Un flic incapable d’arrêter des bandits, qui décide alors d'investir du temps et de son argent personnel pour pousser des petits voyous à commettre le crime qu'il souhaite, afin de savoir où et quand les arrêter. On a vu des histoires moins déroutantes quand même, et je ne parle même pas de la fin! Bref heureusement que Piccoli et quelques éléments tirent ce film vers le haut, car hélas le scénario n'est pas à la hauteur.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    128 abonnés 2 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2013
    LES CHOSES DE LA VIE. L'amitié de Sautet pour Piccoli et Schneider dans une de ses nouvelles oeuvres. "Elle dépassait le quotidien" dixit Sautet sur la magnifique Romy.
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