"Candyman" est un film d'horreur inspiré de la nouvelle "The Forbidden" écrite par le célèbre auteur et réalisateur britannique "Clive Barker" déjà responsable du mythique "Hellraiser". Basé sur les légendes urbaines, le film surfe sur la vague des "Slashers" des années 80 tel que "Vendredi 13" ou encore "Les Griffes de la Nuit" (Du moins au 1er abord). Dans sa 1ère partie (Beaucoup trop longue à démarrer), l'histoire se concentre sur l'enquête d'une jeune étudiante "Helen Lyle" (L'Excellente "Virginia Madsen") qui rédige une thèse sur les croyances populaires et qui l'a conduira directement dans une cité défavorisé ou des meurtres particulièrement sanglants sont perpétré par l'horrible "Candyman". Dans sa 2em partie (A environ 45 mn de film), Les choses sérieuses commencent enfin avec l'apparition de l'énigmatique "Candyman" (Alias "Tony Todd" le croque-mort de la saga "Destination Finale") fermement décidé à harceler et surtout à pourrir la vie de notre héroïne. Si le métrage ne manque pas d'arguments (Une ambiance "Ghetto" plutôt flippante, un tueur armé d'un crochet, une variation Réel/Irréel), l'histoire tarde à décoller et les apparitions de "Candyman" sont trop peu nombreuses pour vraiment nous enthousiasmer. Cela dit le métrage n'est pas intégralement mauvais, "Tony Todd" est impeccable sous les traits de "Candyman" et l'aspect Psychologique/Philosophique donne une certaine crédibilité à l'ensemble. Conclusion : "Candyman" répondra aux attentes des spectateurs friand de scénarios travaillés mais décevra forcément les amateurs de "Slashers" pur et dur !
C’est une étude des légendes urbaines, de leurs fondements historiques à leur éternelle pérennité, que nous propose ce thriller fantastique. Le scénario est en effet loin de celui d’un slasher classique puisqu’il tente de traiter de meurtres mystérieux dans des ghettos délabrés et virant vers un doute de son héroïne vers la véracité de ses propres peurs. Malheureusement le drame des personnages va peu à peu s’estomper pour laisser place à un spectacle granguignolesque tournant autour d’une créature qui, malgré son design surprenant, s’avère ridicule. Le film allant s’achever par une conclusion tragique étonnante, le réalisateur a la mauvaise idée d’y ajouter une scène finale superflue.
Un film original qui traite des légendes urbaines. L'apparition de Candyman n'est guère effrayante, le plus effrayant est de transposé cette victime des siècles passés dans un décor urbain. Les immeubles de ghetto deviennent alors le repère du "monstre" qui peut passer derrière les miroirs. La musique de Philip Glass convient bien au film. Si la deuxième partie du film est moins prenante (on assiste à des hallucinations continues), Candyman est tout de même un film d'horreur sympathique à défaut d'être culte.
un film d'épouvante qui a du mal à trouver son rythme durant tous le film. Virgina Madsen convaincante en étudiante voulant prouver avec ferveur l’existence de Candyman qui devient complètement folle et Tony Todd (que j'adore!) qui à contribué à de nombreux films et séries trouve son rôle culte. Xander Berkeley qu'on a vu notamment dans Terminator 2 ou X-files en autres joue le petit ami salaud (comme d'habitude!) qui l'a trompe une fois qu'elle est enfermer dans un asile. Malgré cela, on a du mal à comprendre le scénario et la réalisation est un brin flou, les scènes d'épouvantes ne font guère peur et la fin est très prévisible. Cela n'apporte pas beaucoup d’intérêt si ce n'est que les suites ne seront pas mieux.
Un film d'horreur plutôt sympa. La mise en scène et les plans sont tournés d'une façon qui fout les jetons pour quelques scènes. Le scénario basé sur les légendes urbaines est intéressant, même si certains regretteront la tournure des évènements en milieu de film.
Bref, un bon petit film d'horreur à regarder tranquillement chez soit le soir :) Rien de méchant non plus, mais un bon moment en perspective ;) A voir !
Bien que le film soit sorti en 1992 (déjà!), il remet au goût du jour une histoire de croquemitaine particulièrement cruelle et touchante.
Le scénario mélange avec habileté les légendes urbaines et le fantastique. Les ressorts sont certes "classiques", mais efficaces et permettent de mettre en valeur les relations des personnages. Un film d'horreur terriblement humain, à découvrir.
C'est avec le "Candyman" de Bernard Rose que les années 90 continuent le bal des célèbres Boogeyman ouvert quatorze ans plus tôt par "Halloween". Bien que cette nouvelle aventure horrifique use des mêmes ingrédients que les classiques du genre que sont "Vendredi 13" ou encore "Freddy", on y retrouve malheureusement que peu, voire quasiment pas, de scènes dignes de ce nom. Outre le fait que le jeu des acteurs et des actrices soit d'une qualité déplorable, on se retrouve également en face d'une bande originale plus que dérisoire qui rappelle les mauvaises série B de minuits. Introduisant un récit peu accrocheur, mais qui a tout de même le mérite d'éviter certains clichés, Bernard Rose pose une mise en scène peu sujette à l'épouvante sur une histoire banale qui n'effraiera que les plus jeunes. C'est donc dans un océan de médiocrité que le spectateur progresse au milieu d'interactions pleines de stupidité et d'immaturité artistique que rien ne viendra ébranler durant toute la durée de ce calvaire cinématographique.
Un slasher qui essaie de se faire original (pas d'adolescents avec des cordes vocales incroyables ou un tueur vivant). Les seuls moments flippants sont quand une main touche une épaule et il y a une musique soudaine. On ne sent aucune crainte pendant tout le film. Enfin surtout pour l'héroïne. Mais c'est original de prononcer le nom 5 fois et il vient te tuer ce soir. Malheureusement avec un jeu d'acteur déplorable et la peur pas réellement présente.
Un film d'horreur assez surprenant car finalement il ne fait pas si peur que ça et s'intéresse avant tout à l'origine des légendes urbaines et comment elles perdurent. Le scénario manque vraiment de crédibilité malgré quelques bonnes idées comme la relation entre Helen et Candyman (un boogeyman noir et oui !) et les prestations plutôt sympas de Virginia Madsen et de Tony Todd. La musique est très bonne mais ça ne suffit pas à faire de l'ensemble une grande réussite.
Un très mauvais film ennuyeux comme il faut avec une mauvaise histoire.Un film d'horreur qui ressemble plus a un thriller qu'a autre chose. Il ne me donne pas envie de voir les suites .
Ecrit et produit par l'immense Clive Barker, Candyman est un film d'horreur d'une beauté et d'une profondeur rares, très loin du slasher auquel on peut être en droit de s'attendre. La partition de Philip Glass crée de surcroit une intense et quasi-oppressante ambiance gothique. Le boogeyman (s'il s'agit réellement d'un boogeyman) est l'un des mieux construits, les plus profonds et les plus attirants qu'il m'ait été donné de voir. Bref, un film d'horreur d'une grande classe comme on aimerait en voir plus souvent.
Candyman c’est un peu l’esprit frappeur, l’histoire qu’on raconte aux enfants le soir, pour les faire vite aller au lit. Cette femme universitaire ne croit pas aux fantômes, encore moins aux fantômes serial killers, la suite va lui donner tort. Film d’horreur psychologique qui installe plus une ambiance malsaine qu’une vraie terreur. On a pas peur car la stylisation trop poussée rend le film formel. Cette légende urbaine se déroule dans la zone, les « projects », immeubles insalubres, où vivent les pauvres, et la communauté Afro-américaine. Le film est influencée par le Giallo dans le ton glauque, obscur, poétique gore. Le cinéaste utilise de nombreuses pistes sans se satisfaire d’aucune, si bien qu’on finit par se demander si il ne fait pas un peu trop dans le flou artistique, parce qu’il n’arrive à dompter un sujet qui aurait dû être énorme à l'écran. Finalement, chacun peut choisir son option comme dans une auberge espagnole, et s’en contenter. La fin est racoleuse comme pas possible et finit par tuer le peu de matière qu’il reste au film, mais il est vrai que les acteurs se débrouillent plutôt pas mal, et sont pour une bonne part dans l'impact émotionnel, superficiel ou profond sur le spectateur, le récit étant trop décousu pour y arriver. Une série B qui prétend à l’excellence, mais qui l’effleure seulement .