En 1992, Bernard Rose donne ses lettres de noblesse aux « légendes urbaines » avec son film surprenant considéré comme un classique : Candyman, s’inspirant alors d’une nouvelle de Clive Barket ayant réalisé Hellraiser et produit ce film, Bernard Rose à réussit à réaliser un slasher authentique racontant l’histoire d’une légende urbaine étudié par une étudiante Helen Lyne, sur la légende de Candyman, homme noir avec un crochet à la place de sa main droite qui apparaitra lorsque l’on prononce son nom devant le miroir cinq fois. Ce film s’inspire quelque peu des films de genre des années 80 et aura deux phénomène majeurs lors de sa sortie en salles, premièrement redonner un peu de santé à un cinéma d’épouvante et d’horreur qui s’était peu à peu essouffler depuis quelques années et introduire la « légende urbaine » comme sous-thème du cinéma d’horreur (suivit par Urban Legend). Ce thème typiquement américain joue sur les nouvelles peurs engendrées par la vie dans les grandes villes (Ici, dans la ville de Chicago). Un film qui démarre efficacement avec une bonne scène d’introduction et s’appuyant assez bien sur un bon casting en particulier l’actrice principale : Virginia Madsen interprétant l’étudiante en mythes et légende urbaine : Helen Lyne vraiment très bonne et crédible en particulier lors des apparitions de Candyman qui évitait le cliché ennuyeux de l’hurlement à s’éteindre inutilement la voix, mais était hypnotisé, comme dans un mode irréel et en transe (Bernard Rose à d’ailleurs été voir un hypnotiseur qui à rendu Virginia en transe et lui à ensuite fournit un mot déclencheur qui à chaque fois prononcé provoquait une transe vraiment à la fois belle à l’écran et émotionnelle (Si bien que Virginia Madsen en a oublié un jour entier de tournage) et évidemment dans la peau du « monstre noir », Tony Todd (Destination finale…) vraiment très bon incarnant cette noblesse, le côté aristocratique et recherchant également l’amour, ce qui explique cette petite touche de romance contrastant avec ce côté visuellement barbare et violent. Seulement ce film fait beaucoup penser aux gens à un film aux délimitations raciales, dommage pour eux car dans ce film il n’ya vraiment aucune controverse à ce niveau, parlant seulement du climat social de racisme et de ségrégation urbaine dans lequel vivent les classes sociales pauvres américaines, dans les pays occidentaux, au cours du film. Candyman est en effet, ici présenté comme un attaché à l »histoire de la communauté noire et surtout à celle du ghetto de Cabrini Green où ont eu lieu tout les meurtres qu’il aurait commis, donc non ni Bernard Rose, ni Clive Barker n’est raciste ! La mise en scène est bonne et poignante, quelques longueurs cependant mais amenant quelques feintes créant une certaine atmosphère. Le scénario n’est pas mauvais repose sur une idée original mais quelquefois fort mal « communiqué » sûrement à cause de la mauvaise voix résonnante et parfois incompréhensible de Candyman le boogeyman, on est obligé de se concentrer un maximum pour comprendre ces propos pourtant pertinents avec quelques phrases philosophiques profondes relatant l’esprit de Candyman comme « La douceur vient des forts). Notons également une bonne bande sonore de Philip Glass évoquant plus d’un sentiment en vous. Je n’attendais pas grand-chose de ce film et je fût assez content d’observer le côté plaisant du film, se laissant regarder sans problème, sans être pour autant un chef d’œuvre incontestable ! La fin avec les guêpes et avec le bébé ne m'a pas forcément plu, j'ai préféré la scène du cimetière et la scène avec l'ex-mari d'Helen.Quelques bonnes scènes, et de clins d’œil à Dracula ou Frankenstein dans ces paroles et dans son scénario. Un film intéressant à voir pour les fans du cinéma d’horreur et des classiques, alors regardez ce film à la fois romantique et barbare, assez bien maitrisé.