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Angela Ki La
56 abonnés
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2,5
Publiée le 7 décembre 2011
Candyman c’est un peu l’esprit frappeur, l’histoire qu’on raconte aux enfants le soir, pour les faire vite aller au lit. Cette femme universitaire ne croit pas aux fantômes, encore moins aux fantômes serial killers, la suite va lui donner tort. Film d’horreur psychologique qui installe plus une ambiance malsaine qu’une vraie terreur. On a pas peur car la stylisation trop poussée rend le film formel. Cette légende urbaine se déroule dans la zone, les « projects », immeubles insalubres, où vivent les pauvres, et la communauté Afro-américaine. Le film est influencée par le Giallo dans le ton glauque, obscur, poétique gore. Le cinéaste utilise de nombreuses pistes sans se satisfaire d’aucune, si bien qu’on finit par se demander si il ne fait pas un peu trop dans le flou artistique, parce qu’il n’arrive à dompter un sujet qui aurait dû être énorme à l'écran. Finalement, chacun peut choisir son option comme dans une auberge espagnole, et s’en contenter. La fin est racoleuse comme pas possible et finit par tuer le peu de matière qu’il reste au film, mais il est vrai que les acteurs se débrouillent plutôt pas mal, et sont pour une bonne part dans l'impact émotionnel, superficiel ou profond sur le spectateur, le récit étant trop décousu pour y arriver. Une série B qui prétend à l’excellence, mais qui l’effleure seulement .
Encore un film d'horreur avec un vilain tueur qui ne fait même pas peur. Encore le pitch classique du "tape trois fois dans tes mains si tu veux voir la mort". Encore l'histoire d'une folle qui a des visions dedans sa tête, et qui nous les fait partager, par la magie du cinéma, et qu'on sait plus ou est le vrai du faux, et qu'on ne comprend plus rien du tout a force de mélanger fiction et réalité et puis que d'abord il avait un chapeau, le capitaine crochet.
un film d'épouvante qui a du mal à trouver son rythme durant tous le film. Virgina Madsen convaincante en étudiante voulant prouver avec ferveur l’existence de Candyman qui devient complètement folle et Tony Todd (que j'adore!) qui à contribué à de nombreux films et séries trouve son rôle culte. Xander Berkeley qu'on a vu notamment dans Terminator 2 ou X-files en autres joue le petit ami salaud (comme d'habitude!) qui l'a trompe une fois qu'elle est enfermer dans un asile. Malgré cela, on a du mal à comprendre le scénario et la réalisation est un brin flou, les scènes d'épouvantes ne font guère peur et la fin est très prévisible. Cela n'apporte pas beaucoup d’intérêt si ce n'est que les suites ne seront pas mieux.
Ecrit et produit par l'immense Clive Barker, Candyman est un film d'horreur d'une beauté et d'une profondeur rares, très loin du slasher auquel on peut être en droit de s'attendre. La partition de Philip Glass crée de surcroit une intense et quasi-oppressante ambiance gothique. Le boogeyman (s'il s'agit réellement d'un boogeyman) est l'un des mieux construits, les plus profonds et les plus attirants qu'il m'ait été donné de voir. Bref, un film d'horreur d'une grande classe comme on aimerait en voir plus souvent.
Je n'ai pas du tout accroché à ce film, qui m'a paru mou, lent, et surtout très vieillot ! Dire qu'il est des années 90 ! Il n'y a pas une once d'angoisse, certes le thème est intéressant mais très mal exploité. J'avais acheté le DVD en faisant confiance aux autres critiques mais aussitôt vu aussitôt oublié.
Candyman n'est pas qu'un simple film d'horreur, il est let car il raconte beaucoup comment une personne faisant et ne cherchant que le bien de tout autour d'elle, notre société n'a pas évolué d'un poil au cours des siècle, car la socièté va en abuser de cette bonté jusqu'au point le plus vil le plus horrible et cruelle qu'on peut faire à celle-ci jusqu'à l'extrême. Et du coup le petit ange devient le plus cruel et sans pitié envers le premier qui croise sont chemin! ça en dit long ça ne se résume pas, ça se réfléchit. La société ne donne que cruauté en abusant des bons!!!!
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4,0
Publiée le 12 février 2022
Une oeuvre d'une profonde frayeur qui s'èloigne plus ou moins des conventions du genre avec un esprit si puissant qu'il a refusè de mourir! Une histoire qui parle d'elle-même, l'une des plus abouties de Clive Barker, entre fantastique, douleur et folie! Trente ans après la pètoche est encore là. "Candyman" (1992) joue toujours autant sur nos peurs les plus èlèmentaires! Rendons grâce, une nouvelle fois, au remarquable travail du chef op' Anthony B. Richmond et à l'obsèdante bande son de Philip Glass! Une jolie moisson au Festival d'Avoriaz pour ce film culte des annèes 90! Un voyage dans l'antre aussi envoûtant que mystèrieux! Le tout chapeautè par le papa de "Paperhouse" et par des dècors à nul autre pareil! Lumineuse et bouleversante, Virginia Madsen a probablement trouvè là son rôle le plus fort! Idem pour l'inoubliable Tony Todd avec son côtè tragique de hèros blessè romantique! Une suite intèressante mais un "Candyman 3" aussi mauvais qu'inutile! Espèrons que la suite-remake de 2021 rectifie le tir...
Helen est étudiante à l’université et rédige une thèse portant sur les légendes urbaines et les croyances populaires. Ça tombe bien, elle entend parler du mythique Candyman, il n’en fallait pas plus pour qu’elle mène l’enquête avec son amie.
Candyman (1992) est l’adaptation de la nouvelle "The Forbidden" de Clive Barker (publié en France dans la série "Livre de sang") et est réalisé par Bernard Rose. Considéré par certains comme étant un classique du film d’horreur des 90’s, le film n’en reste pas moins une amère déception. Le réalisateur se permet quelques arrangements avec le livre d’origine, en déplaçant notamment l’intrigue principale du ghetto de Spector Street (à Liverpool) à Cabrini-Green, un ghetto de Chicago (le film ayant réellement été tourné sur place) et ne s’arrête pas en si bon chemin, puisque le croquemitaine est ici décrit comme fils d'esclave (dans le livre, on ne connait pas ses origines).
Si la mise en scène donne l’impression d’avoir affaire à un banal téléfilm fantastique, la distribution de son côté reste assez inégale, face à Virginia Madsen qui tente ce qu’elle peut pour sauver les apparences et Tony Todd des plus monolithique.
Les plus malchanceux qui, comme moi, le découvrirons sur le tard, soit… près de 30ans après sa sortie, risquent fort de le trouver daté, voir vieillot et pour cause, la mise en scène assez soporifique, voir onirique n’aide en rien (avec un chœur en guise de main theme). Malgré quelques belles tentatives disséminées ici et là, il ne faudra pas compter sur les pauvres jump scare pour vous fier la pétoche.
Ne comprenant absolument pas cette ferveur envers ce film d’épouvante, je me suis farci un second visionnage 4 jours après l’avoir découvert, persuadé d’être passé à côté de quelque chose… mais quand ça veut pas, ça veut pas ! Peut-être l’aurais-je apprécié à sa juste valeur si je l’avais découvert à sa sortie ?
Toujours est-il que le succès sera au rendez-vous (pour un budget de 6M$, il en rapportera 4 fois sa mise de départ). Il n’en fallait pas plus pour que les producteurs y donnent deux autres suites, l’une au cinéma (1995), l’autre en DTV (1999). Ajouter à cela, un faux reboot en 2021.
Le film qui inaugura la saga en 1993. A l’époque c’était assez novateur, il m’avait bien fait flipper. Virginia Madsen, très en vogue dans ces années-là tient le rôle principal, Tony Todd celui du Candyman, qu’il teindra encore pour trois films supplémentaires. Près de trente ans après il a un peu vieilli mais il se laisse bien regarder, il a, en tout cas, marqué son époque.
Avec un remake en salle cette année, je devais revoir un des slashers movie qui presque 30ans auparavant été cultissime notamment dans les vidéo club etc... Là ou les autres (Jason, Mickael M. etc...) ne parlaient pas trop aux victimes. Candyman lui a de la parole condensant le file de l histoire sur divers points. Il a plutôt vieillit pas dans le meilleur mais pas dans l horreur complet. Mais dur sera d en faire un remake là ou le cinéma a évolué et ou son remake n aura sans pas d interdiction -16ans (les cinés refusent pas mal de copie réduisant l acces a un large public...). Mais de toute façon celui serait ressorti avec un -12 assorti d un avertissement mais sans doute pas d un -16. Le twist final sans être mauvais reste correct mais approfondi psychologiquement certains personnages auraient pu accentuer l ambiance des endroits glauques et ceux de la maison de toute beauté. Sublimement je pense que le film lance un petit message sur le côté racial par exemple. Malheureusement quelques longueurs comme bien souvent mais le revoir, nous rappelle qu a l epoque ou l horreur était souvent réservé aux "grands" nom et peu d hémoglobine amenait direct une interdiction. Mais aussi que niveau scenario, bien souvent cela n allait pas très loin (mais le genre n etait pas encore comme il peut l etre en partie maintenant) et accumulé de nombreuses incohérences ou autre mais devant la créativité de la continuité des tout 1er film du genre. Certains tenter de le mettre en lumière pour ne pas qu il passe a la trappe. Meme aides défauts on pourra en trouver dans tout les anciens mais 1er du nom sont tout de même culte" ". On passera sur la fin plus ou moins ouverte suivant comment on voit les chosee. Mais cela reste un divertissement qui eu son temps et qui reste dans les esprits et ou un remake déjà fait d ailleurs. Va être compliqué si il veut ne serait ce qu etre a la hauteur.
À mille lieues de son remake moisi, Candyman l'original a su offrir une véritable atmosphère glauque et effrayante. Cette légende urbaine prend source dans la misère et s'y complaît. Bernard Rose fait montre d'une belle adresse à la mise en scène et dirige parfaitement ses comédiens. Tony Todd est effrayant à souhait et Virginia Madsen excellente dans son rôle. C'est bien rythmé, l'enquête en parallèle est intéressante, le lieu original et prenant et le gore est également de la partie sans en abuser. Pour finir, la dernière scène est aussi très bonne. Une réussite en somme qui traverse les âges et s'avère toujours aussi bonne.