Assez original , candyman s'est offert une petite réputation auprès des fans de ce genre de film. Ses suites aussi se sont offertes une réputation , mais dans le genre ... navets.
Une belle surprise ce Candyman. Je l'ai acheté à 2 Euros et je m'attendais à un film moyen, mais il est bien plus que moyen. Un film beau et même poétique sur les légendes urbaines et l'immortalité qu'elles offrent, et qui montre également le ghetto sous une perspective intéressante. Bref regardez-le, il vaut vraiment le détour.
Bien que le film soit sorti en 1992 (déjà!), il remet au goût du jour une histoire de croquemitaine particulièrement cruelle et touchante.
Le scénario mélange avec habileté les légendes urbaines et le fantastique. Les ressorts sont certes "classiques", mais efficaces et permettent de mettre en valeur les relations des personnages. Un film d'horreur terriblement humain, à découvrir.
Interdit aux moins de seize ans à sa sortie en 1993, “Candyman” met en scène deux amies et collègues qui écrivent une thèse sur les mythes et légendes locales. Elle découvre alors la légende de Candyman, un homme qui apparaît lorsqu’on prononce son nom cinq fois devant un miroir et qui charcute ses victimes. Sans vraiment y croire, les deux femmes s’engouffrent peu à peu dans les banlieues de Chicago et finissent par donner vie à la créature, du moins c’est ce que l’une d’elles pense... Adapté de l'œuvre littéraire de Clive Barker, Bernard Rose emploie le suspense avec habileté jusqu’à son final inattendu. On doit cette réussite au choix de bien poser les enjeux de l’intrigue plutôt que de nous faire sursauter avec des facilités de mise en scène. En parallèle, le cinéaste met le pied dans la condition sociale des quartiers précaires et aborde l’esclavagisme des noirs dans le passé de Candyman. Si près de trente ans plus tard, les codes du genre sont bien plus exigeants pour nous faire peur, il faut avouer que “Candyman” a encore de quoi provoquer quelques sueurs. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
C’est une étude des légendes urbaines, de leurs fondements historiques à leur éternelle pérennité, que nous propose ce thriller fantastique. Le scénario est en effet loin de celui d’un slasher classique puisqu’il tente de traiter de meurtres mystérieux dans des ghettos délabrés et virant vers un doute de son héroïne vers la véracité de ses propres peurs. Malheureusement le drame des personnages va peu à peu s’estomper pour laisser place à un spectacle granguignolesque tournant autour d’une créature qui, malgré son design surprenant, s’avère ridicule. Le film allant s’achever par une conclusion tragique étonnante, le réalisateur a la mauvaise idée d’y ajouter une scène finale superflue.
Un film d'horreur assez surprenant car finalement il ne fait pas si peur que ça et s'intéresse avant tout à l'origine des légendes urbaines et comment elles perdurent. Le scénario manque vraiment de crédibilité malgré quelques bonnes idées comme la relation entre Helen et Candyman (un boogeyman noir et oui !) et les prestations plutôt sympas de Virginia Madsen et de Tony Todd. La musique est très bonne mais ça ne suffit pas à faire de l'ensemble une grande réussite.
C'est avec le "Candyman" de Bernard Rose que les années 90 continuent le bal des célèbres Boogeyman ouvert quatorze ans plus tôt par "Halloween". Bien que cette nouvelle aventure horrifique use des mêmes ingrédients que les classiques du genre que sont "Vendredi 13" ou encore "Freddy", on y retrouve malheureusement que peu, voire quasiment pas, de scènes dignes de ce nom. Outre le fait que le jeu des acteurs et des actrices soit d'une qualité déplorable, on se retrouve également en face d'une bande originale plus que dérisoire qui rappelle les mauvaises série B de minuits. Introduisant un récit peu accrocheur, mais qui a tout de même le mérite d'éviter certains clichés, Bernard Rose pose une mise en scène peu sujette à l'épouvante sur une histoire banale qui n'effraiera que les plus jeunes. C'est donc dans un océan de médiocrité que le spectateur progresse au milieu d'interactions pleines de stupidité et d'immaturité artistique que rien ne viendra ébranler durant toute la durée de ce calvaire cinématographique.
Très bon générique d'ouverture, bonne BO et une excellente actrice. C'est malheureusement tout ce qu'il y a a retenir. Pendant 30 minutes, Candyman tient toutes ses promesses. Pendant 30 minutes seulement...Son manque de rythme et son histoire abracabrantesque en fond un film sans réel saveur. Le film à peut être mal vieilli mais tout de même...Ils auraient pu soigner un peu ce pauvre Candyman ! Quelle allure déplorable ! Une sorte de capitaine crochet complètement ringardisé. A oublier
J'avais beaucoup entendu parlé de ce film avant de le voir. puis un jours...Je l'ai vu. Verdict ?
Un film très décevant. Non pas qu'il soit totalement mauvais, mais plutôt parce qu'il n'est pas transcendant. Je me suis ennuyé par moment et n'ai pas du tout été captivé pas l'intrigue. Je ne regrette cependant pas de l'avoir vu mais n'en garde pas un bon souvenir.
Dans "Candyman", le glissement progressif de la réalité vers le fantastique pur s’opère de manière subtile et imprévisible. Helen (Virginia Madsen) étant un personnage délibérément sceptique, elle représente le pôle d’identification idéal du spectateur. Et lorsque le surnaturel s’invite dans son existence, nous basculons en même temps qu’elle. Jusqu’à la fin du métrage, le doute reste d’ailleurs permis : les exactions du croquemitaine au crochet, son existence même, sont-elles le fruit de l’imagination de la jeune femme – soudain victime d’hallucinations successives – ou non ? (pour lire la critique complète, cliquez ici)