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klimbingf
5 abonnés
26 critiques
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0,5
Publiée le 25 septembre 2008
c'est du Chabrol moins bien que Chabrol. L'ambiance lourde et le suspense sont présents mais plutôt du genre "cousu de fil blanc". Ce style est devenu un peu obsolète, avec un manque total d'action. Le film est sauvé par le bon jeu de Benoît Magimel et de la mère de famille. Laura Smeth n'est ni Nathalie Baye, ni Stéphane Audran ... loin s'en faut! On regrette les Chabrol des années 70 et il est bien difficile de conseiller le déplacement pour ce film.
Rien de nouveau sous le soleil chabrolien. On retrouve le cadre provincial si cher au cinéaste, ainsi que sa thématique sociale (opposition entre le monde bourgeois et le monde "réel" incarné par le clochard). Pourtant, ici, c'est plus à une histoire d'amour qui tourne à la folie que nous convie le cinéaste. Et il semble évident que celui-ci est moins à l'aise dans la description de l'état amoureux et passionnel que dans sa description des mesquineries bourgeoises. Son film perd alors de son mordant, mais en ne gagnant pas pour autant sur le plan de l'émotion. Effectivement, Chabrol filme de manière froide et distante depuis toujours. D'ailleurs, certains ont reproché le jeu "limité" de Laura Smet, mais c'est oublier un peu vite le passé. Chabrol a simplement voulu la faire jouer comme Huppert ou Stéphane Audran en leur temps, c'est à dire de manière décalée. Ce qui est certain, c'est que le film est intégralement porté par l'interprétation tout en nuances de Benoit Magimel. Il est tout simplement magistral, dans un rôle pas facile. C'est donc un film agréable à regarder, mais ce n'est pas le meilleur cru de Chabrol.
Benoît Magimel est aussi lumineux dans ce Chabrol que dans ses autres interprétations. Chabrol ou pas, il est un des acteurs français les plus passionnants de ce XXIe siècle -avec ou sans Chabrol !
Curieusement, le film est passé très vite alors qu'il pouvait paraître ennuyeux: on a l'impression que les acteurs avaient du mal à jouer, excepté le merveilleux Benoit Magimel! Un bon Chabrol malgré quelques défauts!
"La demoiselle d'honneur" (2004) Arte le 13.02.2017 Sur un air de Brel :
"Adieu Chabrol, je t'aimais bien, Adieu Chabrol, je t'aimais bien tu sais Mais hélas ce film est loupé-raté ! Trop angoissé ou fatigué ? Ce chant du cygne est enroué..."
Déception et peine : j'aimais bien Chabrol, tout comme j'aime encore Le Coq. Le premier était sur le déclin : Ce film date de 2004 et le réalisateur (aussi scénariste ici) allait décéder en 2010. Ce déclin angoissé se caractérise par le désir de Chabrol d'être materné : deux de ses enfants, un au script et l'autre à la musique (pas terrible) Sa cour... Le Coq, seul comédien à la hauteur de cette histoire, hélas, fait presque de la figuration, dans un rôle qui aurait pourtant pu être étoffé. Le scénario est tronqué, avec un dénouement neu-neu : on est loin d'Hitchcock que Chabrol admirait et dont il voulait s'inspirer ! Au sein d'un casting raté, encore une 'fille de", en l'occurrence celle de Johnny (et Nathalie) dont la nudité dans le film était probablement destinée à attirer les foules ? Mais Charlotte Gainsbourg était bien plus affirmée et naturelle dans cet exercice de style. Laura Smet déçoit à tous points de vue. Ne parlons pas de Magimel : à côté de son rôle, et peu convaincant comme d'habitude ! On aurait pu trouver tellement moins coincé ! Le bide en salles : même pas 400 000 spectateurs ! "Adieu Chabrol je t'aimais bien, tu sais (...)" Et pourtant ce film n'est pas complètement inintéressant, pour les inconditionnels de Chabrol... willycopresto
J'ai trouvé ce film assez bizarre mais il se suit sans ennui. Benoît Magimel joue bien comme à son habitude mais on arrive pas à dire si Laura Smet joue à fond son personnage ou si son jeu est toujours pareil fade et sans expression !!
On peut être un des plus grands réalisateurs français et manquer sérieusement d'inspiration. Eh oui, Claude Chabrol rate le coche. C'est tellement rare qu'il convient de le signaler. Car sa "Demoiselle d'honneur" souffre d'un côté de longueurs, essentiellement durant sa première heure (on s'ennuie et peine à s'intéresser à la suite de l'histoire...), et, dans le même temps, d'un fin décousue pour ne pas dire bâclée. A cela s'ajoute un mauvais choix d'actrice. En effet, une fois de plus à côté de la plaque, la fifille de Nathalie Baye s'avère être une bien piètre et inconsistante comédienne dans un rôle pourtant à sa mesure... Décevant...
La Demoiselle d’honneur est un exemple du type de film auquel on pense quand on parle de Claude Chabrol, à savoir une histoire étudiant des personnages appartenant à la bourgeoisie où s’initie progressivement une intrigue criminelle. En 45 ans d’une carrière prolifique, Chabrol a acquis une maitrise complète de ce type de films portant totalement sa patte. Sans être d’une originalité folle de la part de ce cinéaste, La Demoiselle d’honneur est donc une réussite de ce genre portée par un duo d’acteurs principaux excellents. Benoit Magimel est parfait dans rôle d’homme amoureux rapidement dépassé par la situation mais c’est surtout Laura Smet qui imprime totalement l’écran en étant à la fois attirante et effrayante par son instabilité psychologique. Un Chabrol classique mais très réussi.
Film paresseux, moins raté que "La fleur du mal" mais si loin des chefs d'oeuvre tels que "La cérémonie", "La femme infidèle", "Que la bête meure" ou encore "Les bonnes femmes". Clairement inspiré des intrigues hitchockiennes, "La demoiselle d'honneur" n'en conserve qu'une certaine désuétude. Magimel a toujours une palette de jeu aussi peu convaincante, mais Laura Smet s'en tire bien.
Un chabrol à l'accouchement long et au final prématuré, il crée une ambiance tendue artificielle dès le départ alors qu' il faut attendre 3 quarts d'heure avant d'avoir une miette d'intrigue. A partir de ce moment cela devient nettement mieux mais le clap final arrive du coup bien trop vite.
Au mariage de sa soeur, Philippe fait la connaissance de la demoiselle d'honneur, Senta, dont il s'éprend passionnément, et réciproquement. La jeune femme ne tarde pas à révéler des tendances mythomanes. C'est un Chabrol classique, et c'est un compliment. Délaissant le mode bourgeois pour un mllieu provincial plus modeste, Claude Chabrol n'en est pas moins habile à décrire des personnages simples, courants, qu'il caractérise par d'imperceptibles et subtiles attitudes, fantaisistes ou ambigües, qui fondent une atmosphère singulière, alimentent une histoire sibylline. L'existence de la famille de Philippe (Benoît Magimel) semble déjà annoncer un malaise, lequel prend forme avec l'apparition de Senta (Laura Smet). En jeune homme bien comme il faut, ordinaire, Magimel est le point de vue étonné ou inquiet du spectateur confronté à la personnalité de Senta. Autour de la jeune femme, sensuelle et mystérieuse, se développe un intéressant suspens psychologique,, précisément crédibilisé par la justesse de personnages. Rien de transcendant mais une interprétation remarquable et une mise en scène sachant cultiver l'énigme en douceur.
une bande annonce très attirante, et une belle déception. Je ne comprend pas les critiques de la presse, un bon film est "déscendu" alors qu'un film décevant, lourd, trop long, est le dernier bijoux du cinéma français...?
Ambiance CHABROL et Laura SMET a besoin de faire des progrès! J'ai failli quitter la salle en cours de film. D'ailleurs deux personnes sont parties.Je n'ai pas du tout apprécié ce film.Heureusement que le partenaire de laura SMET joue très bien car autrement j'aurai quitté la salle.
J aime particulièrement l'oeuvre de Claude Chabrol que je place très haut dans mon Panthéon personnel des meilleurs cinéastes français de ces soixante dernières années. J'ai découvert cette "demoiselle d'honneur " récemment , qui est loin s'en faut un film de Chabrol parmi les plus connus. Si la critique professionnelle a aimé ce film, ce ne fût pas le cas du public. Pour ma part, je ne vais pas bouder mon plaisir et même si le film n'est pas sans défaut dans les dix dernières minutes, j'ai pris beaucoup de plaisir à le voir. Chabrol.l'a dit ui-même, " la demoiselle d'honneur " est la tentative ( à mes yeux réussie) de montrer la fascination exercée par les personnalités dérangées sur les gens "normaux ". Le réalisateur adapte ci un livre de Ruth Rendell, prétexte pour aborder un sujet finalement assez commun et pourtant peu traité au cinéma. Benoit Magimel qui tient le rôle principal, porte le film sur ses épaules et Laura Smet , que je n'avais jamais vue devant une caméra.représente une très bonne surprise. Les deux premiers tiers du film sont de tout premier ordre.